#Généathème… Alphonse Aimé Adolphe FOUQUES…

Un numéro tiré au hasard par le générateur Sosa de la Gazette des ancêtres et voici que pour le #Geneatheme de juin, je dois vous raconter la vie de mon Sosa 60… 

Mon Sosa 60 se nomme Alphonse Aimé Adolphe FOUQUES et je peux dire que les fées ne se sont pas penchées sur son berceau…
Il est né le 31 janvier 1828 à Mondeville, une petite bourgade limitrophe de Caen dans le Calvados.
Son degré d’instruction est sommaire car il ne sait pas signer.

A.D Calvados Mondeville NMD 1823-1832

Quand il arrive au monde, ses parents, Jacques Aimé Marie et
Clémence EUPHEMIE vivent en concubinage et ont déjà deux enfants, Hélène Rosalie et Jacques Alexandre.
Jacques Aimé est boucher ou journalier au gré des actes et Clémence est ouvrière en dentelle. Ils se marient le 6 mars 1828, soit deux mois après la naissance d’Alphonse.
Trois autres enfants viennent ensuite agrandir la famille.

Alphonse a 11 ans quand son père décède le 28 mai 1839 à l’âge de 35 ans. Clémence reste seule avec ses enfants jusqu’en 1872 où elle se remarie avec Désiré Henri VERROYE, un ch’timi originaire de Hazebrouck (59) et militaire à la retraite. Elle a 63 ans et lui 51 ans…
Elle décède le 2 janvier 1879 à l’âge de 70 ans.

Alphonse est journalier et le 12 janvier 1851, il épouse Zéphirine Antoinette BRIERE, enceinte de sept mois. Ils ont tous deux 22 ans et sont déjà les parents d’un garçon nommé Ferdinand Alphonse Henri, né le 27 septembre 1849, mon Sosa 30. L’enfant est légitimé lors du mariage.

Zéphirine accouche deux mois plus tard d’un second fils nommé Achille Auguste Alphonse. Mais, la grande faux frappe la famille puisqu’elle décède le 28 mars 1851, soit 9 jours après son accouchement.
Alphonse est veuf avec deux enfants en bas âge à charge. Sa situation est confirmée par le recensement de la population de l’année 1851 où il est écrit que ses enfants vivent du travail de leur père. Mais, à un an et à un mois, cela semble normal.

A.D Calvados Recensements population 1851

A 24 ans, s’accrocher à la vie et continuer son chemin est une nécessité absolue… Alphonse Aimé se remarie un an plus tard, le 26 juillet 1852 avec Marie Aimée Léontine GROUET, une dentellière âgée de 18 ans, originaire de May-sur-Orne.
Un contrat de mariage est établi chez Maître Beaujour, notaire à Caen.

Quelques mois plus tard, la grande faux frappe à nouveau et emporte Achille Auguste, son second fils alors âgé de 2 ans.

Enfin arrive un heureux évenement, Marie Aimée met au monde un garçon, le 12 novembre 1855 appelé Louis François Achille. La vie du garçonnet est également très courte puisque la grande faux frappe une troisième fois la famille. Louis François disparaît à l’âge de 4 ans, le 19 août 1860.

Le couple quitte Mondeville et s’installe à May-sur-Orne mais, après quelques années d’accalmie, la grande faux se rappelle à leur souvenir et emporte dans son sillage Marie Aimée, le 23 juillet 1875. Elle a 47 ans.

Alphonse Aimé finit sa vie seul et décède le 21 octobre 1882 à l’âge de 54 ans.
La grande faux a encore frappé la famille.
Seul son fils aîné, Ferdinand Alphonse, Sosa 30 survit et fonde à son tour une famille, il aura cinq enfants dont une de mes arrières grands-mères maternelles ; mais, la grande faux l’emporte à son tour à l’âge de 35 ans comme son grand-père.

 

Sources :
A.D Calvados – Mondeville et May-sur-Orne
Fichier Hérédis.
Image gratuite : http://fotomelia.com/?download=cimetiere-2

#MaCuisineAncestrale… La Dariole…

En juin, #MaCuisineAncestrale remonte le temps et nous transporte au Moyen-âge, avec au menu, un roman intitulé : « Souper mortel aux étuves » de Michèle Barrière.
Tout un programme…


Ce polar historique et gastronomique relate l’origine d’un manuscrit, « Le Ménagier de Paris ».

Le Ménagier de Paris est un livre manuscrit d’économie domestique et culinaire écrit au 14e siècle. Il est attribué à un bourgeois parisien et fut écrit à l’intention de sa jeune épouse afin de lui faire connaitre la façon de tenir sa maison et de faire la cuisine. Il comprend des enseignements en matière de comportement social et sexuel, des recettes et des conseils pour la chasse et le jardinage. Son intérêt est autant historique et linguistique que culinaire. Ce dernier aspect a cependant été le plus souvent mis en valeur aux 20e et 21e siècles ; il passe pour être le plus grand traité culinaire français du Moyen Âge.

Il fut publié pour la première fois par le baron Jérôme PICHON en 1846 pour la Société des Bibliophiles français.

La fin du roman offre quelques recettes issues du fameux Ménagier… Alors, après les nourritures cérébrales, régalons-nous avec les nourritures terrestres aussi simples soient-elles.
Et, croyez-moi, si le roman est noir,  la réalisation de la dariole moyenâgeuse n’a rien de funeste.
Pour sa confection, il faut :

1 fond de pâte brisée
500 g de crème fraîche
(j’ai mis moitié/moitié crème fraîche et ricotta)

œufs
200 g d’amandes en poudre
120 g de sucre

Dans une jatte, mélanger et fouetter tous les ingrédients
Étaler la pâte dans un moule
Verser le mélange sur le fond de pâte
Mettre au four (Th.6 – 180°C) pendant + ou – 45 minutes
Laisser refroidir

Déguster sans modération avant de revenir vers le futur !

Je vous donne rendez-vous dans un mois et d’ici là, régalez-vous ! Moi, c’est déjà fait !…

 

Sources :
Le grand Ménagier : Wikipédia :
https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9nagier_de_Paris 

Roman : Souper mortel aux étuves – Michelle Barrière – Livre de Poche –
ISBN : 301-0-000-08575-1
Images : Collection personnelle