ChallengeAZ – MaCuisineAncestrale… (Le coeur de) Sainte Catherine…

Ici, la vieille malle…
Chose promise… voici la recette du mois de Ma Cuisine Ancestrale, spécialement concoctée pour les demoiselles de 25 ans et plus qui traînent leur célibat,

comme moi !

J’avoue que j’ai subtilisé à ma propriétaire sa petite fiche Canva et le texte qu’elle avait préparé pour le réécrire à ma façon.
Chut, on garde ça entre nous, d’accord ? Pas de fuites, sinon je vous mets au défi de m’apporter une tarte à l’inspiration !

Sainte Catherine d’Alexandrie est une demoiselle née au 4e siècle ! Elle avait beau être une sainte, elle n’a pas échappé au traditionnel « mariage à la mode ». L’empereur Maxence, qui devait penser que son titre était un bon atout au jeu de l’amour, a tenté sa chance pour l’épouser.
Mais Catherine, pas du genre à se laisser faire, a dit un grand « non merci » et pour cela s’est retrouvée en prison !

Là-bas, on lui a réservé le terrible supplice de l’écartèlement à la roue, un peu comme un mauvais tour de manège. Mais courageuse, Catherine a résisté et la roue s’est brisée. Finalement, le 25 novembre 307, l’empereur, vexé comme un pou, a décidé de lui couper la tête.
Pas très romantique, tout ça !

Sainte Catherine est la marraine des filles à marier et des théologiens en mal de mariages comme si le raisonnement philosophique pouvait vraiment aider à trouver l’âme sœur.
Elle protège également les orateurs, les notaires, les étudiants, les modistes et les couturiers.

Au Moyen Âge, quand une fille de 25 ans était encore célibataire, elle revêtait des chapeaux extravagants ornés de rubans pour aller fleurir la statue de la Sainte.
La prière était subtile :

« Sainte Catherine, aide-moi.
Ne me laisse pas mourir célibataire.
Un mari, sainte Catherine, un bon, sainte Catherine,
mais plutôt un que pas du tout ! »

En Picardie, on fabriquait des gâteaux en forme de cœur pour les célibataires, une délicieuse façon de les encourager à trouver leur prince charmant ou pas.
Dans certaines régions, les hommes pouvaient aussi se tourner vers Sainte Catherine pour dénicher leur promise, comme quoi, le célibat n’est pas une panacée!

À Paris, les Catherinettes s’habillaient pour aller au bal, ornées de chapeaux aux couleurs criardes : le jaune pour la réussite, le vert pour l’espoir, et le tout pour attirer l’attention d’un futur mari, parce que clairement, le bon vieux
« Salut, ça va ? » ne suffisait plus.

Jusqu’aux années 1980, les grandes maisons de couture organisaient des fêtes gigantesques pour fêter les « Catherinettes », avec des cortèges joyeux qui déferlaient dans les rues.
Et la journée se terminait par un bal, où il était possible de croiser l’âme sœur, ou au moins de danser avec quelqu’un qui ne vous écrasait pas les pieds.

Aujourd’hui, la tradition s’est éteinte, mais on a encore les gâteaux !

Alors à vos moules et bonne chance !
Et puis, si ça ne marche pas, au moins, on aura quelques excuses pour s’offrir des sucreries !
Après tout, le vrai « cœur » du problème, c’est de savoir si le gâteau est bon !

Sources :
Images : Collection personnelle
origine sainte Catherine : file:///C:/Users/Evelyne/Downloads/6144957851_1_sainte-catherine.pdf
Recette : YouTube – Aux mille gâteaux

#MaCuisineAncestrale… La flaugnarde…

En octobre, Ma Cuisine Ancestrale sort son arbre généalogique et part sur les traces de la famille « flan »…

Issue de l’ancien français « fleugne » qui veut dire « mou« – « douillet« , la flaugnarde (ou flognarde, flougnarde, flangnarde) est originaire de la Corrèze et de l’Auvergne.
Souvent nommée, à tort, clafoutis, la flaugnarde n’est que la cousine de ce dernier qui lui est né dans le Limousin.

Dans le Périgord, « flaugnarde » est, également, un adjectif pour désigner une jeune fille coquette qui prend un air nonchalant, enjôleur et timide à la fois.
Une petite fille fait la flaugnarde pour obtenir des sous ou des bonbons.

Côté cuisine, la flaugnarde est initialement une préparation rustique. Elle s’est allégée avec le temps et se décline, aujourd’hui, de différentes manières.
En Haute Corrèze, elle est garnie de pommes ou de poires ; dans le Bourbonnais, on y met des raisins secs et dans le Périgord, des pruneaux mais, partout on la déguste à peine refroidie ou tiède.

Création CANVA
Collection personnelle

Si vous appréciez le clafoutis, vous succomberez également au fondant de cette savoureuse parente…
Et d’ici notre prochain rendez-vous, régalez-vous, moi, c’est déjà fait !

Sources :
Origine : Dictionnaire de la gourmandise – Annie Perrier-Robert – Editions Robert Laffont
Recette : Dictionnaire gourmand des desserts de nos régions – Editions Atlas
Images : Collection personnelle

#MaCuisineAncestrale… Le Téméraire…

En septembre, Ma Cuisine Ancestrale, telle une guerrière, remonte le temps et se rend dans le village de Salins-les-Bains dans le Jura, réputé pour ses salines et pour un gâteau appelé le téméraire ou salinois.

Côté histoire :
Ce téméraire fait allusion à Charles, le fameux duc de Bourgogne, dit aussi le Terrible, le Guerrier ou le Hardi.
Homme intelligent, il était aussi courageux que violent et impulsif. Il recourait volontiers à la force et à la guerre pour obtenir ce qu’il voulait.

Refusant la suzeraineté du roi de France, se considérant lui-même comme un souverain de droit divin et œuvrant de toutes ses forces pour transformer ses possessions disparates en un État unifié et centralisé, il représenta dès lors un défi permanent pour Louis XI.

La guerre était déclarée !

De bataille en bataille, de victoire en défaite, Charles finit par se heurter aux confédérés suisses soudoyés par Louis XI en 1476. Il essuya deux échecs laissant ses armées exsangues.
Obligé de se replier à Salins-les-Bains, il se vit offrir un gâteau aux pommes et aux noisettes, lequel aurait rendu foi et vaillance à ses troupes.
La légende dit que la sorcellerie n’y serait pas étrangère.

En octobre 1476, avec une armée reconstituée tant bien que mal, Charles le Téméraire qui voulait sauver le trait d’union lorrain entre la Bourgogne et ses États du nord, fit le siège devant Nancy, sa ville, qui fut reprise entretemps par René II, duc de Lorraine.
Là, refusant de céder, Charles y trouva la mort, le 5 janvier 1477.

A trop vouloir, Charles a tout perdu mais nous, nous avons gagné un gâteau sans poudre de perlimpinpin.

Côté Cuisine :

Création CANVA
Collection personnelle

Note : J’ai flambé les raisins secs avec du rhum- J’ai mélangé deux pommes et deux poires avec le zeste d’un citron.

Cette tourte sucrée allie le moelleux des fruits au croquant de la pâte sablée aux noisettes et ses saveurs automnales sont revigorantes… rien n’empêche de croire qu’elles procurent foi et vaillance, n’est-ce pas !

D’ici, notre prochain rendez-vous, régalez-vous ! Moi, c’est déjà fait !

Sources :
Wikipédia et wikibook
https://fr.wikibooks.org/wiki/Livre_de_cuisine
Images : Collection personnelle

#MaCuisineAncestrale… La limonade d’antan…

Collection personnelle

La canicule des derniers jours nous incite à nous désaltérer. Que diriez vous d’un verre de limonade réalisée comme autrefois ?

La limonade est une boisson froide constituée de jus de citron, d’eau et de sucre. Elle est souvent gazeuse en Europe, mais pas en Amérique du Nord (Etats-Unis et Canada)
Son nom vient du vieux français limon qui désigne le fruit du citronnier, aussi appelé limonier.

Côté Histoire :
Les premières traces d’un ancêtre de la limonade prennent racine en Égypte : le kashkab était une boisson préparée à partir d’orge fermenté, de menthe, de rue (une plante médicinale aux fleurs jaunes), de poivre noir et de feuilles de citronnier.

En France, la limonade non gazeuse fait partie des plus anciennes boissons commercialisées puisqu’elle remonterait au XVIIe siècle.
Elle serait apparue à Paris, le 20 août 1630.
En 1676, une entreprise appelée « Compagnie de Limonadiers » fut créée et accorda des droits de monopole pour vendre cette boisson. La vente s’effectuait dans des tasses à partir de citernes adossées aux boutiques des marchands limonadiers. 
François Pierre de LA VARENNE (1618-1678) dans son livre « Le Cuisinier françois« , publié en 1654, donnait la recette suivante pour réaliser une limonade:

« Elle se fait diversement selon la diversité des ingrédients. Pour la faire avec du jasmin, il en faut prendre environ plein les deux mains, le mettre infuser dans deux ou trois pintes d’eau, et l’y laisser pendant huit ou dix heures, après quoi sur une pinte d’eau vous mettrez six onces de sucre. Celles de fleurs d’oranges, de roses muscades, et d’œillets se font de même. Pour faire celle de citron, prenez des citrons, les coupez, et en tirez le jus, mettez le parmi l’eau comme dessus ; pelez un autre citron, le coupez par tranches, le mettez parmi ce jus, et du sucre à proportion .
Celle d’orange se fait de même.»

— Le Cuisinier françois (Source : Gallica BnF)

Mais, c’est Joseph PRIESTLEY (1733-1804), un pasteur britannique, chimiste à ses heures qui offrit ses lettres de noblesse à la limonade en créant l’eau gazéifiée artificiellement.
S’appuyant sur les travaux de ce dernier, Johan Jacob SCHWEPPE (1740-1821), un horloger joailler suisse, inventa à la fin du XVIIIe siècle, un procédé permettant de dissoudre du dioxyde de carbone dans l’eau afin d’en faire une boisson gazeuse. En 1783, Il déposa un brevet concernant un breuvage aux vertus médicinales.

Durant le siècle des lumières, la limonade fut donc utilisée pour ses qualités médicales et pharmaceutiques.
Antoine PARMENTIER (1737-1813) proposa différentes formules de limonades médicamenteuses à base d’acide ou de crème de tartre, aromatisées à l’huile essentielle de citron dans le « Formulaire pharmaceutique à l’usage des hôpitaux militaires de la République française » publié en 1793.

Dans les îles des Caraïbes, à la même époque, on préparait une variante de la limonade qui était appelée chez nous « limonade à l’anglaise », avec du vin de Canarie, du sucre, du jus de citron, de la cannelle, de la muscade, du clou de girofle, et un peu d’essence d’ambre.

Côté cuisine :

Création CANVA

Note : Je n’ai ajouté que 200 g de sucre.

Collection personnelle

Cette limonade réconfortait nos ancêtres lors des fortes chaleurs estivales.
Puisse t’elle également étancher votre soif en attendant notre prochain rendez-vous.

Sources :
origines : Wikipédia.fr – Gallica BnF
recette : Cuisine et fêtes en Provence – Marion Nazet – Edisud
Images : collection perso
nnelle


#MaCuisineAncestrale… La tourte sucrée aux blettes…

Cet été, Ma Cuisine Ancestrale vous emmène sur la Côte d’Azur vers la Baie des Anges pour y découvrir une tourte aux saveurs originales.
En nissart, on la nomme : « torta de bléa ».

Ce dessert emblématique de l’ancien comté niçois existe depuis le Moyen âge.
En effet, à l’époque, il existait de nombreuses recettes de “tourtes aux herbes”, des tourtes aussi bien sucrées que salées, dans lesquelles des légumes à feuilles comme les épinards ou les blettes étaient utilisés.
Au cours des siècles, les recettes ont évolué et sont devenues plus savoureuses. Par exemple, au XVIIIe siècle, on trouvait une tourte à base d’épinards, de sucre, d’amandes et d’écorces de citron confit.

Parmi la multitude de recettes de tourtes aux herbes, c’est la tourte aux blettes qui est devenue l’emblème de cette région.
L’identité culinaire territoriale s’est forgée autour de ce légume qui autrefois poussait à profusion à l’état sauvage.
D’ailleurs, ce n’est pas pour rien que les niçois ont été surnommés « caja bléa », ce qui veut dire : « chieurs de blettes »… mais ça, c’était jadis, quand les provençaux s’affublaient de surnoms cocasses et imagés.
Aujourd’hui, reste les blettes qu’ils mettent partout : dans les tartes, les tourtes, les pâtes, le pain, les gnocchi…

La pâte de cette tourte est réalisée avec une pâte sablée aux œufs et est garnie des blettes mélangées à divers ingrédients comme des raisins secs imbibés de rhum et des pignons qui donnent une saveur sucrée à ce dessert.
Bien évidement, il existe autant de recettes que de familles… chacune revendiquant sa paternité.

Création CANVA

Si vous n’êtes pas bouche sucrée, il existe une version salée de cette tourte à découvrir ICI

Ma Cuisine Ancestrale arbore, dans ce billet, une recette insolite et surprenante que les gourmands et les réfractaires aux légumes apprécieront, à n’en pas douter !
Et en attendant notre prochain rendez-vous, régalez-vous ! Moi, c’est déjà fait !

Sources :
Origine : legourmeur.fr – lemanger.fr
Recette : You Tube : cuisine niçoise
Images : Collection personnelle

#MaCuisineAncestrale… Le flan parisien…

En juin, #MaCuisineAncestrale conjugue passé, présent et avenir avec un gâteau connu aux quatre coins du monde et apprécié des petits comme des grands.

Dans le passé, au Moyen-Age, l’ancien nom du flan est flaon, dérivé de l’ancien haut allemand flado. Il s’agit alors de crêpes ou galettes vendues par des marchands ambulants dans les rues de Paris.

C’est à la Renaissance qu’apparait le mot flan. C’est alors une tarte au fromage, proche de la dariole (une recette déjà réalisée) ou la talmouse.
Ce dessert composé de farine de maïs, d’œufs, de sucre, de lait et de vanille, a été dégusté entre autre pour le couronnement d’Henri IV.

Le « Mesnagier de Paris «  de 1846, un ouvrage de référence de la cuisine française, mentionne en son temps, des « flanciaux sucrés » au menu de la sixième assiette et des « flaons de cresme » en issue, avec divers oubliés (sorte de biscuits).

Au fil des siècles, le flan a évolué vers celui que nous connaissons aujourd’hui.
D’abord, tarte molasse faite de crème, de farine et d’œufs, il est devenu toute espèce de tarte garnie sucrée ou salée, mais…


Pour le présent, mon petit-fils entre dans l’adolescence.
Depuis quelques années, il se passionne pour le Japon, sa littérature et sa nourriture.
Pour son anniversaire, il souhaitait un flan dont il raffole également…
Rien de plus simple…
La recette du mois s’est donc jouée à quatre mains : j’ai réalisé le gâteau et ma fille l’a customisé en un superbe maki sucré.

Note : j’ai privilégié la pâte sablée. A vous de choisir le fond de pâte (brisée ou feuilletée) qui vous convient ou pas…

Rien ne vaut les choses simples, nous avons fait un heureux et chacun s’est régalé lors d’un repas d’anniversaire dominical.
Alors, en attendant notre prochain rendez-vous, faites en de même… nous c’est déjà fait !

Sources :
Origines : Académie du goût
Dictionnaire de la gourmandise – Annie PERRIER-ROBERT – Editions Laffont
Images : collection personnelle
Recette : Dictionnaire gourmand des desserts de nos régions de A à Z – Editions Atlas

#MaCuisineAncestrale… Le Suisse de Valence…

Vite, vite… Ma Cuisine Ancestrale a juste le temps d’éditer la recette du mois…
Nous retournons à Valence dans la Drôme pour y déguster un biscuit en forme de soldat. Là-bas, on l’appelle le Suisse.
Mais que viennent faire nos voisins helvétiques en Provence ?

Côté Histoire :
Suite à l’annexion des territoires pontificaux d’Avignon et du comtat Venaissin par la France en 1791, les relations se dégradent encore plus à cause de l’occupation des États de l’Église par Bonaparte, qui se traduit par le traité de Tolentino en 1797.
La même année, le général Duphot organise la révolution à Rome.
Le général Berthier prend la ville l’année suivante et y déclare la république. Pris en captivité en 1799, Pie VI, malgré son grand âge et sa maladie, est emmené à Bologne (Italie), puis à Briançon, à Grenoble et finalement à Valence où il meurt le 29 août 1799.
Inhumé dans la ville jusqu’à la signature du concordat entre l’église et l’État, son corps fut rapatrié sous bonne escorte au Vatican.
Soutenu par la population, l’évêque de Valence, Gabriel-Melchior de Messey, adressa une requête au Vatican pour recevoir les entrailles et le cœur de Pie VI à titre de reliques, qui sont depuis lors conservées au sein de la cathédrale Saint-Apollinaire de Valence.
Un boulanger de la ville aurait eu l’idée de confectionner une spécialité pâtissière pour lui rendre hommage en rappelant le costume de ses gardes suisses.
La tradition veut qu’il soit particulièrement dégusté au moment des Rameaux.

Côté cuisine :
Le suisse est réalisé en pâte sablée farcie de morceaux d’oranges confites et parfumée avec de l’eau de fleur d’oranger.
Pour confectionner un gros ou 2 ou 3 petits suisses :

Création Canva


Encore une fois, la Cuisine croise les chemins de l’Histoire en nous laissant un curieux gâteau à partager autour d’une tasse de café ou de thé.

Comme toujours, en attendant notre prochain rendez-vous, régalez-vous!
Moi, c’est déjà fait !

Sources :
Recette : Valence Romans Tourisme
Origine : Wikipédia – Maison Guillet
Images : Collection personnelle

#MaCuisineAncestrale… Le gâteau breton…

Dans quelques jours, le Cercle Généalogique du Finistère (CGF29) fêtera son quarantième anniversaire en proposant un salon de la généalogie à Morlaix.
Je ne pourrai pas me rendre à cette manifestation mais en tant que membre de l’association, Ma Cuisine Ancestrale salue cette initiative en réalisant un gâteau aussi rond que les chapeaux bretons 😉

Côté Histoire :
Le gâteau breton est né en pays de Lorient et appartient à la grande famille des « gâteaux de voyage ».
Il se conserve si bien que les marins l’emportaient lors de leurs longs voyages en mer.
Autrefois, on le dégustait, également, lors des pardons (fêtes religieuses) et des fêtes familiales.
Il fut même mangé dans les tranchées durant la 1GM mais sous une forme carrée car plus pratique à transporter.

C’est en 1863, que ce gâteau alors appelé gâteau de Lorient ou gâteau lorientais reçoit ses lettres de noblesse grâce à un certain Monsieur CRUCER, un pâtissier suisse marié à une Lorientaise résidant à Port Louis.
Ce pâtissier le présenta à l’Exposition Universelle à Paris et y gagna un prix.
A partir de ce moment-là, la renommée du gâteau lorientais dépassa les frontières du Morbihan pour devenir gâteau breton.
D’ailleurs, tous les bretons vous diront que chaque famille possède sa propre recette transmise de génération en génération.

Au fil du temps, le gâteau breton est devenu un des symboles de la gastronomie armoricaine. Il existe même une « Confrérie du gâteau breton » qui organise, chaque année, un concours mondial des amateurs du gâteau breton.

Côté cuisine :
Ce gâteau est réalisé avec de la farine, du sucre, du beurre salé (le beurre doux n’existe pas en Bretagne) et des œufs… C’est tout !
Comme toutes les choses simples, sa fabrication nécessite donc des ingrédients de qualité.
Conseil : Anticipez sa réalisation puisque l’idéal est de laisser reposer la pâte environ 24 heures afin d’éviter d’utiliser de la levure chimique bannie dans la vraie recette du gâteau breton.

Création Canva

Ce gâteau est une vraie lichouserie (gourmandise), mais très riche donc on ne le découpe pas en part triangulaire mais en petits losanges en suivant les dessins tracés.
Et, il est bien meilleur trois ou quatre jours après sa fabrication… enfin, si vous résistez !

En attendant notre prochain rendez-vous, je vous souhaite Kalon Vat (bon appétit) ! Moi, c’est déjà fait !

Sources :
Origine et recette : mangeons-local.bzh
Images : collection personnelle

#MaCuisine Ancestrale… Le gâteau d’eau…

Image gratuite PIXABAY

En ce lundi de Pâques et premier jour d’avril, Ma Cuisine Ancestrale vous propose une recette de lendemain de fête, une recette désaltérante !
Aujourd’hui, on parle de recette « détox »… un terme que nos grands-mères ignoraient !

Ce gâteau est simplissime à réaliser mais attention, nécessite quand même un « tour de main »…

Source RETRONEWS

En attendant notre prochain rendez-vous, régalez-vous ! Moi, c’est déjà fait 😉

Sources :
Images Pixabay et Retronews

#MaCuisineAncestrale… Le Mazurek

En mémoire d’Anna Konjetsky, ma lointaine aïeule…

Le printemps est là et Ma Cuisine Ancestrale s’évade…
Nous partons en Pologne pour y découvrir un gâteau réalisé pour les fêtes de Pâques.
Là-bas, Wielkanoc qui veut dire « la grande nuit » – est une célébration très importante, bien plus que Noël.

Le dimanche de Pâques commence par la messe de la Résurrection pour les croyants.
Les non-croyants entament cette journée par un petit-déjeuner traditionnel.
Pas de célébration sans les œufs décorés : cette tradition n’est pas d’origine polonaise mais, elle l’est devenue au fil du temps.
Les œufs sont peints avec des dessins différents et certains artistes réalisent de vrais chefs-d’œuvre.

Les œufs sont le symbole de la fécondité et la résurrection, le printemps après l’hiver…
Ils sont minutieusement colorés, cuits, portés à l’église dans un panier, bénis et partagés avec d’autres personnes accompagnés de meilleurs vœux pour l’année qui s’annonce.
On les déguste avec du sel et du poivre, de la mayonnaise ou encore des oignons.

A table, les mets servis ce jour-là sont : le zurek (potage), le boudin blanc, le jambon, les œufs et le raifort ainsi que des sucreries comme le gâteau au fromage ou le mazurek (des tartes rectangulaires ou rondes de différents goûts).
L’agneau pascal ou le lapin de Pâques en sucre sont des éléments indispensables pour décorer la table.
A cette occasion des cadeaux (on les appelle lapins) sont distribués aux enfants.

La recette des mazurki (pluriel de mazurek) remonterait au 17e siècle et serait originaire de Turquie.
Le mazurek peut prendre des formes très différentes. La pâte de base peut-être agrémentée de pâte d’amande, de chocolat, de fruits secs, de noix, de meringue, de crème pâtissière…
Chaque famille et chaque région a ses propres variantes… laissez libre court à votre créativité !

Création Canva

Note :
J’ai remplacé la crème fraîche dans la pâte par trois C.S d’eau
j’ai supprimé les abricots secs et les pruneaux et ai ajouté des pépites de chocolat

Ma Cuisine Ancestrale vous souhaite de belles fêtes de Pâques !
Et d’ici notre prochain rendez-vous, régalez vous ! Moi, c’est déjà fait !

Sources :
Origine du mazurek : pologne.travel.fr
Recette : peko-peko.fr
Photos : collection personnelle