#ChallengeAZ… P comme Pain…

Quel est l’aliment qui nous relie à nos ancêtres ?
                                                           

                    Le pain, bien sûr !

Le pain est l’aliment de base dans beaucoup de sociétés.

Mais, saviez-vous que le pain existe depuis la nuit des temps :
On trouve des traces de pain sans levain sous le « Paléolithique supérieur »
Les égyptiens auraient inventé le pain au levain et les grecs, le métier de boulanger.

Nos ancêtres se nourrissaient essentiellement de pain.
En 1880, la consommation moyenne, par jour et par personne, était de 600g. Aujourd’hui, nous n’en consommons plus que 130g.

La vie de nos ancêtres dépendait de cet aliment. Lorsque les récoltes étaient insuffisantes, les pauvres se nourrissaient avec du « pain de disette », fade et gris ou du « pain de famine » fait à partir d’argile, de paille, d’écorce d’arbre ou de farine de gland.
Le « pain de fougère » était un des « pain de disette » utilisé jusqu’au XIXe siècle.

Max Gallo écrit dans le Petit Dictionnaire Amoureux de l’Histoire de France :

Que le pain vienne à manquer parce que la récolte de blé avait été mauvaise et c’était la disette, puis la colère, la révolte, l’attaque des greniers, des chariots qui transportaient les sacs de grains au moulin.

Ainsi écrire l’histoire du pain, c’est dérouler l’Histoire de France, évoquer les révoltes paysannes, les émeutes dans les villes, les pillages des boulangeries…

On tue pour avoir du pain. On dresse des barricades, on crie : « Du pain ou du plomb « !

Le royaume tremble en 1775 quand éclate le « guerre des farines », lorsque Turgot a voulu libéré le commerce des grains…

La rareté et la cherté du pain est une des causes de la Révolution. Quand les femmes de Paris, les 5 et 6 octobre 1789, parce qu’elles manquent de pain, s’en vont à Versailles chercher Louis XVI pour le ramener à Paris, elles nomment la famille royale : » le boulanger, la boulangère et le petit mitron »!

Tout est dit dans l’histoire du pain et celle de la France.

L’avènement de l’industrialisation fait progresser les techniques de fabrication du pain.
Le pain noir va disparaître au profit du pain blanc.
La baguette a fait son apparition vers 1836.

Le pain est un symbole. On le trouve dans la religion, la littérature, la peinture, le cinéma ainsi que dans les contes pour enfants !

De lui dérive le terme « compagnon » : littéralement, la personne avec (cum en latin) qui l’on partage son pain (panis en latin) ; de compagnon vient le mot copain.

En écrivant ces lignes, je ne peux m’empêcher de penser à mes ancêtres qui ont fini leur vie « mendiants »… En luttant pour obtenir un morceau de pain…


Sources : Wikipédia
                Dictionnaire amoureux de l’histoire de France – Max gallo
                Image : La porteuse de pain – Agence Meurisse – Gallica -BNF








#ChallengeAZ… O comme Obligation…

Nos ancêtres n’avaient pas accès aux services bancaires et devaient s’accommoder de petits arrangements entre amis pour emprunter et/ou prêter de l’argent…

En Auvergne, on ne plaisantait pas avec ces transactions monétaires comme le démontre ce document appelé « Obligation ».
Cet acte a été établi et enregistré devant notaire et inscrit au bureau des hypothèques :

 
 
 
Le 13 juillet 1890, Jean Achon (Sosa 8) a emprunté à Jean Barthomeuf une somme d’un montant de deux mille deux cent quarante Francs.
 
Le 7 octobre 1897, il s’est engagé, par la présente « obligation », à rembourser la somme de six cent quatre-vingt cinq francs représentant les intérêts calculés sur le capital emprunté.
 
Jean Achon a promis le remboursement du capital et des intérêts dans un délai de deux ans.
 
Pour se faire, il a hypothéqué tous ses biens…
 
Les deux parties ont signé l’obligation en présence de deux témoins et du notaire.
 
 
Et bien évidemment, en homme d’honneur, Jean Achon a remboursé sa dette !
 
 
Et vous, connaissiez-vous ce genre de document ?
 
  

#ChallengeAZ… N comme Noiron…

Il est 8 heures du matin, ce 25 janvier 1847, deux hommes pénètrent dans la mairie de Monceau le Waast, petit village de l’Aisne.
Ils ont rendez-vous avec François Adrien Marly, le Maire de la commune.

Les deux hommes se présentent : Jean Louis Florentin Locqueneux, 28 ans et  Jean Marie Locqueneux, 63 ans, tous deux, père & fils, manouvriers et habitant la commune.

Ils viennent déclarer le décès de Louis Antoine Noiron (Sosa 42), beau-père de Jean Louis.
Le pauvre homme est décédé à 63 ans, à 6h00,  hier matin, à l’Hôtel-Dieu de Laon.

Louis Antoine Noiron est le fils de Pierre et de Marie-Antoinette Coulet, originaires d’Athies. Il est manouvrier et a épousé Marie Rose Bonnaire, le 21 mai 1806, à Monceau le Waatz.

Ils ont deux filles :
– Marie Joseph Stéphanie, née le 3 Juillet 1807. Louis Antoine signe l’acte de naissance de sa fille et se déclare boulanger.
– Félicité Constance, née le 10 novembre 1820. Louis Antoine est alors manouvrier.

Puis, Marie Rose décède, le 11 octobre 1831, à 49 ans.

Marie Joseph Stéphanie épouse Joseph Hilaire Wallon (Sosa 20), le 18 juillet 1832. Louis Antoine est présent et consentant.

A son tour, Félicité Constance épouse Jean-Louis Florentin Locqueneux, le 23 janvier 1840. Louis Antoine est, également, présent et consentant,  mais déclaré sans profession à 56 ans.

Louis Antoine ne s’est pas remarié. Il est resté veuf. Les années ont passé… Plus en âge de travailler, pas de ressources, il est devenu mendiant… et a fini sa vie dans la misère !

Ainsi, va la vie d’un pauvre manouvrier au début du XIXe siècle en Picardie.

Source : Carte de France – www.cartes-2-France.com
               Actes de décès J.L Noiron – A.D Aisne5Mi0500

#ChallengeAZ… M comme MARLY…

MARLY est mon patronyme…

Bien sûr, comme moi, vous connaissez le château, le domaine, la forêt, la machine, les chevaux… sans compter les villes ou villages portant le même nom  ! 


       




           




       Petite, je pensais naturellement que ma famille avait une relation avec tous ces MARLY.
                                                      J’étais Princesse sans le savoir…
                              Et oui, l’imagination enfantine est sans faille et sans limite !

Qu’en est-il exactement :

L’étymologie du nom serait la suivante : Marly est surtout porté dans l’Aisne, désigne celui qui est originaire d’une localité portant ce nom ( sept communes en France dont une dans l’Aisne).
C’est donc un toponyme : sans doute le domaine de Marillius, nom d’homme latin ; mais on peut envisager un lieu marneux (margila = marne, glaise)

Mes ancêtres paternels sont picards, nés dans l’Aisne, dans les villages d’Erlon, Grandlup & Fay, Athies sous Laon, Samoussy et Gizy… 
Ce sont ce qu’on appelle des « invisibles » à en juger leur profession.
Ils étaient majoritairement « manouvriers » du XVIIe siècle jusqu’au début du XXe siècle.
Mes Sosa 32 & 42 ont fini leur vie, mendiant…

La plupart d’entre eux étaient illettrés, surtout au XVIIIe siècle, à la lecture des actes trouvés.

                               Patatras !…  Mon rêve s’est envolé ! 🙁

 Pourtant dernièrement, en remontant une génération… O surprise,  j’ai trouvé un Marly sachant lire et écrire. Il était charpentier et greffier de la paroisse.

– Antoine Marly (Sosa 128) est né le 22 décembre 1692 et décédé le 6 août 1747 à 55 ans.
Il s’est marié trois fois et a eu environ 11 enfants issus de ses unions.

Dans les registres paroissiaux de la commune d’Erlon, il signait les actes comme témoin et sans doute, est-ce lui qui rédigeait les actes.

Son père, Anthoine (avec un h),  qui était aussi charpentier, signait également.

Étonnant, n’est-ce pas, de trouver des gens ayant reçu une éducation au XVIIe siècle, alors qu’au XVIIIe, les illettrés abondent… !

Et vous, avez-vous fait des découvertes comme la mienne ?

Sources : Images Gallica – BNF : Les Chevaux de Marly – Le Château de Marly – La Machine de Marly
             Actes : A.D Aisne

#ChallengeAZ… L comme Légitimation…

La Religion était omniprésente dans la vie de nos ancêtres avec son lot de consignes voire d’interdits à respecter…

Mais dans certaines occasions, nos ancêtres faisaient fi des interdits !
Notamment au moment des fiançailles, dans certaines régions, une des pratiques était de vérifier la fécondité du jeune couple…Preuve faite, on pouvait célébrer le mariage.

Il n’était donc pas rare, chez les paysans, que les futurs mariés pratiquent le mariage à l’essai avant l’heure !

Une autre raison de cette « pratique » était qu’entre le moment des fiançailles et celui du mariage le délai pouvait être long, voire durer plusieurs années pour des raisons économiques. Le jeune couple ne pouvait se marier que s’il disposait de moyens suffisants pour subvenir à la famille.

Dans ces conditions, les conceptions prénuptiales n’étaient pas rares. Les enfants étaient, alors, déclarés sous le nom de la mère à leur naissance et étaient légitimés par le père au moment du mariage.

J’ai pu le vérifier lors de mes recherches, en voici deux exemples :

– Jacques Aimé FOUQUES & Clémence EUPHEMIE (Sosa 120 & 121) se sont mariés le 6 mars 1828 et ont légitimé trois enfants (nés en 1824, 1825 et 1828) lors du mariage. Ils ont eu 3 autres enfants.

– François Marie MORIN & Zéphirine Pauline FOUQUES (Sosa 14 & 15) se sont mariés le 16 février 1889 et ont légitimé leur fille née en 1887. Ils ont eu un garçon ensuite

Et vous, avez-vous trouvé des enfants légitimés au moment du mariage de leurs parents ?



Sources : RFG – Le mariage du XVIe au XIXe siècle
                Image : L’accordée de village – 1761 – d’après J.B Breuze – Gallica – BNF

#ChallengeAZ… K comme Kouign Amann…

Avec la lettre K, retour dans le Finistère…
La Bretagne, terre de légendes hantée par les Korrigans est aussi une terre gastronomique avec ses délicieuses Krampouezh…  et son incontournable Kouign amann !

Le kouign amann, (kouign : gâteau et amann : beurre en breton), prononcez : [kwijna’mãn] est un gâteau fabriqué à partir de pâte à pain recouverte d’un mélange beurre-sucre puis repliée à la façon d’un feuilletage.
A la cuisson, le beurre et le sucre fondent et imprègnent la pâte, ce qui confère au gâteau sa texture moelleuse à l’intérieur et croustillante et caramélisée à l’extérieur.
Impossible de résister à ce gâteau, un délice pour les papilles mais un égarement glucido-lipidique !

Le kouign amann aurait été inventé,  vers 1860 à Douarnenez dans le Finistère, par Yves-René Scordia, boulanger de cette ville, à une époque où la farine était rare alors que le beurre était abondant.
Sa fille, Ursule Gabrielle et son gendre Hervé Rolland Crozon perpétueront et amélioreront la recette en y ajoutant du levain à défaut de levure.

Au début du XXe siècle, le développement du tourisme contribue à faire connaître le kouign amann dans le monde entier.
Sa popularité gagne le Japon dans les années 1990 et les  Etats Unis d’Amérique dans les années 2000.

Mes ancêtres bretons : Morin, Bescond, Rivaloen…. ont-ils dégusté ce gâteau ? Ca, c’est une autre histoire !

Et vous, avez-vous déjà gouté le kouign amann ?

Je vous souhaite : Kalon Digor !

et vous dit : Kenavo !





Sources et image : Wikipédia

#ChallengeAZ… J comme Jean…

Mon fils, ma fille, tu t’appelleras  
 
 
 

Sous l’Ancien Régime, le choix du prénom est restreint et répond à des normes liées à la religion. Le Catéchisme du Concile de Trente impose que l’enfant baptisé porte  « un nom qui doit être celui de quelqu’un qui ait mérité, par excellence de sa piété et de sa fidélité pour Dieu, d’être mis au nombre des Saints »
On utilise souvent le prénom de la marraine ou du parrain voire ceux des grands-parents.
Cette habitude sociale est une manière de montrer son attachement aux générations précédentes, à la lignée familiale mais aussi à sa région.
Ainsi, le choix des prénoms est limité et la diversité des prénoms est faible.

En Auvergne, la tradition est respectée comme le montre ce tableau de répartition des prénoms dans la généalogie Achon :

Entre le XVIIe siècle et aujourd’hui, sur 575 individus enregistrés, le prénom Jean et ses dérivés : Jean-Baptiste, Jean-François, Jean-Joseph, Jean-Marie, Jean-Pierre mais aussi James et Jehan arrivent à la première place et ont été transmis 116 fois.

La version féminine, Jeanne, n’arrive qu’en seconde position derrière Marie mais, a été transmise, tout de même, 38 fois :

 :

Bel exemple de lignée familiale, n’est-ce-pas !

Et vous, avez-vous des prénoms récurrents dans votre généalogie ?


Sources : Wikipédia
                Fichiers Hérédis : Généalogie Achon

 
 

#ChallengeAZ… I comme St Ilpize…

Saint Ilpize est un petit village auvergnat situé au cœur du Brivadois.
Il est accroché à flanc de coteau et les ruines de son château féodal bâties sur un éperon rocheux dominent la vallée de l’Allier.

Le nom viendrait de saint-Ilpide, Ermite du Gévaudan qui vécut au IIIe siècle.

Pendant des siècles, la commune de St-Ilpize ne cessa de s’accroître. La Paroisse, l’une des plus importantes de la région, s’étendait sur plus de cinq mille hectares et comptait plus de 4000 habitants répartis, comme en témoigne le Terrier original de St-Ilpize de 1293, sur 57 villages, dont certains ont disparu depuis longtemps et dont d’autres dépendent aujourd’hui de différentes communes.

Le château fut propriété des Dauphins d’Auvergne.

Par lettres patentes, le roi Louis XI autorisa, en 1467, l’établissement d’un marché chaque lundi et de trois foires qui avaient lieu avant Pâques dans le village.

En 1500, on comptait 500 feux dans l’enceinte seule des murs de St-Ilpize.

Saint Ilpize souffrit des guerres contre les Anglais mais, également, des guerres de religion entre catholiques et protestants ; mais sa résistance incroyable lui vaudra en 1588 d’être comptée parmi  les « treize bonnes villes d’Auvergne »

Saint-Ilpize connut nombre de déboires et fut vendue, à plusieurs reprises, par ses Seigneurs jusqu’à être cédée à Louis XVI qui y établit, en 1781, une prévôté royale.

Au cours de la période révolutionnaire, sous la Convention montagnarde, la commune porta le nom de Roc-Libre.
Le coup de grâce lui fut portée lorsque le château longtemps inhabité et détérioré fut démoli.

Saint-Ilpize qui comptait encore 2600 habitants en 1822 était la seconde commune en population de l’arrondissement de Brioude.

Aujourd’hui, le village ne compte plus que 180 habitants.

C’est là, que naquit Marguerite Delherme, l’arrière grand-mère paternelle de mon mari :

 
 
 
 
 
 
Sources : Une histoire oubliée : Saint-Ilpize – Les vieux tiroirs
                Fiche Hérédis : Marguerite Delherme
                Image : Vue de Saint-Ilpize – dessin de J.B Joseph Jorand (1788-1850)

#ChallengeAZ… H comme…

La seconde semaine du Challenge AZ débute… Et avec elle, la lettre H…

Houlala, rien à mettre en avant… pas le moindre petit h dans ma généalogie.

Mais, pas question de me Heurter au manque d’Histoire !

Aussi,  sans être Hâbleuse et sans Haranguer la foule mais, avec juste ce qu’il faut de Hardiesse, je vous livre ce petit billet, en forme d’Hommage à mes ancêtres :

Que vous ayez vécu dans des Hameaux ou ailleurs,

Que vous ayez été vêtus de beaux Habits ou de Haillons,

Que vous ayez été Honnêtes ou Hypocrites,

Que vous ayez reçu les Honneurs ou la Honte,

Que vous ayez été robustes ou Hypocondres,

Que vous ayez été invisibles ou Héroïques,

Recevez cette Homélie…

Vous, qui désormais, reposez dans vos Hypogées.

Et, je vous dis : 

Soyez Heureux, car j’ai reçu en Héritage :  votre Humanité !



Image :  www.espacekids.com

#ChallengeAZ… G comme Géraud, Giraud…

Géraud et Giraud sont deux prénoms, peu communs et présents dans la généalogie auvergnate de mon mari.


Ces noms propres peuvent être utilisés comme prénom ou comme nom de famille.

L’Etymologie est identique et d’origine germanique, Géraud et Giraud sont formés d’après gari (lance) et wald (qui gouverne)

Géraud et Giraud sont dans le centre de la France comme dans tout le grand ouest l’équivalent du Gérard français ou de son équivalent Gérald.

En Auvergne, le plus connu est Géraud d’Aurillac, fondateur de l’Abbaye d’Aurillac, né en 855.

Fils du Comte Géraud d’Aurillac, il était destiné à mener la vie dû à son rang. Grand, agile et de belle apparence, il était de santé fragile.
Mais, il reste un mystère : moine sans l’être, guerrier mais pacifiste, ami des pauvres quoiqu’immensément riche.

Il fonda l’Abbaye d’Aurillac vers 885 à laquelle il donna, par un testament et un codicille en 898, tout son domaine. Il lui avait choisi la règle de saint Benoît, réformée à cette époque par Saint
Benoît d’Aniane.

Géraud est mort un vendredi, le 13 octobre 909. Il fut enterré proche de l’autel de Saint Pierre dans l’église du monastère qu’il avait fondé.

Il fut déclaré saint par la voix populaire. C’est un des premiers exemples de saint à avoir été canonisé sans avoir subi le martyre ou être entré dans les ordres.

Il est fêté le 13 octobre.

Quand à Giraud : originaire de Mantes dans la vallée de la Seine, il fut l’élève de Gerbert qui devint Pape sous le nom de Sylvestre II et dont l’école à Reims était une des plus célèbres.

Il s’en fut également auprès de Fulbert de Chartres. Il entra ensuite au monastère de Lagny avant de rejoindre l’Abbaye de Fontenelle en Normandie.

Sa volonté de réforme rencontra bien des oppositions jusqu’au jour où un moine l’assassina en 1029.

Il est fêté le 29 novembre.

 
 
 
 
 
 
Sources : Wikipédia, Nominis, photo Wikipédia