Mon bilan 2015…

Tic tac, tic tac… Le temps court, inexorablement…
Bientôt, le Père Noël distribuera ses cadeaux, les confiseurs feront une trêve…
Nous dirons adieu à 2015 et nous prendrons de bonnes résolutions pour l’année à venir…

Et voici déjà venu le temps des bilans… Retour sur mon année généalogique :

L’année a commencé avec la préparation du ChallengeAZ.
En juin, j’ai proposé un challenge culinaire. J’ai pris un immense plaisir à concocter et à partager vingt-six recettes ancestrales.
Le nombre de visites et d’abonnés au blog témoignent de votre appréciation.

Puis, comme d’autres généanautes, j’ai cherché mon Sosa 1000, j’ai remonté ma lignée matrilinéaire.
Que diable, où est donc passé mon Sosa 666 ?

En automne, j’ai recensé mes ancêtres de génération en génération pour l’Objectif G10. Très loin d’avoir trouvé tous les actes de naissance, de mariage et de décès de mes aïeux, je me suis concentrée sur leur recherche.
Malgré les difficultés, beaucoup d’archives ayant disparu notamment dans l’Aisne, j’ai ajouté quatorze ancêtres à la génération sept, et le travail continue…

Je vous ai conté la vie de Gabriel, de Maria Joséphina et de mes Racines. Nous avons voyagé avec une photo, dans une capsule temporelle et effectué un pèlerinage.

Tout au long de l’année, j’ai également participé aux Matins Malins organisés par la Revue Française de Généalogie hormis celui qui s’est tenu à Lyon.
J’ai modestement contribué à la création de l’association « Geneatech » avec plusieurs généanautes sous la houlette de Charles Hervis, Sophie Boudarel et de Pierre Valéry Archassal.
J’ai continué, de façon épisodique, l’indexation #1J1P sur le site Mémoire des Hommes.
En novembre, je me suis lancée dans l’aventure de la Généalogie au collège… Echanger avec des adolescents n’est pas un long fleuve tranquille, mais l’expérience est enrichissante et partagée.

Pour finir, Décembre m’a fait un vrai cadeau  :
Ciel ! Mes aïeux a permis à une petite cousine de découvrir ses ancêtres maternels à travers mes récits.
Sa grand-mère était une sœur de mon père. Pour des raisons que nous ignorons, ils se sont perdus de vue… empêchant ainsi de nous connaître.
Après plusieurs échanges épistolaires via Internet, cette petite cousine m’écrit, je cite :
« … Tu m’as appris de par ton blog que mes colères, ma promptitude à m’emporter quand il y a une injustice venaient de ces ancêtres, là je me sens ce soir totalement apaisée car je sais maintenant d’où je viens et je me sens à ma place.
Si je pouvais parler à ton grand-père sur le banc où tu l’as rencontré dans ton imaginaire, je lui dirai simplement : merci. »

Ces mots m’ont sincèrement touchée… et justifient l’existence de nos blogs !

Quel plus bel hommage pouvait-on rendre à Ciel ! Mes aïeux, ne trouvez-vous pas ?

Je vous souhaite de très belles fêtes de fin d’année, particulièrement à Nathalie et à sa famille.
A très vite pour de nouvelles aventures généalogiques !

 

 

Image : Gallica BNF – Estampe – Calendrier perpétuel

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

#Généathème : Mes racines…

En décembre, nous racontons nos racines…

Au commencement, mes Racines étaient miséreuses et faméliques…
Pour autant, leur infortune ne les a pas empêché de donner naissance à un arbre… Aujourd’hui, cet arbre est mon mât de cocagne !
Et si son évolution fut précaire : chaque génération y a puisé les forces de la vie et y a laissé une empreinte indélébile et universelle.

Mes Racines se sont ramifiées aux quatre coins de l’hexagone de l’Aisne à l’Ariège en passant par la Basse-Normandie, le Finistère, Paris et l’Ile de France.
Quelques unes ont suivi les chemins tracés par l’Histoire contre leur gré mais elles ont ainsi trouvé leur âme sœur en Prusse silésienne, aujourd’hui la Pologne et en Algérie.

Mes Racines étaient des petites gens… des Invisibles… sans instruction pour la plupart. Elles étaient manouvriers, carriers, domestiques, cultivateurs, tisserands, badestamiers, dentellières…
Plusieurs ont disparu dans un dénuement extrême en mendiant !
Cependant, quelques unes se démarquèrent en étant greffier de paroisse ou sages-femmes.

Mes Racines avaient peu d’imagination pour se prénommer puisque j’ai recensé pas moins de quatre-vingt-douze Marie et quelques dizaines ou vingtaines d’Anne, d’Auguste, d’Augustine,  de Charles, de François, de Françoise, de Jacques, de Jean, de Jeanne, de Joseph, de Jules, de Louis, de Louise, de Nicolas, de Pierre, de Rose et de Victor.

Mes Racines ont respecté les règles sociétales et religieuses pour s’unir, le plus jeune avait 19 ans et le plus âgé 70 ans en ce qui concerne mes ancêtres masculins ; 17 ans et 45 ans pour mes aïeules.
Ce lien sacré conditionnait la création d’une famille. Mais surprise ! Quelques Racines libertines ont effeuillé des roses et des choux avant les épousailles. Bien évidement, elles se sont précipitées devant Monsieur le Curé afin d’effacer le péché… Ouf, la morale familiale est sauve !

Mes Racines ont engendré maints petits bourgeons, malheureusement beaucoup ont péri à peine éclos.

Mes Racines ont subi le feu des canons, les ravages des épidémies, la famine et l’abandon…

Puis après une dure vie de labeur, mes Racines s’en sont allées à un âge pas très avancé… puisqu’en moyenne, mes Racines masculines ont suivi la Grande Faucheuse vers 55 ans et mes Racines féminines vers 45 ans.

Toutes fragiles que furent mes Racines, elles m’ont permis d’écrire ces quelques lignes… une simple histoire faite d’heurs et de malheurs… une histoire pas toujours facile à démêler, mais une histoire passionnante !

Et vous, comment  sont vos racines ?

 

 

Sources : Image : Ecorce d’arbre en Namibie – collection personnelle