#Généathème : Une photo… Un voyage…

Aujourd’hui, 26 septembre, a lieu la journée internationale #SaveYourPhotoDay.
Et dans le cadre du #Généathème de septembre, Sophie de la Gazette des Ancêtres nous propose de sauvegarder nos précieuses photos.

Aussi, je vous présente un cliché que j’ai reçu fin août. C’est Sylvie, une petite cousine paternelle qui me l’a transmis :

MARCELLE ALICE ANDREA MARLY
cliquer pour agrandir

Cette photo, format carte postale, a été prise à Paris, le 2 mars 1924.
Elle représente quatre jeunes personnes :
– Alice, 13 ans
– Marcelle, 22 ans
– Andréa, 25 ans, qui tient dans ses bras son fils, Pierre.

Les trois jeunes femmes sont les sœurs de mon père. La fratrie comptait 13 enfants, Alice étant la dernière. Elle était aussi ma marraine.
Marcelle et Andréa sont vêtues de noir, sans doute à cause du décès de leur mère survenue quelques mois plus tôt.

Andréa réside à Paris, à côté de la Gare de l’Est. Elle est mariée depuis 4 ans, au moment de la prise de la photo.
Alice et Marcelle habitent-elles encore en Picardie dans la maison paternelle ? Andréa les a t-elle hébergées le temps d’une visite ? Je l’ignore…

Pour revenir au contexte de la photo : j’imagine qu’elle a été prise lors d’une fête, d’une foire ou bien dans une baraque comme on en trouvait sur les grands boulevards parisiens car elle n’est pas signée.
La mise en scène est simpliste, mais elle invite au voyage : on imagine très bien le décor du premier plan représentant un biplan, puis mes tantes assises derrière tenant le carton avec leur bras et enfin le décor de fond uniforme. Sans doute était-il bleu afin de figurer le ciel ?
Mes tantes affichent un sourire timide, mais elles ont ainsi rêvé le temps d’un cliché car elles n’ont jamais pris l’avion durant leur existence.
Il faut se rappeler qu’à cette époque débute la grande aventure de l’aviation et que les congés payés n’existaient pas encore.

 

 

Sources : Photo – Collection personnelle

 

 

 

Objectif G10 !

Les généanautes apprécient les défis… De temps en temps, l’un deux lance une  bonne idée à suivre… Ainsi, Jimbo Généalogie est parti à la recherche de la G10 de son arbre, suivi par Yann.

Voilà un concept intéressant qui permet de faire une reconnaissance sur l’état des recherches de nos ancêtres.

Alors, ai-je atteint la Génération 10 ?

Les statistiques trouvés sur mon fichier Hérédis me renseignent sur le dénombrement d’ascendants ainsi que le nombre de générations trouvées :

IMG_1920
Cliquer pour agrandir

Etat des recherches :
Côté positif : J’ai trouvé tous mes aïeux jusqu’à la Génération 6, c’est à dire jusqu’à mes arrières-arrières-arrières grands-parents.

Ensuite, les investigations sont plus aléatoires bien qu’une branche remonte à la Génération 13.
Je profite de cette inspection pour faire un point sur chaque génération :

Génération 7 = 24 ancêtres sur les 64 théoriques.
Cependant, cette génération ne comptera que 62 personnes car mon Sosa 121, Clémence Euphémie, est une orpheline. J’ai raconté sa vie, ici
Et je n’ai pas trouvé mes Sosa 66 à 69, 72 à 79, 92 à 119 répartis dans l’Aisne, le Calvados, le Finistère et l’Ariège.
La tâche ne sera pas aisée car pour certains, je ne possède que le patronyme masculin. Les curés des paroisses concernées n’étaient pas diserts concernant les épouses, les mères…

Génération 8 = 22 ancêtres sur les 128 théoriques.
Evidemment, pas de miracle… Les maillons manquants s’additionnent…

Génération 9 = 20 ancêtres sur les 512 théoriques.
Bonne nouvelle… j’enregistre un implexe avec mes Sosa 490 et 491, Jacques VASNIER & Elisabeth HAMON qui sont également mes Sosa 492 et 493.
… J’aurai moins de recherches à effectuer !

Génération 10 = 8 ancêtres sur les 512 théoriques… L’objectif est loin d’être atteint !

Génération 11 = 4 ancêtres trouvés

Génération 12 = 4 ancêtres trouvés

Génération 13 = 1 ancêtre trouvé
Un petit bonus revanchard car j’ai enregistré ces ancêtres côté maternel pour les trois dernières générations…

Plus sérieusement, cette analyse me permet de recentrer  mes recherches.
Rien ne sert d’avancer avec tous ces manques… Je vais, donc, reprendre les générations une à une et tenter de les compléter.
J’établirai un état sur chaque couple de Sosa trouvé.

Et pour ne pas faire de jaloux, j’effectuerai le même travail sur l’arbre de Monsieur !

Et vous, avez-vous également atteint la Génération 10 ?

 

 

Juno Beach, hommage au Canada…

Cette semaine, je me  suis rendue aux Archives Départementales du Calvados à Caen.
Mes recherches effectuées, j’ai effectué un petit pélerinage dans la petite station balnéaire où j’ai passé mes 15 premiers étés : Bernières sur Mer !

Si la petite commune n’a guère changé, les stèles commémoratives célébrant le Débarquement ornent le paysage.
J’ai grandi autour de ces deux monuments et du blockhaus allemand  :FullSizeRender (1)IMG_1899IMG_1892Depuis, différentes plaques et un inukshuk ont été dédiés aux soldats morts :IMG_1893

IMG_1896IMG_1895 (1)IMG_1887C’est sur ce petit bout de littoral long de 9 km, entre Ver-sur-Mer et Saint-Aubin sur Mer, que la 3e Division d’Infanterie et la 2e Brigade Blindée Canadienne ont débarqué le 6 juin 1944 à 7h45 :

IMG_1919La plage Juno était défendue par des barbelés, quelques 14 000 mines, des mitrailleuses qui se trouvaient dans les propriétés en bordure de mer et les blockhaus.
A marée montante et à cause du mauvais temps, il s’avéra difficile de neutraliser les mines submergées et un tiers des barges de débarquement furent endommagées ou détruites à leur arrivée.

Juno fut l’une des zones les plus dangereuses pour les alliés.
Il a été estimé que les chances de survie des soldats canadiens de la première vague étaient de 50%.
Ainsi, une compagnie du régiment « Queen’s Own Riffles » perdit la moitié de ses effectifs sur la plage.
Avec l’arrivée du Régiment francophone de la Chaudière, les alliés neutralisèrent les défenses allemandes.
A 9h30, Bernières était libéré. A 11h45, le Général Keller installa son P.C dans cette maison :maison bernieresFullSizeRenderAujourd’hui, elle devenue la maison des canadiens :IMG_1898Parmi la 3e Division d’Infanterie se trouvaient plusieurs sections d’agents de liaison dont la particularité était de posséder une bicyclette.
Celle-ci devait leur permettre de progresser rapidement à travers la campagne à leur arrivée.
Cette stèle témoigne de leur passage :

IMG_1881Emouvant, ces petits hommages déposés par des visiteurs lors des cérémonies du 70e anniversaire du Débarquement en juin 2014 :FullSizeRender (2)FullSizeRender (3)Puis, je me suis rendue au cimetière militaire de Bény sur Mer à quelques lieues de Bernières.
C’est là que reposent plus de 2 000 soldats canadiens dont 19 non identifiés, un soldat français et quatre soldats britanniques.
Ces soldats sont principalement tombés au combat entre le 6 juin et le 18 juillet 1944, prise de la ville de Caen :IMG_1910IMG_1907IMG_1911Il existe un autre cimetière à Cintheaux/Bretteville sur Laize où sont enterrés la plupart des 5 500 canadiens qui ont donné leur vie lors du Débarquement en Normandie.
Mais, ils sont 45 000 à avoir perdu la vie lors de la Seconde Guerre Mondiale.

Parmi les civils, certains de mes ancêtres ont vécu le Débarquement, notamment ma Maman qui vivait à l’époque à Gray Sur Mer.

SOUVENONS-NOUS !

 

Sources :
Images : collection personnelle et normandie44.canalblog.com
Juno – L’assaut canadien – par Yann Magdelaine – OREP Editions