ChallengeAZ… Démission…

-Bonjour ! J’ai retrouvé ma bonne humeur légendaire…
Alors, qu’avons-nous avec la lettre D ?
Quoi ! Une Démission… Mais, qui démissionne ?


– Personne que tu connais !

La démission dont il s’agit est une énigme ou pour coller à la lettre du jour, une devinette !

Parmi les documents, que Philippe HANYS m’a envoyés, se trouve un extrait des registres des délibérations du Conseil Municipal de Gizy.
Les registres de délibérations municipales fourmillent de renseignements sur la vie de nos ancêtres.

Document Philippe HANYS – Gizy – Démission de Mr MARLY – 1949

En 1949, un certain Mr MARLY, garde-champêtre à Gizy, a donné sa démission à la commune.
Il ne peut s’agir de mon grand-père puisqu’il est décédé le 6 janvier 1942 à Athies-sous-Laon, un village voisin.
Il ne peut s’agir, non plus, d’un de ses fils car ils avaient quitté la commune bien avant la 2GM.

Alors, qui est ce Mr Marly ? Est-ce un collatéral ? Appartient-il à ma
parentèle ?
Les registres de recensement de population pourraient me renseigner…
mais, il me faudra aller les consulter sur place !

– Alors, c’est ça la généalogie ! Des questions qui restent sans réponse…
C’est bizarre !


– Oui, la généalogie demande de la patience. La quête est parfois longue pour évoquer la vie de nos ancêtres.

-Bien, je te laisse patienter… euh… chercher...
A demain, Miss Marple ! Hi, hi…





ChallengeAZ… Cartes postales…

-Bonjour, bonjour… Alors, que nous réserve la lettre C !
Oh, des cartes postales ! J’adore cela !
Sais-tu qu’autrefois, j’en recevais des quantités !

Aujourd’hui, ce n’est plus la même chanson

– Oh non… pas de jérémiades !
Profitons de ce moment pour apprécier cette promenade virtuelle dans le village de Gizy au début du XXe siècle.

Document Philippe HANYS – Gizy – L’abreuvoir – 1903
Document Philippe HANYS – Gizy – L’église côté ferme – 1905
Document Philippe HANYS – Gizy – La mare, Ferme du prieuré – 1905
Document Philippe HANYS – Gizy – Ferme du Prieuré – 1911
Document Philippe HANYS – Gizy – Mairie, Ecole, rue de la gare après 1918

-Que se passe t’il… tu es bien silencieuse ! Ce n’est pas dans tes habitudes !

-Je suis toute émue de voir ces images ! Cela me rappelle ma jeunesse ! J’en ai la larme au couvercle !
Tout cela me donne le vague à l’âme… besoin de solitude



« La nostalgie est la fiancée des bons souvenirs qu’on éclaire à la bougie ! »
(Grand Corps Malade)


– Tu cites Grand Corps Malade… Tu m’épates, tu m’épates…
A demain !

ChallengeAZ… Baptême & baptême…

Bonjour, bonjour… Alors, que nous proposes-tu avec la lettre B ?…
Tu fouilles encore dans les archives religieuses !

– Peux-tu être plus respectueuse, s’il-te-plait !

Parmi les documents que Philippe m’a confiés, il y a les tables des baptêmes en 1911.

Je découvre que André, mon père et son frère, Eugène Michel, ont été baptisés tous les deux, le 23 juillet 1911.
Curieux… quand on sait que papa est né en 1909 et mon oncle en 1910.

Document Philippe HANYS – Table Baptêmes Gizy 1911

Les actes de baptême étaient une source officielle avant la Révolution, mais avec les actes d’état civil, nous les oublions. Pourtant, ils contiennent des renseignements intéressants.
Philippe m’a fait parvenir les actes de baptême de mon père et de mon oncle…

Archives diocésaines SoissonsActe de baptême André MARLY
Archives diocésaines Soissons – Acte de baptême Eugène Michel MARLY

Surprise… je découvre qu’ils ont eu tous deux, les mêmes parrain et marraine.
Il ne peut s’agir que de leur frère René, né en 1903 (ce qui explique qu’il n’a pas signé l’acte car il n’avait que 7 ans) et de leur sœur, Germaine, née en 1895 car je ne recense qu’un René MARLY et une Germaine MARLY dans mon arbre.
Je suis très émue de posséder ces documents car ils représentent l’âme de la famille.

Je comprends mieux la complicité mutuelle entre Papa, mon oncle et leurs grandes sœurs.

????Soissons… Soissons… mais, il y a eu un évènement historique dans cette ville… Ma mémoire de vieille malle fait défaut… Je n’arrive plus à me souvenir !

-Tu veux parler de Clovis et de son fameux vase ! Qu’est-ce que cela vient faire dans mon histoire familiale !

– Un moment, s’il-te-plait… Je cherche dans le bredi-breda que tu me laisses .
Curieux, je ne le trouve pas


– Que cherches-tu ?

-Ton humour… apparemment tu l’as égaré !

-Méfie-toi que je ne prenne un vase à mon tour, ton couvercle n’y
résisterait pas !…


Rrro… Je plaisante !
Allez ! Je me tais jusqu’à demain ! Bonne journée !

ChallengeAZ… Abbé…

Bonjour ami lecteur ! Je suis la grand’malle aux ancêtres d’Evelyne et je vais la coacher tout le long du ChallengeAZ.
Mais, chut… elle ne le sait pas !

Vite, vite…Evelyne, presses-toi de soulever mon couvercle de vieille malle ! Mes douleurs me l’interdisent
Alors par quoi, commences-tu ?

A comme Abbé… Le challenge débute de manière spirituelle !

Cesse tes sarcasmes… Sinon je referme immédiatement ton couvercle !

Grâce aux archives, parfois originales, de Philippe HANYS (voir Avant-propos), je vais découvrir quelques pans de la vie de mes grands parents paternels et des habitants de Gizy.

Gizy est un village axonais qui se situe à environ 12 kms à l’est de Laon, dans un plaine propice à la culture des céréales.
Ses habitants se nomment les Gizyciens, Gizyciennes ou Gizyacois, Gizyacoises.
En 1906, le village recensait 610 habitants. Aujourd’hui, il recense environ 672 habitants.

Document Mairie de Gizy – Situation géographique

Un des personnages incontournable du village est le curé.
A Gizy, il s’agit de l’Abbé Charpentier, curé entre 1908 et 1924, qui a connu mes grands-parents et qui les a accompagnés dans les grands moments de leur vie.

Extrait document Philippe HANYS

Je te rappelle que je n’ai pas connu mes grands-parents et que je ne possède aucun document les concernant, hormis deux petits portraits.
Jules & Octavie ont vécu à Gizy entre 1907 et 1923 (année du décès de ma G.M).
Mais, mon grand-père y est sans doute demeuré jusqu’à son second mariage en 1928.
Ils ont eu 13 enfants et les quatre derniers, dont mon cher papa, sont nés à Gizy entre 1907 et 1911.

Fichier personnel Généanet

L’Abbé Charpentier tenait sa paroisse de manière organisée et rigoureuse comme le précise sa petite biographie.
Pour preuve, Philippe m’écrit : –
« Ce brave curé tenait à jour une liste des habitants, rue par rue,  afin de collecter «  au mieux «  les deniers du cultes ».

Avec ce registre, j’apprends que la famille a résidé Rue de la Gare (actuellement rue de la Poste) entre 1913 et 1914 et Grande rue, entre 1919 et 1922.
Elle n’a pas contribué aux deniers du culte en 1913, 1914 et 1919 et elle a offert 0,50 Fr en 1920,
0,50 Fr en 1921,
1,50 Fr en 1922.
Il n’y a pas eu de collecte de 1915 à 1918.

Document Philippe HANYS -Registre du denier du culte 1913-1914
Document Philippe HANYS -Registre du denier du culte 1919 à 1922

– Et bien dis-donc, félicitons l’abbé qui recensait ses ouailles et qui tenait une Sacrée comptabilité !

-Je te trouve bien irrévérencieuse !

Moi… mais non, voyons… !
Tu peux remercier l’Abbé Charpentier pour avoir tenu ce registre.

Sans cela, tu ne saurais pas où résidaient tes grands-parents.
A demain avec la lettre B

#ChallengeAZ… Avant-propos…

Psst… Evelyne ! C’est moi, ta grand’malle aux ancêtres, celle que tu utilises pour le #challengeAZ ! Il serait peut-être temps de m’ouvrir et de te mettre au travail, le 1er novembre approche !
Soulève le couvercle… Il fait noir là-dedans ! On n’y voit rien !
Et puis, quel désordre ! Comment veux-tu t’y retrouver entre les dizaines de #Généathèmes, les précédents
#ChallengeAZ, les recettes de #MaCuisineAncestrale et les #RDVAncestral, ces fameuses rencontres où les ancêtres attendent impatiemment qu’on leur donne la parole.
Pas étonnant que tu te plaignes auprès de tes amis généablogueurs en disant que ton neurone est en mode « off » !

-Oh, non !… Mon imagination me joue encore des tours, voilà que ma malle parle.

Oui, je te parle parce que tu me sembles inerte ! Qu’attends-tu pour rédiger tes
billets ! As-tu un thème, au moins ?


– Oui et non !

C’est une réponse de normand !

– Ha, ha, ha.. très drôle ! Non, c’est une réponse de Picard !
Il y a quelque temps, Philippe HANYS, passionné d’histoire et habitant à Gizy, le village de naissance de mon père m’a contacté via Ciel ! Mes aïeux.
Nous avons échangé par courriels et il m’a confié plusieurs archives sur la commune.
Avec son autorisation, je pense les présenter lors de l’édition 2020 du #challengeAZ… J’ignore encore si je couvrirai toutes les lettres, mais je vais essayer !
Contente…!

Oui, il n’y a plus qu’à… ! Et laisse aller ton imagination !… Tu verras, tout ira bien…! Bon, je me tais, mais je reviens le 1er novembre pour te lire !

-C’est cela ! A bientôt !



La fillette et la comète…

Dessin de la comète de 1811, par Mary Evans – vaonis.com


Le #RDVAncestral est un projet d’écriture, ouvert à tous, qui mêle littérature, généalogie et rencontres improbables avec nos ancêtres.

Nous sommes en septembre 1811 et j’ai rendez-vous avec mon Sosa 19, Ursule Adélaïde BRASSELET en Picardie.

Je l’aperçois alors qu’elle quitte la maison de ses parents, Jean-Baptiste, scieur de long et Geneviève LAMBERT à Brayes-en-Laonnois, un petit village axonais.

C’est une fillette âgée de 7 ans, aînée d’une fratrie de trois enfants. Geneviève, leur mère, est décédée, il y a un peu plus d’un mois, le 16 août.
Ursule Adélaïde a beaucoup pleuré mais, on lui a dit qu’elle avait atteint l’âge de raison… Donc, à présent, elle doit sécher ses larmes et elle doit travailler.

Ursule Adélaïde, descendante de vignerons et de tonneliers, est placée comme domestique.

– Bonjour… me permets-tu de t’accompagner un moment, lui dis-je doucement.

Elle me regarde et je lis dans ses yeux tant de tristesse que les miens se remplissent de larmes. Je fais un gros effort pour les retenir.
Elle est encore si petite, si frêle…
Nous marchons côte à côte, silencieuses, sous un soleil de plomb.
Nous traversons les coteaux recouverts de vignes où les raisins gorgés sont pleins de promesse.

Je fouille dans mon sac et sors des petits gâteaux.
– C’est moi qui les ai confectionnés ! dis-je en souriant
En, veux-tu ?
Ursule Adélaïde accepte mon cadeau et mange en m’observant… Peu à peu, elle semble moins réservée.
– Comment t’appelles-tu, dit-elle en croquant un biscuit ?
– Je m’appelle Evelyne… Je viens de loin, de très loin… Nous sommes parentes…
Je sais que tu as du chagrin et que ta maman te manque énormément… J’aimerai tant t’aider et te voir sourire.

Nous marchons longtemps en faisant connaissance et nous arrivons, à la nuit tombée, devant la maison des maîtres d’Ursule Adélaïde.
Au-dessus de nos têtes, Vénus, l’étoile du berger scintille et des milliers d’autres étoiles brillent peu à peu… Tout à coup, une comète traverse la voûte céleste traînant, derrière elle, sa longue chevelure lumineuse.

Ursule Adélaïde glisse sa main dans la mienne et la serre.
– N’aie pas peur ! Tu ne crains rien ! Regarde, c’est magnifique, lui dis-je, éblouie.
C’est une grande chance de voir un si beau spectacle !

Autour de nous, les adultes sont moins enthousiastes. Superstitieux, ils voient dans cette bizarrerie un mauvais présage annonciateur de calamités… sans doute la fin du monde !

Je les rassure :

– Non, ce n’est pas la fin du monde… Il s’agit simplement d’un phénomène astronomique !
En mon for intérieur, je pense :
-Sinon, je ne serai pas là à écrire ce texte…

Je regarde Ursule Adélaïde tendrement. Notre rencontre s’achève tandis que la comète disparait dans la nuit. En guise d’adieu, je lui confie un secret:

– Quand tu auras de la peine, regarde un ciel étoilé ! Chaque étoile est l’âme d’une personne que nous avons aimée. Ta maman est parmi ces étoiles et veille sur toi !

Courageuse et rassurée, Ursule Adélaïde me sourit, m’embrasse et s’éloigne.
Je la regarde entrer dans sa nouvelle maison tout en songeant à sa vie future.

Jean-Baptiste, son père, se remariera et aura trois autres enfants dont deux mourront en bas âge.
Le 27 octobre 1829, âgée de 24 ans, Ursule Adélaïde épousera Etienne André COULON, Sosa 18, un berger tisserand. Ils auront quatre enfants.
Jean-Baptiste décédera, deux ans plus tard, en 1831.
Ursule Adélaïde rejoindra les étoiles à 69 ans, le 27 octobre 1873, à Samoussy (02).

A leur tour, les vignes des coteaux laonnois disparaîtront avec la Première Guerre Mondiale.

En attendant, demain, les raisins seront récoltés, le vin coulera à flot… Ce sera un bon cru !
1811 restera dans les annales comme une année viticole exceptionnelle autant en quantité qu’en qualité en Europe.

La Grande comète de 1811 (C/1811 F1) est une comète qui fut découverte par Honoré Flaugergues, astronome amateur et juge de paix, à Viviers en Ardèche, le 25 mars 1811. Visible pendant 9 mois à l’œil nu, et 17 mois avec instruments, elle est restée associée à une année d’excellents vins  en Europe.
Elle est aussi nommée la comète de Napoléon.
En Europe, les caractéristiques extrêmement spectaculaires de la comète ont profondément marqué les contemporains. Sa conjonction avec une vague de chaleur inédite a suscité des inquiétudes de fin du monde, dont on trouve des échos dans la littérature de l’époque, même beaucoup plus tard, et dans des ouvrages aussi inattendus que par exemple la Physiologie du goût de Brillat-Savarin, pourtant publiée seulement en 1825, soit 14 ans plus tard. Par la suite, Léon Tolstoï la décrit dans Guerre et Paix comme un présage de mauvais augure.
(Source : Wikipédia.fr)

La mort de Charles NOIRON…

Eglise Mortiers – Image Mireille Grumberg – Communes.com

A l’occasion du #SalonVirtuelGenealogie, Geneatech propose un jeu, le #Defi2706 . Il s’agit de raconter en #100mots, un événement de notre généalogie qui s’est déroulé un 27 juin
Je relève le défi… Et en 100 mots, je vous raconte le décès de Charles NOIRON, Sosa 168 :

Ce vingt-sept juin mil sept cent soixante-dix (27/06/1770) à Mortiers, petit village du Laonnois, dans l’Aisne, la cloche de l’église sonne le glas.
La nuit dernière, l’Abbé Mignot a assisté Charles NOIRON, mourant, et, lui a administré les saints sacrements.
Âgé de quarante-huit ans, valet de charrue chez Antoine THOMAS et veuf de Marie MORET, Charles s’est éteint vers minuit et demi.
Il est inhumé en présence de ses quatre enfants, de ses parents et amis.
Jean-Charles, son fils aîné, manouvrier ; Jacques RICHE, son beau-frère, manouvrier et Pierre MORET, tisserand, son oncle, signent l’acte.

Sentiments, Raison & Sorcellerie…

La vie de nos ancêtres était parfois abracadabrantesque… comme le montre cette découverte.

Hier, je publiais sur Twitter cette archive insolite, trouvée sur Généanet, dans le Dictionnaire historique, généalogique et géographique du département de l’Aisne.
Cette trouvaille m’interpella et je poussais la curiosité à consulter le registre paroissial d’Erlon à l’année 1774 pour voir si le curé y avait relaté l’histoire… Mais, pas un mot !…

Les généablogueurs ne sont pas avare d’aide pour les recherches et @AliénorMarie me susurra de consulter l’Esprit des journaux -recherche de livres 1774.
C’est en cherchant cet Esprit que j’ai trouvé plusieurs autres encyclopédies qui relataient cette histoire à grand renfort de détails.
Il faut croire que cette dernière a fait grand bruit durant le siècle des Lumières sur les croyances de nos ancêtres.

Le maître-chirurgien, Mr Dolignon, qui assista, ébaubi, à la naissance des quatre grenouilles raconte, ici, sa vérité dans une lettre adressée à son supérieur :

Il est à remarquer que Mr Dolignon, a fait preuve de beaucoup de courage pour visiter le « gouffre infernal » d’où sont sortis « les nouveaux nés ».
Catherine Berna, l’effrontée vraisemblablement peu saine d’esprit a été enfermée, et Nicolas Simon, le pauvre bougre soupçonné de sorcellerie, a eu la vie sauve… mais de justesse et en s’enfuyant.

Entre superstitions et sorcellerie, raison et sentiments, nos ancêtres semblaient vraiment crédules.

Cependant une question me taraude : je me demande pourquoi aucune fille à marier n’a osé embrasser les grenouilles pour les voir se transformer en « prince charmant »…
Ben quoi ?… 🐸

Sources :
Livres Google : Courrier du Bas-Rhin 1774

Mes ancêtres de Noël…

Sur une idée de Sophie Boudarel, @gazetteancetres de raconter ses #SosaNoel et après ce jour de fête en famille… le calme revenu, je recherche mes ancêtres de Noël.
A vrai dire, aucun ne s’appelle Noël mais, mon arbre compte 5 événements qui ont eu lieu un 25 décembre.

En Auvergne, à Saint-Géron (43), le mardi 25 décembre 1736 naît Jean CHAZAL. Il est le n° 3 sur 7 des enfants de Jean dit Madias & Marie BARBIER, Sosa 320-321 de Mr. Sa vie sera courte car il décède à peine âgé de 25 ans, muni des sacrements, le 15 avril 1762.

En 1753, à Marcy-sous-Marle dans l’Aisne, le 25 décembre est synonyme de deuil… Marie Jeanne BERTRAND, Sosa 191, décède à l’âge de 33 ans.
Née le 20 avril 1720 à Autremencourt, elle est la fille de Jean & de Elisabeth Brizet. Elle épouse Pierre Tellier (Tillier), Sosa 190, valet de charrue, le 28 janvier 1841.
Marie-Jeanne, leur première fille et Sosa 95, naît le 28 mars 1742.
Agnès Félicité, sa sœur, arrive au monde, le 20 mars 1753, mais elle ne connaîtra pas sa maman.

Retour en Auvergne, quelques années plus tard, à Léotoing (43), le 25 décembre 1809 voit la naissance de Pierre ACHON. Il est le troisième enfant sur huit de Géraud & Anne MENIAL et l’arrière petit-fils de Jacques & Jeanne ANDRIEUX, Sosa 64-65 de Mr.
Pierre est cultivateur et épouse Jeanne SOULALIOUX, le 23 juillet 1856. Pour l’anecdote, sa date de naissance est erronée sur l’acte de mariage et est renseignée : 23 janvier 1809.

La dernière naissance de mon arbre célébrée le jour de Noël est celle de Stéphanie Louise WALLON, née le 25 décembre 1860 à Athies-sous-Laon dans l’Aisne. Elle est le première enfant sur quatre de Jules Victor & Octavie Louise MEREAUX, Sosa 10-11.
Stéphanie Louise épouse Amable Alfred MOREAUX, le 19 mai 1883. Tous deux manouvriers, ils ont onze enfants.
Stéphanie Louise décède le 6 juin 1948 à Laon. Elle a 87 ans.

Pour terminer ce billet… Jouez bombardes, raisonnez binious… car on célèbre un mariage en Bretagne. Le 25 décembre 1813 à Irvillac dans le Finistère, Anne BILLAND épouse Alain HELEQUET.
Anne est le n° 6 sur 8 des enfants de Guillaume & Anne GUILLOU, Sosa 116-117.


Sources :
Archives Départementales Aisne
Archives départementales Haute-Loire
Cercle Généalogique du Finistère
Image : Pixabay.com
















#ChallengeAZ… Zigouillée…

Dans mon cabinet de curiosités, il y a des faits-divers !
J’aime rechercher, dans la presse ancienne, les anecdotes sur la vie de nos ancêtres… anecdotes qui pigmentent notre généalogie.
Mais, le fait-divers dont il est question dans ce billet est noir. C’est un drame… un drame de la jalousie !
L’histoire se passe le 15 mai 1906 à Lille :

J’ignore si René a été condamné ou pas mais, Généanet m’indique qu’il s’est remarié le 7 janvier 1907 à Saint-Aubin-le-Vertueux (cela ne s’invente pas) dans l’Eure et qu’il y est décédé le 25 novembre 1959 à l’âge de 80 ans. Il était agriculteur et n’a pas eu d’enfants.

Je me passerai de tous commentaire… Mon billet n’a pas pour but de juger !
J’imagine que René a fait, avec sa conscience, le reste de sa vie…

Au fait, j’ai omis de préciser que René était un descendant à la sixième génération de Charles NOIRON et de Marie MORET, Sosa 168 -169. 😢

Et c’est le clap de fin de ce #ChallengeAZ, je referme mon cabinet de curiosités en souhaitant que vous avez apprécié les bizarreries de ma généalogie !


Sources:
Généanet.org
Retronews : Le Réveil du Nord 15/05/1906
Image gratuite Pixabay.com