L’Avent…Jour 23…

À la Saint-Évariste, jour de pluie, jour triste.

Nicole LOBJOIS est baptisée le 23 décembre 1702 à Monceau-le-Waast dans l’Aisne.

A 22 ans, le 15 mai 1725, elle épouse Etienne BONNAIRE, Sosa 172.

Nicole met au monde trois enfants, mais ne se rétablit pas de son dernier accouchement.
Elle meurt le 8 mars 1730 à 27 ans, deux jours après la naissance de son fils Etienne.

Etienne père, lui, se remarie le 22 mai 1730 avec Marguerite BALOSSIER, Sosa 173.
Marguerite met au monde onze enfants, mais quatre disparaissent en bas âge.


Sources : A.D Aisne Monceau-le-Waast

Dicton du jour : www.mon-poeme.fr
Image : collection personnelle

 

L’Avent… Jour 20…

Au vingt de Noël, les jours rallongent d’un pas d’hirondelle.

Derrière la fenêtre du jour se trouve une famille recomposée.

Pierre Joseph Hilaire WALLON est le bisaïeul de ma grand-mère paternelle et mon Sosa 20.
Premier fils de Jean-François WALLON et de Anna KONJETSKY, il est né à Coenneré (Royaume de Westphalie), le 26 novembre 1810.

Il est manouvrier.

Il est veuf de Marie Josèphe Stéphanie NOIRON, Sosa 21 (° 3/7/1807 + 10/2/1858) qu’il a épousé en 1832 et avec qui, il a eu sept enfants dont trois sont morts en bas âge.

Le mardi 20 décembre 1859, à 49 ans, il se remarie avec Marie Rose Séraphie DAMOUR, 43 ans, veuve et mère de deux filles.
Son premier mari, Célestin Joachim TINOT est décédé le 19 octobre 1858.

Pierre Joseph Hilaire s’éteint le 17 janvier 1878 à 67 ans.

 

Source : A.D Aisne Athies-sous-Laon
Image : Collection personnelle
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L’Avent… Jour 11…

 Tel temps à la Saint-Daniel, même temps à Noël.

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Jean Louis Victor MEREAUX voit le jour le 11 décembre 1825 à Athies-sous-Laon dans l’Aisne. Il est le second d’une fratrie de onze enfants.
Ses parents sont Louis François et Marie Louise Marceline LAVANCIER, Sosa 22 et 23.
Touché par le sort, le couple perdra cinq nourrissons avant l’âge de deux ans.

Témoin de son époque,  Jules Michelet (1798-1874) écrit  : « Le berceau est pour la plupart des enfants un petit moment de lumière entre la nuit et la nuit. » pour expliquer l’indicible.

Le moment de lumière est éphémère pour Jean Louis Victor qui s’envole au royaume des anges, le 5 mai 1826. Il a 5 mois.

Sources :
Morel Marie-France, « La mort d’un bébé au fil de l’histoire », Spirale, 3/2004 (no31), p. 15-34.
A.D Aisne Athies-sous-Laon
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Image : Collection personnelle

L’Avent… Jour 8…

  Jour de l’Immaculée, ne passe jamais sans gelée.

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Derrière la fenêtre du jour se cache, François WALLON,  le troisième fils de Jean-François WALLON et de Anne KONJETSKY, mon fameux soldat napoléonien et son épouse silésienne, Sosa 40 & 41.

François WALLON est né le 8 décembre 1813 à Brest dans le Finistère au moment où son père devenu « vétéran », achève son service militaire.

François ne connaîtra pas sa terre natale car la famille retourne vivre à Athies-sous-Laon dans l’Aisne, le berceau paternel.

Le 22 octobre 1834, à 20 ans, François, manouvrier, épouse Marie Rose Séraphie ALLART, une jeune fille du village.

Veuf, il décède à l’âge de 65 ans, le 21 janvier 1879 à l’Hôtel-Dieu de Laon.

 

Sources : A.D Aisne – Athies-sous-Laon
Image : collection personnelle
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L’Avent… Jour 5…

 Si décembre et janvier ne font leur chemin, février fait le lutin.

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Derrière la fenêtre du jour se cache mon arrière grand-père paternel.

Décembre est marqué par les étapes importantes de sa vie….

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Le triangle d’or de Joseph Séraphin

C’est lors d’un hiver extrêmement rigoureux, le samedi 5 décembre 1829 précisément que Joseph Séraphin MARLY arrive au monde. 

Ses parents, Jean Charles Casimir et Geneviève Séraphine FERY sont manouvriers. Son père est également tailleur d’habits.
Ils résident à Eppes, un village picard situé à proximité de Laon dans l’Aisne.
Un second fils, Eugène Louis, né en 1831, complète la famille.

A l’âge de travailler, Joseph Séraphin est également manouvrier.

Au lendemain de son vingt-quatrième anniversaire, il épouse Adeline Octavie COULON, le mardi 6 décembre 1853 à Athies-sous-Laon.

Ils ont deux enfants :
– Adeline Adolphine °1856 +1893
– Jules André, mon grand-père °1868 +1945

Joseph Séraphin et Adeline Octavie héberge Jean Charles Casimir qui décède dans leur maison en 1880.

Joseph Séraphin s’éteint, à son tour, à l’âge de 73 ans, le lundi 29 décembre 1902 à Samoussy.

Son frère, Eugène Louis, marchand en bonneterie, le suit deux ans plus tard, en 1904.

Et mon père n’aura pas la joie de connaître ni son aïeul, ni son grand-oncle.

 

 

Sources : Almanach météo : http://almanach.meteo01.fr/
                 A.D Aisne – Eppes, Athies-sous-Laon, Samoussy
Carte : site géoportail.gouv.fr
Dicton du jour : www.mon-poeme.fr
Image : Collection personnelle

Ma cuisine ancestrale… La coquille de Noël…

 Décembre prend, il ne rend.

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Aujourd’hui, une surprise derrière la fenêtre du jour,
vous ne trouverez pas d’ancêtre mais une recette de ma cuisine ancestrale. 

Je vous propose de réaliser une « coquille de Noël », autrefois appelée  « pain de Jésus ».

Initialement spécialité wallonne, les coquilles sont également répandues dans le Nord de la France, en Picardie et en Champagne. Leur origine remonterait au IXe siècle.

Selon l’endroit, la coquille est nommée couque, cougnou, cougnolle, cugnot, guenieu.
Tous ces termes désignent une viennoiserie fabriquée uniquement pendant l’Avent.
Sa forme symbolise un nouveau-né emmailloté, une représentation du petit Jésus.
Jadis, les enfants sages recevaient une coquille soit à la Saint-Nicolas ou bien le jour de Noël avec une orange.

On peut la réaliser nature ou l’agrémenter de raisins secs, de sucre perlé ou de pépites de chocolat.

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Ingrédients :
300 g de farine
15 g de levure du boulanger
15 cl de lait tiède
1 œuf + 1 jaune d’œuf
50 g de sucre
75 g de beurre
1 pincée de sel fin

Raisins secs, sucre perlé, pépites de chocolat (facultatif)

Dans un grand saladier, tamiser la farine et y réaliser une fontaine.
Délayer la levure dans le lait tiède.
Verser dans le puits formé avec l’œuf entier
Placer le sel et le sucre sur le pourtour de la fontaine.
Mélanger petit à petit la farine à la levure en ajoutant peu à peu le beurre ramolli.
Travailler à la main afin d’obtenir une boule de pâte lisse et élastique.
(Vous pouvez réaliser ces opérations dans un robot)
Couvrir d’une serviette et laisser reposer une heure à température ambiante. La pâte doit doubler de volume.
Retravailler rapidement la pâte et incorporer les raisins secs et/ou le sucre perlé, ou les pépites de chocolat.
Retirer deux petites boules de pâte et confectionner le corps de la coquille en formant un boudin.
Ajouter les boules à chaque extrémité pour figurer les deux têtes.
Jointer les trois parties entre elles.
Préchauffer le four à 200 ° en tenant compte de la spécificité de votre four.
Pour ma part, j’ai préchauffé le four à 200° puis j’ai baissé le thermostat à 180° au moment de l’enfournement)
Badigeonner l’ensemble avec le jaune d’œuf battu.
Faire cuire 30 minutes sur une plaque graissée.
Retirer du four et laisser refroidir.

En attendant notre prochain rendez-vous, régalez-vous, moi déjà c’est fait !
Mais, comme nous sommes sages, cette brioche sera présente sur notre table le matin de Noël !

Sources : www.andenne.be
Dicton du jour : www.mon-poeme.fr
Images : collection personnelle

L’Avent… Jour 1…

 

Dicton du jour : Tel Avent, tel printemps.

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Voici venu le temps de l’Avent avec ses 24 surprises…

Alors premier décembre, première découverte  :

En ce temps-là, Chevregny, petit village picard, possédait un vignoble et mon Sosa 70, Michel COCHET y était vigneron.

En ce temps-là, la vigne poussait sur des échalas et les mauvaises langues rapportaient que le vin tiré était une horrible piquette capable de faire danser les chèvres.

En ce temps-là, la vie comme le vin s’écoulait simplement, bonne ou
mauvaise.
Michel, veuf de Louise DESMARETS, épousa Marie-Elizabeth MOUSSET.
Ils eurent 5 enfants dont :
– Jean Antoine Eloy, leur second enfant, né et baptisé, le 1er décembre 1758, jour de la St-Eloi.
Son parrain fut Jean-Pierre CAPELLE et sa marraine, Marie-Claude DANEAU, lesquels ont signé l’acte.

 

Sources : A.D Aisne – Chevregny
Vignoble de Picardie – Wikipédia.org
Dicton du jour : www.mon-poeme.fr
Image : Collection personnelle

J’ai fait appel à un généalogiste professionnel…

En tant que généalogiste amateur, le plaisir de la recherche est la quintessence de mon travail mais il arrive que je me heurte à des épines, des blocages liés à différentes raisons… Une de ces raisons étant les recherches dans de lointaines contrées.

Lors de mes premiers balbutiements généalogiques, j’ai découvert une ancêtre silésienne, aujourd’hui, on dit polonaise.
J’ai un attachement particulier pour cette aïeule, sans doute à cause de son parcours.
Il s’agit d’Anna Josépha Konjetsky, mon Sosa 49.
Je vous ai déjà parlé d’elle, ici et
Et bien sûr, je m’interroge sur notre ascendance commune, comme aussi raconté  !

Si je connais un certain nombre de renseignements sur Anna, je ne possède aucun document officiel.
Et je suis frustrée car on le dit, on le répète : tout généalogiste qui se respecte doit vérifier ses données à la source !
Facile à dire, pas toujours facile à faire… surtout lorsque la source est étrangère !
J’ai longuement cherché sur plusieurs sites dont Familysearch… aucun résultat ; des sites polonais mais le barrage de la langue a stoppé net mon élan.
Et l’espoir d’explorer cette branche s’est évaporé.

Aussi, en mars dernier, lors du Salon Généalogique organisé par la Mairie du XVe arrondissement de Paris, c’est sans aucune conviction que j’aborde un stand dédié à la Pologne.
Mon interlocuteur est un généalogiste professionnel. Après un entretien d’une quinzaine de minutes et l’établissement d’un devis pour les recherches effectuées… une toute petite lueur d’espoir jaillit à nouveau.
Rentrée à la maison, je confirme, par courriel, toutes les informations détenues concernant mon aïeule… Et le temps passe !

Quelques mois plus tard, je reçois un message de mon correspondant. Après plusieurs rebondissements, il a obtenu l’acte de naissance et de l’acte de mariage d’Anna auprès des Archives Archidiocésaines de Wroclaw.
Je possède, enfin, des documents officiels concernant mon Sosa 49 et je remonte d’une génération puisque ces derniers m’indiquent le nom de ses parents et leur profession.
Certes, l’opération m’a coûté quelques dizaines d’euros, mais cela ne me parait pas excessif et puis quand on aime…

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Archives ArchiDiocésaines de Wroclaw
Paroisse de Swidnica (Schweidnitz)
Baptême 29 (dito*) (1785)
Baptême. jour et an Schweidnitz le Maître cordonnier Joseph Conjetzkij et son épouse Marta Theresia née Bochmin le 19 dudit* mois est né un enfant de sexe féminin qui a reçu le nom Anna Sabina Josepha les parrains maître Johan Gottfried Adolph Laugern? menuisier le maître FriedrichNilsen Luthériens et dame Anna Wunsthin Luthérienne
A Baptisé le Révérend Johannes Anders

*= mois ci-dessus = ? (non précisé par l’archive)


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Archives ArchiDiocésaines de Wroclaw
Paroisse de Swidnica (Schweidnitz)
Mariage 6 mai (1810)
Le mousquetaire Franz Wallon natif de Picardie et Josepha Conjetzki en présence du prêtre Franz Halfteret du sacristain Joseph Gabriel mariés par Joseph Prittmays Chanoine desservant la paroisse Acte #10 – militaire – âges des mariés : lui 26 elle 21

Malheureusement, les recherches s’arrêteront là car les archives polonaises présentent de nombreuses lacunes comme on peut le constater, bien que le généalogiste m’a confirmé l’existence d’actes de naissance des frères et sœurs d’Anna au nombre de douze.
Pour le moment, j’hésite encore à les demander.

Et vous, avez-vous déjà fait appel à un généalogiste professionnel ?

 

Sources : GENEAPOLOGNE – Philippe Christol 

 

#ChallengeAZ… X comme J.Louis MéreauX…

 

Au printemps de l’année 1832, la population française est terrorisée par l’arrivée d’une pandémie de choléra semant la panique. On compte plus de 103 000 morts dont 20 000 à Paris.

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Jeudi 28 juin 1832,
Il y a exactement 184 ans, jour pour jour, Jean-Louis MéreauX, Sosa 44, rendait l’âme dans la maison de son gendre, Jean-François MichauX, à Laon. Mais, j’ignore si le choléra est responsable de son décès.

De son vivant, Jean-Louis était cordier en til ou tille, c’est à dire qu’il confectionnait des cordes avec l’écorce de tilleul.
Né en 1769 à Hary dans l’Aisne, il épousa Marie-Marguerite CARLIER, le 18 mai 1790 à Laon. Le couple a eu dix enfants au moins.

 

 

Sources :
A.D Aisne – Vaux-sous-Laon – 1832 – 5Mi0079 – p. 243
Vieux métiers : Cordier en tilleul : http://www.jschweitzer.fr/m%C3%A9tiers-anciens/cordier/
Contexte – Thierry Sabot
Image : Le Duc d’Orléans et Casimir Perier visitant les malades à l’Hôtel-Dieu pendant l’épidémie de choléra en 1832 – Alferd JOHANNOT – Musée carnavalet

#ChallengeAZ… W comme WALLON Marie Antoinette & Jean-Baptiste…

Au XVIIIe siècle, Laon dans l’Aisne vit au rythme de ses marchés et de ses foires ; celle de la Fête-Dieu en juin dure huit jours.

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Nicolas WALLON, Sosa 80, et son épouse, Marie Françoise BOCQUET qui résident à Athies-sous-Laon, apprécient ce lieu d’échanges et en profitent pour y effectuer quelques achats : fils, toiles, chanvre… C’est aussi l’occasion d’y rencontrer parents et amis !

Mais cette année, Marie-Françoise ne se rendra pas à la foire qui débutera le 14 juin car elle est alitée et doit attendre les relevailles.

Le lundi 11 juin 1759, elle a mis au monde son premier enfant, une fillette nommée Marie-Antoinette et qui est baptisée le jour même.

Deux ans plus tard, elle accouchera d’un garçon, Jean-Baptiste, le jeudi 25 juin 1761.

 

 

Sources :
– A.D Aisne – Athies sous Laon – 5Mi1735 [1676-1813] p.236, 243
– Almanach Royal pour l’année 1759

– Le commerce à Laon au XVIIIe siècle : http://www.histoireaisne.fr/memoires_numerises/chapitres/tome_46/Tome_046_page_065.pdf
Image : Illustration tirée de l’Histoire – cours élémentaire – Ernest Lavisse (1913) – Wikipédia.org