Les FOUANT DE LA TOMBELLE… Acte 2

Dans mon précédent billet, à lire ici, je vous raconte mes premières découvertes concernant ma filiation avec les FOUANT DE LA TOMBELLE.

Dans ce second billet, je poursuis avec la génération précédente et je m’interroge.

Zoom sur le huitième degré :


Pour rappel : (2°) Antoine FOUANT est mon Sosa 740 que l’on trouve au 9e degré.
D’après la généalogie établie par D’Hozier, Guillaume FOUANT serait donc son père, marié à Adélaïde PILON en 1651.

Première énigme : la filiation mentionnée dans l’acte de mariage d’Antoine est Joan F(O)UAN (°ca1625 +21 avril 1681) x Marie BERTON (+25 mai 1672)

A.D Aisne Autremencourt 5Mi0486 1668-1739 page 60

Joan et Guillaume sont-ils une seule et même personne ?
A-t-il épousé Marie BERTON en secondes noces ?
J’ai la certitude que Joan a contracté un autre mariage  avec Françoise PAUSSET, sa dernière épouse, en 1673, après le décès de Marie.
Sur le site Généanet, certains cousins généalogiques ont enregistré Joan comme frère de Guillaume. Où ont-ils trouvé cette information ?

D’après d’Hozier, Félix FOUANT, au 7e degré, n’a eu qu’un fils, Guillaume.


Seconde énigme : Dans le billet précédent, je fais allusion à Françoise GARON, première épouse de Jean FOUAN (fils d’Antoine), Sosa 370, décédée par suites de blessures comme l’atteste son acte de décès :

A.D Aisne Autremencourt 5Mi0486 1668-1739 page 193

Le 24 avril 1710 Françoise Garon aagée de vingt et un an femme de Jean Foüan fermier à Autremencourt après avoir reçu tous ses sacrements en présence de son mary parents et amis est morte peu de jours après les blessures qu’elle a reçu de N… elle est enterrée au cimetière.

D’Hozier renseigne comme premier fils de Guillaume, un certain N… Fouant.

Coïncidence ou pas… Qui est ce mystérieux personnage ? Est-il l’individu qui a mortellement frappé Françoise ?

Si les liens avec les FOUANT DE LA TOMBELLE semblent avérés puisque je retrouve les mêmes individus.
Pour ma part, beaucoup d’interrogations planent sur l’histoire de cette famille, d’autant que personne ne peut confirmer la véracité de la généalogie établie par Mr d’Hozier. Quelle frustration !

Qu’en pensez-vous ?

Sources :
www.gallica.bnf.fr
A.D Aisne 

Les FOUANT DE LA TOMBELLE… Acte 1

L’histoire débute par un simple clic sur la nouvelle interface de recherches proposée par Généanet : « Comparer mon arbre »
Le site indique un cousinage potentiel avec le Maréchal DE LATTRE DE TASSIGNY.

Cette révélation m’interpelle car tous mes ancêtres paternels jusqu’à Joan FOÜAN (orthographe relevée dans les actes) sont des petites gens, des invisibles.
Une rapide recherche sur l’ascendance du Maréchal démontre le contraire.

Les FOUANT possèdent une particule et pour certains se nomment FOUANT DE LA TOMBELLE . D’ailleurs, tous les arbres en ligne sur Généanet indiquent qu’ils furent écuyer, officier, gentilhomme… Mais cela reste à prouver !

Ainsi, une branche de mon arbre serait issue de la noblesse picarde ! Il n’en faut pas plus pour titiller la Miss Marple qui veille en moi !

Mon enquête débute sur le site Gallica-Bnf. J’y découvre une monographie concernant les FOUANT, seigneurs et barons de St-Pierre et de la Tombelle, seigneurs du Comté de Marle, etc…

Celle-ci fut en partie rédigée par René-Charles d’HOZIER de SERIGNY (°1640+1732), juge d’armes de France et généalogiste et ensuite, confirmée par son frère, Charles d’HOZIER.
Le document comprend 23 vues et provient de la Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l’homme, 4-LM3-4260.

L’introduction explique l’origine du patronyme ; s’en suit une généalogie à partir du premier FOUANT qui fut réellement connu.
Il s’agit de Marc FOUANT, écuyer qui épousa Françoise DE NEUVILLE, le 20 mars 1478 et de ses descendants jusqu’à la quatorzième génération (début XIX ème siècle) ; s’y trouve également un arbre généalogique et des pièces explicatives.
Cependant, des titres authentiques attestent l’existence du nom depuis le début du treizième siècle, dixit Mr d’Hozier.

L’analyse du document confirme que Mr d’Hozier a établi une généalogie agnatique (lignée par les hommes).
Si ses écrits étayent mes propres découvertes, il semble que certains renseignements soient manquants ou erronés, à moins que ce soit moi qui me fourvoie.
Néanmoins, la monographie confirme que je descends bien de cette lignée car je découvre des ancêtres communs au huitième et au neuvième degré et confirme le cousinage potentiel avec le Maréchal De Lattre de Tassigny (cela aurait plu à Papa)
Les registres paroissiaux en ligne avant 1668 n’existant pas à Autremencourt et à Plomion, villages d’où sont originaires mes FOUAN, je ne peux pas corroborer l’exactitude des données du premier au septième degré (année 1478 à 1668)
Les degrés dix à quatorze concernent les ancêtres directs du Maréchal de Lattre de Tassigny.

Gros plan sur le neuvième degré, mes Sosa 740 et 741 (G.10) :


J’apprends qu’Antoine fut écuyer et que Suzanne eut un ancêtre, Simon de MARLY, gouverneur de Guise qui fut surnommé « Bras de vie » à cause de sa bravoure.
Par contre, Suzanne ne fut pas la fille, mais la petite fille d’Antoine de MARLY ; son père Pierre de MARLY étant décédé à son mariage. Le-dit mariage eut lieu entre le 18 novembre et le 31 décembre 1681 (le jour et le mois n’étant pas indiqué sur l’acte)
Après le décès d’Antoine, le 6 mars 1693, Suzanne se remaria avec Simon DEMAY, le 14 janvier 1698. Elle décéda le 29 juillet 1708.

Concernant les enfants du couple :

Jean °8 novembre 1682 à Autremencourt (Aisne) +14 octobre 1728 à Plomion est mon Sosa 370. Les actes paroissiaux indiquent qu’il fut fermier.
Il se maria deux fois. Sa première épouse Françoise GARON mourut des suites de blessures à l’âge de 23 ans (je vous en parlerai plus tard). De ce mariage, naquit Jean-Jacques (°1707)
Sa seconde épouse, Antoinette POILVE, est mon Sosa 371.
De leur union, en 1711, naquirent quatre enfants :
– Marie (°1712 +1712)
– François (°1713)
– Marie-Anne (°1716 +1753), mon Sosa 185
– Angélique (°1718 +1722)
Mais, je n’ai pas trouvé Nicolas renseigné par d’Hozier.

Antoine (°1691+1759) fut l’ancêtre du Maréchal De Lattre de Tassigny et concerne le 10 ème degré :


Marguerite (°1685) renseignée comme étant décédée en 1686, épousa le 27 juin 1707, Jacques LECLERC.

Famille XXL Antoine FOUAN – Fichier Hérédis – Evelyne ACHON

Dans le prochain billet, il sera question des surprises énigmatiques trouvées au huitième degré.
A suivre…

Sources :
www.geneanet.org
www.gallica.bnf.fr
Image : Blason France-Genweb

#Généathème : Le prénom sorti de nulle part….

Lorsque l’enfant paraissait…
Nos ancêtres n’étaient guère originaux sur le choix du prénom puisque pour la plupart, nous retrouvons les mêmes de génération en génération.
Cependant, de temps à autre, certains se  démarquaient en affublant leur progéniture d’un prénom sorti de nulle part.
Pour ce #Généathème, je n’ai pas choisi un, mais sept prénoms originaux.

Parmi les ancêtres de Monsieur, je vous présente :
Licotte CHIVOL et Licotte MOURET, une grand-mère et sa petite-fille. La première est la mère de Jean MOURET, SOSA 50, cultivateur-propriétaire à Virargues dans le Cantal, décédé subitement dans une auberge à La Godivelle dans le Puy-de-Dôme. La seconde est la première fille de Jean, née le 2 Frimaire An 5 à Virargues.

*Je n’ai trouvé aucune signification sur l’origine du prénom.

Peyronne BOUSSUGE , Sosa 453, est originaire de Saint-Just dans le Cantal. Elle épouse Pierre SALSON, Sosa 452.  

*Peyronne est un dérivé de Pélagie, Peggy, fêtée le 27 décembre et signifiant « Petit caillou » en grec.

Quintien RODIER était laboureur à Chassagne dans le Puy-de-Dôme, il y est né le 25 août 1760 et y est décédé à 48 ans, le 5 décembre 1808 après deux mariages, le premier avec Jeanne BERGER et le second avec Marguerite MERLE, Sosa 89.

*Quintien est un dérivé de Quentin, fêté le 13 novembre, signifiant « le cinquième » et symbolisant l’harmonie et l’équilibre.
Lucette C. du groupe Facebook « Généalogie auvergnate » m’informe que 
Saint Quintien était un évêque auvergnat, prénom très utilisé à Picherande et aux alentours au XVIIIè siècle dans les années 1700 à 1800. L’église de cette commune consacrée à Notre Dame prit d’ailleurs son nom à partir de 1789. Rien d’étonnant donc à retrouver ce prénom à Chassagne qui est proche. Un grand merci à elle !

Philix RICHARD est le fils de Pierre RICHARD et de Jeanne MATTHIEU. Il est né le 14 juin 1783 à Vieille-Brioude dans la Haute-Loire.
Le 21 janvier 1806, il se marie avec Marguerite DELHERMET. Sa soeur, Madeleine, épouse le même jour, Antoine DELHERMET, le frère de Marguerite. Je vous ai raconté l’épisode, ici 

*Je n’ai trouvé aucune signification sur l’origine du prénom.

 Chez mes ancêtres, les prénoms rares sont bretons :
Gilonne BELEC, Sosa 457, est finistérienne. Elle est née le 26 octobre 1698 à Plouézoch. Elle est décédée le 22 novembre 1778 à Morlaix à l’âge de 80 ans.
Mariée à Louis LE BESCOND, le 10 février 1722 à Ploujean, ils ont sept enfants.

*Gilonne est la forme féminine de Gilles, venant du grec « aegidios », signifiant égide (se mettre sous l’égide de…), bouclier. Elle est fêtée le 1er septembre.

Pezronelle MORVAN, est également finistérienne. Elle est la première fille de mon Sosa 1840, Yves MORVAN. Elle aura neuf frères et sœurs.
Elle est née le 24 août 1660 à Ploujean. A 35 ans, elle épouse Jean POSTIC, le 27 février 1696.

*Je n’ai trouvé aucune signification sur l’origine du prénom

 Levenez BOURDONNEC est mon Sosa 7 349 à la 13è génération. Elle est née vers 1570 et a épousé Pierre LE LAVIEC le 30 novembre 1601 à Ploujean dans le Finistère.
Le couple aura au moins 6 enfants. Elle a été inhumée le 6 février 1641, à l’âge d’environ 71 ans.
Levenez et Pierre sont les plus lointains ancêtres de ma branche maternelle.

* LEVENEZ,  fêtée le 3 novembre, peut-être traduit du breton littéraire par « Joie, Liesse », vient du 6è siècle. Pouvant être comparé au prénom Laetitia. 
Sainte Levenez, femme du Comte Romélus, fut la mère de Saint Gwenael.

Qu’ils soient auvergnats ou bretons, j’espère n’avoir pas pêché en vous présentant ces 7 prénoms insolites !

 

Image gratuite : www.photofancy.com

#MaCuisineAncestrale… La tarte au citron…

Quand le ciel est bas et gris et que les tempêtes succèdent aux tempêtes entraînant leur lot de catastrophes, nous sommes chafouins et nous attendons fébriles, le retour de l’astre lumineux.

Alors, avec le premier billet de cette nouvelle année, que diriez-vous de mettre le soleil dans vos assiettes avec une recette originaire de Menton, cité balnéaire réputée pour ses agrumes.

Le citron, qui serait le résultat d’une hybridation naturelle entre le cédrat, la lime et le pamplemousse, est originaire de Malaisie, de Chine et d’Inde, sur les contreforts de l’Himalaya.

Il a été utilisé dès le début du Moyen Âge sur les bateaux arabes puis en Europe vers la fin du XIIe siècle. Il a traversé l’Atlantique en 1493 sur le bateau de Christophe Colomb.

Le citronnier fut d’abord introduit en Assyrie, et ensuite en Grèce et à Rome où il était employé comme condiment ou pour ses vertus médicinales.
On l’utilisa par la suite comme produit de beauté ou comme remède essentiel contre le scorbut.

La première crème au citron a été inventée par les quakers, anglicans puritains, à la fin du XVIIIe siècle, tandis que la recette de la tarte que nous connaissons aujourd’hui a été codifiée par une pâtissière de Philadelphie, Elizabeth Goodwell, en 1806.

Ce dessert est devenu un classique sous le nom de «Lemon pie», d’abord chez les familles américaines dans les états du Sud et en Californie avant d’être importé en Europe via la Suisse.
La première recette de tarte au citron meringuée est d’ailleurs attribuée au chef Alexandre Frehse de Suisse Romande. C’est le chef italien Gasparini, originaire de la ville de Meiringen, petite ville du Duché de Saxe-Cobourg-Gotha, qui avait quant à lui inventé la fameuse meringue, en 1720.

Cette tarte fait partie du Top 4 des desserts préférés des français.

Pour la réaliser, il faudra
Pour la pâte :
250 g de farine
70 g de sucre roux en poudre
1 goutte d’extrait de vanille
125 g de beurre
1 oeuf
1 pincée de sel
Pour la garniture :
3 citrons non traités
120 g de beurre
4 gros œufs
150 g de sucre
100 g d’amandes en poudre

Préparation de la pâte :
Mélanger la farine, le sucre, l’extrait de vanille, la pincée de sel,
Ajouter le beurre coupé en dés,
Pétrir et ajouter l’œuf,
Pétrir à nouveau, former une boule et laisser reposer au frais pendant une heure,
Abaisser la pâte dans un moule à tarte,
Piquer et faire cuire à blanc (couvrir la pâte d’une feuille de papier cuisson avec des haricots ou des noyaux de fruits pour éviter qu’elle ne gonfle) pendant 20 minutes dans un four préchauffé à 180°,
Sortir du four et débarrasser les haricots ou les noyaux,
Laver les citrons, essuyer et râper leurs zestes avant de presser leur jus,
Faire fondre le beurre,
Fouetter les œufs avec le sucre,
Ajouter les zestes et le jus des citrons, la poudre d’amandes et le beurre fondu,
Verser cette crème sur le fond de tarte précuit et refroidi,
Faire cuire dans le four chauffé à 180° pendant environ 15 minutes,
Sortir la tarte dès qu’elle est dorée.

En attendant le retour des beaux jours, cette tarte fleure bon le Sud et ensoleille nos repas. 

Et d’ici notre prochain rendez-vous, régalez-vous ! Moi, c’est déjà fait !

 

Sources :
Dictionnaire gourmand des desserts de nos régions – Editions Atlas
www.greenroom.fr

Image : Collection personnelle