#Généathème : Mon bilan 2014…

2014 s’en va à petits pas… Et déjà l’heure du bilan annuel a sonné à l’horloge du temps qui passe… Retour sur une année bien remplie !

Cette année a commencé par une liste de bonnes résolutions…

Cette année, j’allais m’y tenir ! Croix de bois, croix de fer…

Cette année, parmi ces résolutions, je devais mettre à jour mon logiciel de généalogie, Hérédis.  Promesse tenue : j’ai enregistré tous les actes trouvés de mes branches paternelles & maternelles.  En 2015, ce sera, au tour, des actes auvergnats de Monsieur.

Cette année, j’ai, également, mis à jour mon arbre sur Généanet où apparaissent 815 individus, actuellement.

Cette année, je me suis rendue aux archives départementales de l’Aisne, de la Haute-Loire et de Paris pour y continuer mes recherches.  J’y ai découvert quelques surprises !

Cette année, Ciel ! Mes aïeux a quitté Blogger pour migrer vers WordPress… Ainsi, ciel-mes-aieux.com est devenu un nom de domaine.

Cette année, j’ai partagé 59 articles sur ce blog, dont :

– 26 articles consacrés à la seconde édition du #Challenge AZ et seconde participation pour moi également.

– 7 articles consacrés au #Généathème

Pour les nouveaux venus : le challenge AZ et le Généathème sont proposés par Sophie Boudarel de La Gazette des Ancêtres.

Les articles, les plus lus,  ont été  :

Histoire d’un abandon

-#Généathème : Avril, le mois des ancêtres

Découvrir les traits de caractère de ses ancêtres au travers des archives

-#Généathème : La Seconde Guerre Mondiale 1

-#Généathème : Une épine généalogique 1, 2 & 3

Cette année, on a parlé de Ciel ! Mes aïeux dans trois revues :

La Revue Française de Généalogie n° 211 (Avril-mai 2014)

– Marianne n° 901 (Août 2014)

– Maxi n° 1462 (Novembre 2014)

Cette année, je me suis inscrite à la participation collaborative sur le site Mémoire des Hommes et j’ai indexé les Poilus morts pendant la Première Guerre Mondiale de ma commune ainsi que ceux de quelques villages ancestraux.

Cette année, j’ai rencontré des généablogueurs en France mais aussi de l’autre côté de l’Atlantique.

Cette année, j’ai participé aux Matins Malins et à un stage de paléographie organisés par la Revue Française de Généalogie.

Cette année, j’ai twitté environ1400 fois et mon fil compte 200 abonnés en un peu plus d’un an ! Il paraît même que je suis « accro » !

Cette année, j’ai, surtout,  reçu un Cadeau : une photographie de mes grands-parents paternels. Quelle émotion de découvrir des visages jusque là inconnus !

Cette année, je n’ai pas vu le temps passé… Et en écrivant ces lignes, comment ne pas penser que les douze mois écoulés resteront riches de découvertes, de rencontres et de partages…

Et vous, quel est votre bilan généalogique ?

 

Cliquez sur les zones écrites en vert pour accéder aux pages concernées

Sources : Image – Gallica BNF – estampe –  calendrier perpétuel

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Unis jusque dans la mort…

De tout temps, la Picardie a subi les invasions et les guerres.

Mais, on ne choisit pas l’endroit où l’on nait…  Et mes ancêtres paternels ont, ainsi, vécu entre guerre et paix.

Eppes

A Eppes (jadis Aippes), petit village axonais à l’est de Laon, mes Sosa 34 & 35,  Simon FERY et son épouse Marie Elizabet COCHET dite Babet sont manouvriers.

En 1787, ils se marient le jour de la Saint Sylvestre…  Ce n’est pas la première union pour Simon puisqu’il est veuf de Françoise BOTTIER… Mais, aujourd’hui, leur vie conjugale débute à l’aube d’une nouvelle année. Peut-être, pensent ils que cela est de bon augure ?

Mais, en 1789, la fronde populaire gronde… La Révolution va bouleverser leur existence. Pendant une dizaine d’années, ils vont supporter les contraintes et les misères de cette période.

Simon & Babet ont, au moins, deux enfants :

-Geneviève Séraphine, mon Sosa 17, née le 2 janvier 1791. Elle épouse Jean Charles Casimir MARLY, le 25 février 1829.

-Simon Auguste, né le 21 Messidor An 5 (9Juillet 1797). Il épouse Thérèse MOURAT, le 28 novembre 1820.

A nouveau, en 1814, Simon & Babet endurent les hostilités puisque Napoléon 1er et son armée livrent bataille à la sixième coalition européenne obligeant l’Empereur à abdiquer et entraînant l’occupation de la Picardie par les troupes russes et prussiennes… C’est la Campagne de France ! (cliquez pour accéder au déroulement des opérations militaires)

La vie de Simon et de Babet se passe, ainsi, entre résignation et dénuement…

Puis, le 28 janvier 1815, à 7h00 du matin, Simon, 64 ans, s’éteint dans sa maison.

Deux heures plus tard, c’est au tour de Babet, elle a 54 ans et elle rejoint Simon pour l’éternité.

Ce sont Louis Charles, 48 ans et Jean Antoine Cochet, 56 ans, les frères de Babeth, qui déclarent les décès à la mairie d’Eppes.

+ Simon FERY & Elisabet COCHET 28 janvier 1815

Pourquoi Simon & Babet sont ils décédés simultanément ?

Sont-ils morts d’une maladie due à la période hivernale… Ou bien à cause des calamités engendrées par la Campagne napoléonienne et par l’occupation ennemie tel le typhus qui faisait des ravages à cette époque ?

Je ne le saurai, sans doute, jamais…

Quoi qu’il en soit, découvrir la vie de ses ancêtres est toujours un moment particulier empreint d’émotion… Et ce fut le cas en recevant les deux actes de décès et en découvrant qu’ils étaient conjoints comme l’ont été Simon & Babet dans la vie… puis dans la mort !

 

 

 

 

Sources : actes de décès de Simon FERY & Marie Elizabet Cochet-                     Mairie d’Eppes

Image : Scène de la Campagne de France 1814 – toile d’Horace Vernet – XIXe siècle – Wikimedia Commons