Mes homonymes et moi…

Avez-vous déjà renseigné vos nom et prénom dans le moteur de recherche de votre Internet ? Oui… Non…

Moi, je viens de le faire et devinez quoi… Je me suis trouvée deux homonymes qui ont dû goûter leur petite heure de gloire à une époque que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaître…
Je décide donc de mener ma petite enquête pour les découvrir.

La première était comédienne :
Je la trouve dans une pièce de théâtre jouée à Paris en 1926 : Jazz de Marcel Pagnol avec dans les rôles titres : Harry Baur, Pierre Blanchar et Orane Demaziz.
Mon homonyme, elle, joue le rôle de Melle Poche ! La voici :

Jolie, n’est-ce-pas !

En 1928, elle tient un des rôles principaux dans la pièce : « Les chemins de Buenos Aires » d’après le roman d’Albert Londres paru en 1927.

En novembre 1930, elle joue dans « Marius en bordée », pièce en trois actes de Barencey, A.Denis. Cette pièce fut à l’affiche entre 1900 et 1945.

Qu’est-elle devenue par la suite ?…

La seconde était journaliste (Tiens, tiens, cela me parle car petite, papa qui lisait le journal, me parlait d’une journaliste qui portait le même nom que moi) :

Ses rubriques concernaient entre autres, les potins cinématographiques comme ici en 1959 où elle s’entretient avec Marcel CARNE (1906-1996) et Philippe LEMAIRE, comédien…
Mais, j’ai trouvé sur Gallica BNF, moult de ses articles écrits à partir de 1937. (Cliquez sur les zones bleues pour accéder aux articles)

Allez savoir pourquoi, en écrivant ces lignes, je me suis demandée si Evelyne MARLY la comédienne n’était pas devenue Evelyne MARLY, la journaliste. La première disparaît vers 1930 ; la seconde apparaît vers 1937… Bizarre !

Hum, hum… j’ai dit bizarre !

Bingo… J’ai trouvé un article toujours sur Gallica BNF qui confirme mon intuition – lire : Les coulisses du cabaret – Brevet d’aptitude.
et par cet article paru dans Paris-Midi en 1938 :

Journaliste pour de vrai… Journaliste pour de faux…

Et voilà comment une Evelyne peut cacher une autre Evelyne et ce ne sont pas deux homonymes, mais une seule que j’ai ainsi trouvé.

J’ignore ce qu’Evelyne MARLY est devenue, mais apparemment, sa vie fut bien remplie.
Si quelqu’un peut me renseigner, ma curiosité sera satisfaite… 🤔

Et moi, dans tout cela… Et bien, je n’ai rien à voir avec cette histoire si ce n’est que nous partageons un même prénom et un même patronyme…
Internet se souviendra de moi sous mon patronyme marital… Enfin , on peut toujours rêver… Avis à une future petite Evelyne ACHON…😜

Alors, et vous, avez-vous des homonymes et si oui, qui sont-ils ?

Sources :
Image gratuite : Pixabay.com
Photo : A.R.T regietheatrale.com
Journaux : Paris-Soir 16/11/1928 & 19/11/1930 – Paris Midi 19/07/1938 sur Gallica BNF

C’est la rentrée…

Oui, c’est la rentrée et il est temps de reprendre les bonnes habitudes… Alors, voici un petit billet sans prétention où je souhaite partager une façon rapide de travailler mon arbre généalogique.

Depuis quelques mois, je participe sur les réseaux sociaux, au challenge #1J1Ancetre –  #1J1Collateral initié par @CLG Formation, le but étant de célébrer un anniversaire (naissance, mariage, décès ou autre) chaque jour.
J’apprécie cette initiative et cette manière d’honorer nos ancêtres.

Chaque matin, je consulte mon logiciel de généalogie (Hérédis) pour trouver mon ancêtre ou mon collatéral du jour.
Puis, je rédige un petit message, par exemple :

En amont, je vérifie mes données :
– Je contrôle que je possède bien tous les actes concernant l’ancêtre et sa famille. Si ce n’est pas le cas, je consulte les correspondances sur Généanet ou Filaé avec l’espoir de trouver la date manquante. Si je trouve le renseignement, je me connecte sur le site des archives départementales concernées pour capturer l’acte.
– Si mon aïeul a eu plusieurs enfants, je relève les données des enfants manquants et je complète la fratrie.
– Je relis les actes saisis pour corriger les erreurs éventuelles.
– Je note ou modifie les sources si cela n’est pas fait.

J’ignore si les participants à #1J1Ancetre – #1J1Collateral font de même, mais ce travail quotidien me permet ainsi de rectifier, de compléter et d’enrichir mon arbre sans prendre trop de temps.

Et vous, quelle est votre méthode rapide pour enrichir votre arbre ?

 

Images : Collection personnelle : Horloge astronomique de Prague

#Généathème… Mes bonheurs généalogiques…

Sur la proposition de Sophie Boudarel de @gazetteancetres, en décembre, nous partageons nos bonheurs généalogiques !

Les recherches me réjouissent et parfois, j’ai le bonheur de trouver quelques petites perles.
Cette année, par exemple, j’ai été ravie de trouver un ancêtre galérien  ou bien encore un cousinage avec un biscuit célèbre.

En 2017, le bonheur est, également, venu de mes partages avec plusieurs cousins Généanet .
Parmi eux, je retiens ce que Thomas-Mickaël m’écrivait en avril dernier :

Je vous contacte car, ayant depuis peu démarré des recherches généalogiques, j’ai comparé mon arbre (naissant et très modeste) avec des recherches déjà effectuées par plusieurs membres de Geneanet.
C’est à cette occasion que j’ai découvert qu’une de mes ancêtres se nommait Anna Konjetzky. Son nom m’a frappé et c’est le genre d’ancêtre que j’avais envie de « rencontrer ».
J’ai donc, par pur hasard, cherché son nom sur google et je suis tombé, avec beaucoup d’émotion, sur votre blog ciel-mes-aieux.com
J’ai donc découvert le récit que vous avez fait de la vie de Jean François Wallon et d’Anna Konjetzky.
Le père de mon père est le petit-fils d’A…M… (qui figure également sur votre arbre, après comparaison sur Geneanet)…
Je tenais donc à vous remercier d’avoir rendu publiques vos recherches. Je les consulte avec beaucoup d’intérêt et de joie.
Je vous souhaite une bonne journée

Puis, cet été, David m’a interpellée, via Google+.
Il a lu mon billet : #Geneathème : La Seconde Guerre Mondiale.
Voici, son premier message :

Bonjour,

Je me permets de vous écrire, car je suis actuellement en pleine recherche sur une époque sombre de la vie de mon Grand-père et je suis tombé sur votre billet.
D’après mes recherches et les documents laissés par mon Grand-père, il faisait parti du 86 RI et à été prisonnier au Stalag IV B à Mühlberg, tout comme le père de votre mari.
Il portait le n° 6…..
En lisant votre billet, je pense qu’il a été fait prisonnier dans la journée du 20 juin comme vous le relatez.
Je serai heureux de pouvoir échanger.

Nous avons longuement correspondu et un mois plus tard,  il m’écrivait :

Bonjour Evelyne,

Je reviens vers vous pour vous dire que le SHD de Caen m’a demandé mon adresse postale donc je pense qu’ils ont le dossier et que je vais le recevoir sous peu.
J’ai trouvé le bon n° de matricule de mon papy qui a été recensé à … Ce matricule a été confirmé par les papiers que j’ai pris en photo chez mes parents (livret militaire, carte de rapatrié, laisser-passé allemand etc…)

J’attend maintenant une réponse des AD de la Loire.
Je ne sais pas comment vous remercier. Grâce à vous j’ai pu réécrire un bout de l’histoire de mon papy. Cet homme que je porte dans mon cœur à jamais. Cet homme qui a fait ce que je suis aujourd’hui. J’en ai les larmes aux yeux en vous écrivant.
Si vous m’aviez vu j’étais comme un gamin à Noel quand j’ai ouvert sa mallette de papier. Pouvoir les voir, les touchés, les sentir….
Vous m’avez fait vivre une superbe expérience car votre rencontre m’a donné espoir de trouver quelque chose.
Je me dis qu’il a peut-être connu le père de votre mari car même régiment et il a été capturé pas très loin de l’endroit où votre beau-père a été pris. Il a été capturé a Essey la Côte dans la même zone de combat.

Dois-je préciser que ces échanges m’ont touchée…  et que je suis fière que Ciel ! Mes aïeux donne l’envie à d’autres (dans mes deux exemples, à des plus jeunes) d’écrire leur propre histoire !

Mon bonheur a fleuri, 
Il a fait des bourgeons. 
C’était le paradis…
(Félix Leclerc : Le petit bonheur)

Et vous, quels ont été vos bonheurs généalogiques ?

Image : Pixabay.com/images gratuites

Les rencontres Généanet…

Généanet a 20 ans !
Pour célébrer l’événement, le site propose à ses gentils adhérents d’organiser des rencontres entre membres utilisateurs.
Je me suis, donc, portée volontaire pour coordonner une réunion sur ma commune dans l’Essonne.

J’ai communiqué à Généanet le jour, le lieu et l’heure de la réunion qui les a affichés sur la carte des coordinateurs.

Cette rencontre a eu lieu le lundi 16 octobre de 17 h à 20 h dans une salle mise à disposition par la Municipalité.

Côté participants : nous étions 10 personnes.
Les  huit membres du Club généalogique de Verrières auxquels se sont ajoutées deux personnes extérieures qui sont venues spontanément grâce à la carte des coordinateurs.

Côté convivialité, j’avais prévu des boissons et des petits gâteaux… (oui, les petits gâteaux sont partout !)

Après un tour de table afin de nous présenter les uns aux autres, nous sommes entrés dans le vif du sujet… C’est-à-dire que nous avons partagé sur nos propres expériences Généanet.

Parmi les petits trucs et astuces pour naviguer sur Généanet, voici ceux qui m’ont semblé les plus pertinents et qui nous ont été communiqués par un des généalogistes présent :

  • le ” basculemement instantané, en un click, d’un arbre à l’autre “  en changeant simplement l’identifiant Généanet des  différents correspondants. Il est facile de noter ou retenir seulement les identifiants de nos correspondants ou arbres qui nous intéressent sur Généanet
  • le   basculement instantanné de Sosa sur n’importe quel arbre, permettant de naviguer provisoirement avec n’importe quelle personne définie comme nouveau Sosa N°1,  cette astuce rapide est pratique pour comparer facilement les ascendances en parallèle, entre plusieurs arbres de correspondants…
  • la  “pose très facile de Post-it “ ou “annotations personnelles” , sortes des alertes,  ou des remarques,  nouvelles pistes à explorer  ou aimables invitations à corriger des erreurs/anomalies sur les fiches de certains arbres  de nos correspondants habituels ou occasionnels.
  • Par ailleurs, je trouve particulièrement intéressante et originale  la présentation automatique,  possible avec Geneanet , des ‘’arbres de Branches patronymiques” et ceci sur n’importe quel arbre … Je vous  conseille vivement d’essayer cette présentation. Cette synthèse est parfois surprenante  et enrichissante. Voici la procédure à suivre selon  le chemin indiqué ci dessous , en partant bien sûr du Sosa1 (et de préférence dans une  généalogie assez étoffée ou un peu complexe):
    – impression /  Ascendance / Outils de travail  /  branches patronymiques /  ici préciser le nombre de générations / cliquer alors sur le chiffre souligné du nombre de branches important pour un patronyme souhaité ; ce lien vous construira  alors  automatiquement votre ‘’arbre de Branches patronymiques”…

    Un exemple : l’arbre des cinq branches patronymiques « Bertrand » sur mon arbre Généanet.

     

    Je vous conseille, si cela n’est pas encore prévu, d’organiser et/ou participer à une de ces rencontres.
    Comme le dit Généanet, cette expérience humaine est fédératrice, enrichissante et j’ajoute : à renouveler.
    Et puis, n’hésitez pas à partager vos trucs et astuces !

#ChallengeAZ… D comme Douillons…


  …Restée seule, la femme se mit à la besogne. Elle découvrit la huche à la farine, et prépara la pâte aux douillons. Elle la pétrissait longuement, la tournant et la retournant, la maniant, l’écrasant, la broyant. Puis, elle en fit une grosse boule d’un blanc jaune, qu’elle laissa sur le coin de la table.

Alors, elle alla chercher les pommes, et pour ne point blessé l’arbre avec la gaule, elle grimpa dedans au moyen d’un escabeau. Elle choisissait les fruits avec soin , pour ne prendre que les mûrs, et les entassait dans son tablier…

Ces lignes sont extraites de la nouvelle : « Le Vieux«  écrite par Guy de Maupassant (1850-1893) et parue dans le journal « Le Gaulois », le 6 janvier 1884.

L’auteur a immortalisé ce dessert typiquement normand réalisé avec des pommes ou des poires. Il est, également, connu sous le nom de « bourdelot« . Le terme diffère entre la Haute ou la Basse Normandie.

Autrefois, les fermières cuisaient les douillons et les bourdelots, avant ou après le pain. Ils faisaient le régal d’une collation de « dix heures » appelée « un dizeu » qui sortait de l’ordinaire. *(d’après Anne Prével)

Quoi qu’il en soit, rien de plus simple que de réaliser ce dessert !
Il suffit de choisir une pomme ou une poire… De la déshabiller en lui ôtant sa peau et de la revêtir d’une robe de pâte… !

Plus sérieusement, suivez la recette que voici :

Ingrédients pour 4  : 4 pommes à cuire – pâte feuilletée ou brisée  (de bonne qualité) – beurre – sucre – sucre vanillé – Un jaune d’œuf

Préchauffez le four à 180° (Th.6/7)
Epluchez les pommes et évidez-les
Frottez les avec un demi citron pour éviter qu’elles noircissent
Roulez les pommes dans un mélange sucre/sucre vanillé
Abaissez la pâte et découpez quatre carrés pour envelopper les pommes.
Posez chaque pomme sur un carré de pâte.
*
Disposez une noix de beurre dans chaque pomme
Rabattez la pâte autour des pommes
Soudez les bords avec un peu d’eau
Dorez la pâte avec un jaune d’œuf délayé avec un peu d’eau.
Mettez à cuire dans le four pendant 45 mn.

Dégustez tiède !

*Ici, j’ai remplacé le beurre par une cuillère de caramel au beurre salé : un mariage entre mes racines normandes et bretonnes !

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Ailleurs, comme en Picardie, on trouve une recette similaire nommée  « rabotte »  !

Sources : Maupassant par les textes – Association des amis de Guy de Maupassant : http://maupassant.free.fr/index.html
*Site : Patrimoine-normand.com
Photos : Collection personnelle

# Fête de l’Internet…

Avec le retour du printemps, nous célébrons également cet espace virtuel qu’est Internet… Je réponds en cela à l’invitation de Sophie de la Gazette des Ancêtres.

Notre participation doit répondre à deux critères :

– Pourquoi avoir créer un blog :

En septembre 2012, j’ai participé à un stage organisé par la Revue Française de Généalogie et dont le thème était : « Écrire et raconter son histoire familiale ».
Je ne vais pas relater ici la genèse du stage, je l’ai déjà fait ; mais une intervenante convaincante : Sophie… nous a expliqué pourquoi et comment concevoir un blog…

Une semaine plus tard, je créais un blog généalogique et j’écrivais mon premier article.
Mes débuts ont été hésitants et je me suis posée beaucoup de questions, entre autres : la vie de mes ancêtres intéressait-elle d’autres personnes ? Mais les visites et les commentaires laissés sur le blog ont balayé mes doutes.
J’ai persévéré et aujourd’hui, je suis heureuse d’écrire et de partager mes billets :

Écrire : La généalogie n’est pas qu’une recherche d’actes, c’est aussi une quête qui m’emmène sur les traces de mes ancêtres : les replacer dans leur contexte historique, social, géographique… Et rédiger des articles sur leur histoire me permet de mieux les appréhender. J’ai, ainsi, l’impression de mieux les connaître.

Partager : Car il s’agit aussi de cela : je partage avec mes proches, bien sur, mais également avec la famille  des généablogueurs. Et, quelle Famille… Une famille qui me fait voyager et me fait découvrir des récits aussi divers que variés et également très enrichissants. J’apprends énormément et je suis ravie de faire partie de cette communauté !

– Mettre en avant un blog existant et pourquoi :

Quel dilemme ! Ce n’est pas un mais plusieurs blogs que je souhaiterai mettre en avant… Amis généablogueurs, ne m’en voulez pas, mais je dois jouer le jeu…
Aussi, j’ai choisi le blog de Fabien Larue :

                                http://www.genealecole.blogspot.com/

L’idée de partager cette passion avec nos « jeunes pousses » est une belle initiative qui leur permet d’aborder toutes les matières scolaires de façon personnelle et ludique. Quel plaisir !

J’aurais aimé apprendre de cette façon…

Et puis, cela fera taire les esprits chagrins qui pensent que la généalogie est réservée aux retraités poussiéreux et passéistes !

# Lovegenealogie : Ma déclaration….


Photo E.A




En ce jour de la Saint Valentin, + Grégory Rhit, nous invite à faire une déclaration d’amour à la Généalogie.
J’ai trouvé l’idée originale et touchante.
Donc, j’ai pris ma plume :

Un jour, nos routes se sont croisées et tu m’as charmée.
Tu m’as prise par la main et tu m’as emmenée sur les chemins du passé.
Intimidée, je t’ai suivie malgré la crainte de m’égarer.
Il nous a fallu du temps pour nous apprivoiser.
Quand tu m’as présenté mes ancêtres, j’ai ri et j’ai pleuré
Et grâce à toi, j’ai appris à mieux me connaître.
Oh ! bien sûr, tu es exigeante et parfois envahissante.
Tu m’accompagne le jour et parfois la nuit
Tu es la cause de mes insomnies…
Mais je t’aime : Lovegénéalogie !

Voilà, c’est dit….

Grégory Rhit : http://www.rhit-genealogie.blogspot.fr