En attendant Noël-2…

La boule du jour se souvient des noëls d’autrefois en Champagne Ardennes, un temps où l’on se nourrissait de gaufres.

Création Canva

En cuisine, Ma Cuisine Ancestrale se souvient vous avoir raconter l’origine des gaufres...
Hum… la tentation est trop forte !

Création Canva

Devinez qui mangera le ramédon ?
A demain pour la troisième boule !

Sources :
Les traditions de Noël -linternaute.com
Images : collection personnelle

En attendant Noël-1…

Aujourd’hui, nous entrons dans l’Avent… Vingt quatre jours d’attente et de
désir … Patientons avec ce calendrier qui propose de (re)découvrir les traditions régionales de cette période.
Noël plante le sapin dans la maison tout brillant de lumière et nous raconte son histoire :

Création Canva


Création Canva


Le roi des forêts est paré… il est temps de passer en cuisine pour nous réconforter avec de délicieux biscuits :

A demain pour découvrir les mystères de la seconde boule.

En attendant Noël…

Création personnelle CANVA

Cette année, je n’ai pas participé au #ChallengeAZ… donc pour me faire pardonner et vous faire aimer attendre Noël, je vous offre un délicieux calendrier de l’Avent avec des boules décoratives.
Du 1er au 24 décembre, vous y découvrirez les traditions régionales liées à cette période… Sans oublier Ma cuisine Ancestrale qui vous proposera quelques recettes… de quoi satisfaire la gourmandise de chacun.

Mais avant de décorer le sapin, j’ai une question à vous poser : savez-vous ce qu’est l’Avent ?

Contrairement au calendrier qui débute le 1er décembre, la période de l’Avent débute le quatrième dimanche avant Noël, cette année, ce sera le 3 décembre.
Le mot « Avent » ne veut pas dire « avant Noël ».

Il provient du latin « adventus » qui signifie « venue, avènement ».
On l’employait autrefois en latin pour désigner l’arrivée du Christ.
L’Avent est donc le temps liturgique précédant la fête de Noël, où les chrétiens se préparent à célébrer la naissance de Jésus lors de la messe de minuit, le 24 décembre. Ce temps de préparation est marqué par la symbolique de l’attente et du désir.

Ce calendrier sera donc motivé par l’attente, le désir et la gourmandise… Rendez-vous demain pour percer les mystères de la première boule.


Sources :
Origine Avent : le jour de seigneur.com
Image : collection personnelle

#MaCuisineAncestrale… Le gâteau nantais…

Collection personnelle

Depuis le premier novembre et jusqu’à la fin du mois, plus de 70 participants ont pris part au renommé #ChallengeAZ initié en 2013 par Sophie Boudarel de la Gazette des ancêtres, puis repris par la dynamique équipe de Geneatech.

Pour célébrer le dixième anniversaire de cet évènement et afin d’encourager les challengers, Ma cuisine Ancestrale propose un dessert, symbole de la ville de Nantes et appartenant à la famille des gâteaux de voyage (une succulente manière de nous évader)

Plusieurs légendes seraient à l’origine du gâteau nantais… la plus connue parle d’un gâteau né avec le commerce triangulaire qui s’effectuait au départ du port de Nantes, vers le continent africain et les Antilles, au XVIIe siècle.
Ce gâteau aurait été créé en 1820 par un certain Mr Rouleau, maître fouacier dans le quartier Saint-Clément, en utilisant du sucre de canne et du rhum des Antilles.

Un autre récit l’associerait aux biscuits :
Lors de leurs voyages en mer, les marins transportaient des biscuits, des gâteaux cuits deux fois (bis-cuits) pour les garder plus longtemps.
Mais, les marins ne parvenaient pas à les avaler parce qu’ils étaient trop desséchés et que leurs dents étaient affaiblies ou cassées à cause du scorbut. Alors, pour pouvoir les consommer, ils les trempaient dans du rhum.

Tombé dans l’oubli au fil du temps, le gâteau nantais a été remis au goût du jour en 1910 par la Biscuiterie LU (mes cousins) qui l’a fabriqué jusqu’aux années 1970.

A vous tous qui nous faites voyager avec vos billets, Ma Cuisine Ancestrale vous embarque, à son tour, sur les océans et les iles sous le vent avec la recette :

Création personnelle CANVA (cliquez pour agrandir l’image)
Collection personnelle

et vous insuffle des ondes positives et gourmandes pour terminer allègrement ce #ChallengeAZ !
Et en attendant notre prochain rendez-vous, régalez-vous ! Moi, c’est déjà fait !


Sources :
Origine et recette : www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2019-08-05/le-gateau-nantais-un-dessert-de-marin-entoure-de-legendes
Images : collection personnelle

Le cuisinier de Monsieur le Baron et les macarons d’Amiens…

Le #RDVAncestral est un projet d’écriture, ouvert à tous, qui mêle littérature, généalogie et rencontres improbables avec nos ancêtres.
Et surprise, en octobre, #MaCuisineAncestrale s’invite aussi dans l’histoire !

A.D Aisne -8 FI 538

Nous sommes au 18e siècle et je marche dans la campagne axonaise quand au détour d’un chemin, j’aperçois un château et ses dépendances. Plus loin sur la colline, un moulin à vent déploie ses grandes ailes et veille sur la bâtisse.
Je m’arrête quelques instants pour profiter de ce décor bucolique.

– Je suis enfin arrivée, pensé je…

Je n’ose croire que je vais entrer dans cette riche demeure appartenant à Charles David de Proisy, Baron d’Eppes et Vicomte d’Amifontaine
Certes, je ne pénètre pas dans ce lieu par la grande porte mais par une petite… celle des cuisines.
Aujourd’hui, j’ai rendez-vous avec Jean-François FERAND, le frère aîné de Gérard, mon Sosa 68.
Jean-François est né ici même et, au fil du temps, il est devenu le cuisinier de Monsieur le Baron.

Je franchis le pas de la porte et me trouve face à une petite armée où chacun joue un rôle déterminé : on pèle, on épluche, on coupe, on tranche, on flambe, on rôtit, on garnit, on dresse des plats… La chaleur, le bruit et les effluves me saisissent et m’étourdissent..

Bien que très occupé, Jean-François me salue… Je lui rends sa politesse.

Ainsi, tu appartiens à ma parentèle, me questionne-t-il

-Oui… répondis-je…
Je suis une descendante de votre frère… Comme vous, j’aime cuisiner !

Cela tombe bien, ce soir, Mr le Baron reçoit et j’ai besoin de petites mains…
Tu vas nous aider… Que sais-tu faire ?


– Commandez et j’exécuterai, affirmé je… sans ciller.
Ainsi dit, ainsi fait !
Je rejoins la brigade et le chef ordonne…
– Eh bien, j’ai besoin de biscuits… As-tu quelque chose à me proposer ?

Je réfléchis quelques instants…
– Connaissez-vous les macarons d’Amiens, lui dis-je ?

Jamais entendu parler, rétorque-t-il

– Les macarons ont été introduits par les cuisiniers italiens de Catherine de Médicis et sont devenus au XVIe siècle une spécialité culinaire d’Amiens, intégrant des amandes « Valencias » venant d’Espagne, via les Pays-Bas espagnols.
Le macaron d’Amiens connaît aujourd’hui un succès certain en France, comme en témoigne le Grand Prix de France des Spécialités régionales obtenu en 1992, lors du Salon international de la Confiserie.

Très bien, maintenant que tu m’as donné une leçon d’histoire… Exécution ! Réalise-moi ces gâteaux.

J’ajuste mon tablier, je sors ma petite fiche Canva et je commence la fabrication des biscuits.
Je n’ai pas droit à l’erreur… Je suis observée !

Création personnelle CANVA

Collection personnelle

Collection personnelle

Il faut que j’adapte ma façon de faire à l’époque mais, le défi me plait.
Les macarons sont enfin cuits et Jean-François goute l’un d’eux.
La petite lueur dans ses yeux m’indique qu’il apprécie.

– Je pense que Monsieur le Baron prisera, assure-t-il
Je les servirai avec une crème à l’italienne.
Si tu veux bien me confier ta recette, je la conserverai précieusement et tairai d’où elle me vient.

Cette confidence me surprend tant elle est inattendue…
C’est le monde à l’envers ! D’ordinaire, c’est moi qui recherche les recettes d’autrefois.
J’accepte à condition d’échanger avec sa recette de crème.
Jean-François sort un vieux grimoire… Je saisis discrètement mon téléphone et photographie la fameuse recette :

Extrait « Le Cuisinier roïal et bourgeois »
par François Massialot ( 1660-1739) -Site Gallica BNF

Jean-François y appose sa signature :

Je le remercie pour ce cadeau que je réaliserai à l’occasion.
Notre rencontre prend fin… Il est temps pour moi de rebrousser chemin.
Je salue chaleureusement Jean-François .
– J’ai été ravie de vous rencontrer. Je ne vous oublierai pas… lui dis-je.

– Moi non plus… Et surtout ne perds jamais de vue qu’on ne cuisine bien que si on aime les gens, mais cela, il me semble que tu l’as compris, me confie-t-il.

Je souris… Un dernier geste de la main… et me voici revenue au 21e siècle.

Avec ce billet, je tiens ma promesse… Mes pensées vont vers Jean-François, le cuisinier de Monsieur le Baron et cela tombe à point nommé car aujourd’hui, 20 octobre, nous célébrons la « Journée Internationale des Cuisiniers » !

Et comme chaque mois avec #MaCuisineAncestrale, nous vous disons : Régalez-vous ! Nous, c’est déjà fait !

Côté Généalogie :
Jean-François FERAND (FERIN) est né le 22 décembre 1719 à Eppes dans le château du Baron d’Eppes et a été baptisé le 30 décembre 1719.
Il est décédé à la grille dudit château, le 21 décembre 1778, à 58 ans.
Il est le fils aîné de Jean & de Marie MALIN, mes Sosa 136 et 137.
Je ne lui connais aucune union, ni aucune descendance.

Fichier personnel



Sources :
Recette crème à l’italienne : Le cuisinier roïal et bourgeois – François Massialot ( 1660-1739)
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k108571q/f234.item#
Recette macarons d’Amiens :

https://www.europe1.fr/culture/quils-soient-classiques-ou-damiens-decouvrez-lhistoire-des-macarons-4035614
Image en-tête : A.D Aisne – 8 Fi 538 – chateau de Coucy-les-Eppes. (1860)
Image recette et photos : collection personnelle

Photo cathédrale d’Amiens : Office tourisme d’Amiens

Au feu !…

Le #RDVAncestral est un projet d’écriture, ouvert à tous, qui mêle littérature, généalogie et rencontres improbables avec nos ancêtres.

Image par Hans de Pixabay

C’est un terrible drame qui se trame pour ce #RDVAncestral…

Nous sommes le 31 août 1793 à Pargny-Filain, un village axonais de 265 âmes.
L’été est caniculaire et sec… Il fait 38°4 à Paris.

Malgré la chaleur, chacun vaque à ses occupations.
J’accompagne Claude BRASSELET, un des fils de mes Sosa 152 et 153, Claude & Marie Catherine BOCASSIN, mener ses bêtes paitre en dehors du village.
Les heures s’égrènent lentement sous la chappe de plomb lorsque tout à coup, nous entendons résonner les cloches… c’est le tocsin qui retentit !

Nous abandonnons les animaux et courrons à travers champs. Lorsque nous arrivons aux abords du village, des flammes montent vers le ciel ! Le village est en feu.
Les habitants courent dans tous les sens à la recherche d’eau… On évacue les maisons… on libère les animaux… On crie… C’est la panique générale !

Claude, lui, ne pense qu’à une chose : retrouver sa femme au milieu de cet affolement.
Marie Gabrielle FERTON et lui sont mariés depuis trente ans. Et ce matin, comme tous les autres matins, Claude l’a laissée seule effectuer ses tâches ménagères.

Le temps presse… les maisons brûlent les unes après les autres, la fumée intoxique, pique les yeux et les gorges.
Claude a beau cherché et appelé… il ne trouve pas Gabrielle.

La fin du jour arrive puis, la nuit s’installe… Le désespoir envahit Claude… Gabrielle a bel et bien disparu ! Le coeur serré, je le rassure comme je peux.

Le 1er septembre, au petit matin, les villageois désemparés constatent les dégâts : 63 maisons dont 50 habitées et des bâtiments annexes se sont consumés.
Accompagné de son fils et de ses voisins, Claude arrive devant son habitation entièrement détruite. Là, c’est la consternation !

Au milieu, des cendres et des fumeroles, Gabrielle est allongée sur le sol, son corps brûlé vif et presque entièrement calciné.

Marie Gabrielle et Marie Suzanne GENOUILLE, une voisine, sont les victimes de cette tragédie.


AD AISNE PARGNY-FILAIN 5Mi0265 – 1793 1812 Vue 15 et 16

Marie Gabrielle avait 58 ans. Elle fait partie de ma parentèle et sa mort ainsi détaillée m’a bouleversée.

Nos découvertes généalogiques sont parfois effrayantes, implacables et
cruelles, n’est-ce pas !

Sources :
AD AISNE PARGNY-FILAIN 5Mi0265 – 1793 1812 Vue 15 et 16
Image Pixabay
Météo : Prevision-meteo.ch/almanach/1793

#MaCuisineAncestrale… Les cuggiulelle de Balagne…

En septembre, Ma Cuisine Ancestrale profite encore des beaux jours pour se rendre en Corse et visiter la Balagne dans le nord de l’ile.
Loin des rivages, la Corse intérieure dissimule des vallées secrètes, des forêts millénaires et des hautes maisons de pierres grises.
Ces lieux conservent une vieille tradition culinaire, une tradition qui demande du temps, celui de la transmission orale, celui des gestes que l’on répète et celui du secret que l’on garde.
Parmi ces traditions, il en est une qui charme Ma Cuisine Ancestrale, celle des petits biscuits secs appelés cuggiulelle, cuggiole ou cujuelle selon les villages et les familles.

Autrefois, ces biscuits étaient cuits dans le four à pain communal et aujourd’hui, encore, les boulangers les vendent au poids.
On parle souvent des cuggiulelle de Zilia juste à côté de Calenzana, c’est là que la recette serait née.

Composition personnelle CANVA
Collection personnelle

Ces biscuits se dégustent volontiers avec un café, un thé ou pour les plus hardis avec un petit verre de grappa.

Le secret : les cuggiulelle sont très simple à réaliser et les ingrédients peu nombreux, donc il est nécessaire de les choisir avec soin.

Ces gâteaux sont, également, dans l’air du temps puisqu’ils sont végans ne contenant ni beurre, ni œuf… de quoi satisfaire chacun !

Alors, en attendant notre prochain rendez-vous, régalez vous ! Moi, c’est déjà fait !

Sources :
Origine et recette : les renards gourmets – www.renardsgourmets.com
Photos : Collection personnelle

Les sept frères…

Les sept sœurs – M45-Les étoiles au vent-Astronomie en Vendée


Cet été, j’ai dévoré la saga familiale : « Les Sept sœurs » écrite par Lucinda RILEY. J’ai été emportée par la lecture des huit livres que constitue cette histoire hors du commun.
Tout y est : la famille, des destins à la recherche de leurs racines sur les cinq continents, des secrets, du mystère, des histoires d’amour et de vengeance… le tout enrubanné d’un savoureux mélange de réalité, de légende mythologique et d’astronomie… Bref, j’ai adoré !

Cette lecture a été si prenante que je me demandais s’il existait une famille avec sept filles dans ma généalogie… Nos ancêtres ont eu beaucoup d’enfants mais il est rare de trouver uniquement des filles… ou des garçons.
Et oh, surprise mon arbre détient une sororie de cinq filles et une fratrie de sept garçons ; aucune dans l’arbre de Mr.

Voici l’histoire bien modeste de ces sept frères et tout commence avec leurs parents :
Jean-Jacques FOUQUES et Marie Françoise LESIEUR sont mes Sosa 240 et 241 à la huitième génération.
Jean-Jacques est né le 31 mai 1766 à Ifs dans le Calvados (14). Il est le quatrième des dix enfants de Jacques dit Belle étoile marié à Marie Magdeleine PAGNY.
Père et fils sont bouchers.
Marie Françoise est née le 10 mai 1772 à Soliers (14). Elle est la seconde des quatre enfants de Nicolas, cultivateur et de Marie Catherine Thomasse DUCELIER.
Jean-Jacques et Marie Françoise se marie le 23 novembre 1790 à Soliers(14) au moment de la Révolution française. Il a 24 ans et elle a 18 ans. Installés à Soliers, ils auront sept garçons :

Signature Jean-Jacques FOUQUES Sosa 240

Augustin, leur fils aîné, nait le 27 janvier 1792 à Soliers alors que le pays fait sa Révolution.
A 26 ans, il épouse Marie Anne LE DRESSEUR, une dentellière de 21 ans, le 20 novembre 1818 à Soliers. A ce moment-là, la France paie sa dette aux vainqueurs de Napoléon 1er pour prix de sa libération mettant un terme au 1er Empire.
De son côté, Augustin devient boucher comme son père et son grand-père.
Je lui connais deux enfants : Augustin Isidore, né en 1816, hors mariage mais reconnu et légitimé lors de ce dernier et Joséphine Armendine née en 1832.
Augustin décède le 21 avril 1865 à 73 ans à Bretteville-L’Orgueilleuse (14) tandis que le pays et notamment Paris connaissent une profonde transformation grâce au baron Haussmann.

Signature Augustin FOUQUES

Jean-Jacques, leur second fils, naît le 27 pluviôse An 2 (15 février 1794). La Terreur plane en France. Elle fait 16 594 victimes de mars 1793 à août 1794, pour 500 000 arrestations. Les trois quarts sont exécutés au terme de la loi martiale applicable dans les départements insurgés.
Jean-Jacques, lui, n’est pas boucher mais boulanger.
Il est le premier à se marier puisqu’à l’âge de 19 ans, il épouse Thérèse « Adélaïde » DUCELIER, âgée de 16 ans, le 12 mai 1813 à Soliers pendant que Napoléon bataille contre l’Allemagne où il sort victorieux à Lützen et de Bautzen.
Le couple a trois enfants.
Jean-Jacques décède le 11 avril 1865 à 71 ans, dix jours avant son frère aîné.

Signature Jean-Jacques FOUQUES

Victor, leur troisième fils, naît le 18 Messidor An 5 (6 juillet 1797) à Soliers. Le même jour, un ouragan dévaste Annecy.
Victor a exercé les métiers de garçon boulanger et de marchand épicier à Elbeuf (76)
Il est le dernier de la fratrie à se marier puisqu’il a 58 ans lorsqu’il épouse Rosalie Prudence THOMAS, épicière et veuve de 37 ans, le 18 juin 1856 à Caudebec-Lès-Elbeuf (76), alors que le pays célèbre le baptême du prince impérial Louis-Napoléon à Notre-Dame de Paris.
Victor décède le 18 avril 1867 à 70 ans à Caudebec sans descendance.

Signature Victor FOUQUES

François Adargiste, leur quatrième fils, naît le 8 Ventôse An 9 (27 février 1801) à Soliers. Le même jour, Bonaparte écrit au tsar Paul 1er sur « l’arrogance et l’insolence » des anglais.
François Adargiste s’installe à Rouen (76) où il est également boulanger.
Il se marie deux fois :
La première fois, le 10 juillet 1838 à Rouen avec Marie Marguerite DELAHAYE , couturière. Il a 38 ans et elle 26 ans.
Marie Marguerite décède deux ans plus tard en 1841 .
La seconde fois, le 8 décembre 1845 à Bosc-Roger-sur-Buchy (76) avec Adélaïde Désirée GUERARD, une ménagère de 30 ans.
Pendant ce temps, Victor HUGO a commencé la rédaction de son roman social « Les Misérables ».
J’ignore si François Adargiste a eu des enfants issus de ses deux mariages.
Il est décédé chez Auguste GUERARD, son beau-frère, le 23 août 1866 à Brémontier-Merval (76) à l’âge de 65 ans où il est dit « rentier » alors que dans le pays une circulaire met en place le Certificat d’études scolaires dans les écoles.

Signature François Adargiste FOUQUES

Jacques Aimé Marie, leur cinquième fils, est mon Sosa 120. Il est né le 9 floréal An 12 (29 avril 1804) à Soliers tandis que le Consulat vit ses derniers instants au profit du 1er Empire.
Jacques Aimé Marie est l’amoureux coquin de la bande mais lorsqu’on se prénomme « Aimé », tout est pardonné.
Il suit les traces de son père et de son frère aîné en devenant également boucher.
Le 6 mars 1828 à Mondeville (14), âgé de 23 ans, il épouse Clémence EUPHEMIE, Sosa 121, une orpheline de 19 ans, en reconnaissant et légitimant leurs quatre premiers enfants… Et bien oui, ils ont célébré Pâques avant les Rameaux !
Leur famille comptera aussi sept enfants (quatre garçons et trois filles).
Jacques Aimé Marie est le plus jeune de sa fratrie à mourir puisqu’il décède à l’âge de 35 ans, le 28 mai 1839 à Mondeville (14).

Signature Jacques Aimé Marie FOUQUES
Sosa 120

Jean Baptiste, leur sixième fils, nait le 30 juin 1809 à Soliers tandis que la veille Napoléon 1er a nommé Joseph FOUCHE au ministère de l’intérieur.
Jean Baptiste, lui, exerce le double métier de cultivateur et de boucher.
A 34 ans, il épouse Euphémie Cunégonde RICARD, une dentellière de 33 ans, le 4 février 1844 à Frénouville (14)
Je leur connais deux enfants.
Jean-Baptiste décède à l’âge de 64 ans, le 15 mars 1873 à Soliers. Quelques jours, plus tard, MAC MAHON est élu président de la République.

Signature Jean-Baptiste FOUQUES

Jacques Irma, leur dernier et septième fils, naît le 15 janvier 1816 à Soliers. Cette année-là est nommée « l’année sans été » à cause de l’éruption du volcan indonésien Tamboura. C’est l’une des plus violentes du millénaire avec de multiples conséquences en France et dans le monde.
Jacques Irma est resté célibataire et n’a pas eu de descendance.
Il est dit « rentier » lors de son décès, à 49 ans, le 27 janvier 1865 à Caen (14), trois mois avant Augustin et Jean-Jacques, ses frères aînés… Une bien triste année que cette année-là !
Je n’ai trouvé aucun document spécifiant sa profession et sa signature.

Ces sept frères ne sont pas des étoiles reconnues mais, ils font partie de ma constellation familiale… une constellation qui brille grâce à Ciel ! Mes aïeux.

cliquez sur l’image pour l’agrandir

Et vous , avez-vous sept sœurs ou sept frères dans votre généalogie ?

Sources :
Evénements en France et ailleurs : Kronobase.org ; Wikipédia ; Meteofrance.com
Les sept sœurs de Lucinda Riley : https://fr.lucindariley.co.uk/
Fichier personnel HEREDIS
et GENEANET

Le fort Saint Nicolas/Entrecasteaux…


Avec quelques privilégiés, j’ai visité le fort Saint Nicolas/Entrecasteaux à Marseille.
Cette citadelle située à l’entrée du vieux port, face au fort Saint Jean et au MUCEM, est en cours de réfection et ouvrira ses portes progressivement au public à partir du printemps 2024 jusqu’à un accès total du site en 2030. Elle sera à terme un lieu de vie et de création culturelles, artistiques et de développement durable.

Côté histoire :
C’est en 1660 que Louis XIV ordonne la construction du fort. S’il a vocation à protéger la ville de l’extérieur, les canons pointés sur la ville témoignent de sa vocation première : soumettre à l’allégeance royale les élans révolutionnaires des marseillais d’alors.
Sa construction durera 4 années et emploiera 10000 ouvriers sous la direction du Chevalier de Clerville, ingénieur et professeur de Vauban.

Symbole de l’autorité royale, le Fort Saint-Nicolas sera partiellement démonté par les citoyens à la Révolution et ses pierres employées à la construction du quartier du Panier.

Napoléon 1er conscient de son potentiel défensif stratégique plaidera pour sa reconstruction. Le fort abritera alors entre 800 et 1000 soldats.

À la fin du 19ème siècle, Napoléon III, qui s’investit dans l’évolution de l’urbanisme à Marseille, décide d’accompagner le déploiement des activités de la ville sur la rive nord du Vieux-Port et perce d’un grand boulevard le Fort Saint-Nicolas, dont les deux parties prendront par la suite le nom de navigateurs français : la partie haute du Fort prend désormais le nom de Fort d’Entrecasteaux.
Le Fort d’Entrecasteaux restera militaire jusqu’en 2011, date à laquelle l’armée française, qui n’en a plus l’usage, le cède finalement à la Ville de Marseille.

Pendant 20 ans, à l’initiative du Ministère de la Défense, puis avec le soutien de la Ville de Marseille, des premiers travaux de restauration sont menés par des personnes en situation de fragilité via les chantiers d’insertion d’ACTA VISTA, qui permettent à des personnes en situation de précarité sociale et économique de trouver un emploi et suivre une formation qualifiante aux métiers du bâti ancien.

lacitadelledemarseille.org
Plan du Fort – Les chiffres en rouge correspondent aux photos que j’ai prises
1 -L’entrée du fort
2 -L’ancien moulin à vent que les militaires utilisaient pour moudre leur propre farine.
A la fin des travaux, il sera transformé en belvédère
3-Porte d’accès à la demi lune Dauphine. Autrefois, cette porte était fermée par un pont levis…
A terme, le pont levis sera restauré
4 – Cette cour encore dans son jus renfermait des casemates.
Pendant la 2GM, elle a servi de prison où furent enfermés entre autres : Jean ZAY (1904-1944) et Jean GIONO (1895-1970)
Elle ne sera ouverte au public qu’en 2030 après restauration
5 – La poudrière qui dans le futur servira de salle d’exposition
6 – Vue sur le bastion de Vendôme
Vue sur l’entrée du vieux port, le fort Saint Jean et le MUCEM
Vue sur le vieux port et le Panier, le plus vieux quartier de Marseille
Le Pharo, un palais construit sur ordre de Napoléon III pour son épouse Eugénie qui n’y est jamais venue.
Vue sur Notre-Dame de la Garde – La Bonne Mère a été construite sur un ancien fort militaire construit sous François 1er

*Cliquez sur les images pour les agrandir

La découverte de ce patrimoine chargé d’histoire fut passionnante grâce à Lola, notre guide.
Que vous habitiez Marseille ou non, je vous recommande cette visite. Le fort se visite actuellement sur inscriptions et il sera ouvert au public lors des JEP2023 (journées européennes du patrimoine).

Sources :
lacitadelledemarseille.org
Photos : collection personnelle

#MaCuisineAncestrale… La tourte bigourdane…

Cet été, Ma cuisine ancestrale vous emmène dans les Hautes-Pyrénées, en pays Bigorre, pour y découvrir une recette qui, historiquement, trouve son origine du côté d’Asté près de Bagnères.

Source Wikipédia : Vue du village d’Asté

Si la véritable tourte du moulin d’Asté est dotée d’une pâte plus humide, sûrement liée à la cuisson dans un four à bois et aux inévitables petits secrets de fabrication, ailleurs, cette tourte aussi nommée « tourte des Pyrénées » se déguste, de nos jours, sur tous les tons et toutes les sauces : nature, aromatisée, fruitée avec des myrtilles ou des framboises ou encore chocolatée avec des pépites.

On la trouve facilement sur les étals des marchés, mais reste que la recette proposée si dessous est particulièrement savoureuse et assez simple à réaliser avec la satisfaction qu’elle sera « faite maison »
De plus, ce gâteau peut être consommé avec bonheur tout au long de la journée, du petit-déjeuner à la pause-café en passant par le goûter.

Création personnelle CANVA (cliquez sur l’image pour l’agrandir)
Collection personnelle

Le secret : Pour obtenir une tourte des Pyrénées typique bien bombée, avec l’intérieur moelleux et dense, il y a une étape primordiale à ne pas omettre. Il faut beurrer généreusement le moule même s’il est en silicone ou antiadhésif et le mettre au réfrigérateur avant de préparer la pâte du gâteau.
On verse la pâte dans le moule juste sorti du froid et on enfourne direct dans le four chaud.
C’est le choc thermique qui va provoquer cette belle bosse au centre et une mie bien tendre à coeur.

Cette recommandation vaut également pour les madeleines.

Et il est aussi important d’utiliser le bon moule, type moule à brioche à tête parisienne, pas trop grand. J’ai utilisé un moule de 22 cm de diamètre.

Entre nous, je dis ça, je ne dis rien 😉… Et en attendant notre prochain rendez-vous, régalez-vous ! Moi, c’est déjà fait !

Sources :
Recette : https://www.yumelise.fr
Origine : https://www.ladepeche.fr
images : Wikipédia et collection personnelle