Mes ancêtres de Noël…

Sur une idée de Sophie Boudarel, @gazetteancetres de raconter ses #SosaNoel et après ce jour de fête en famille… le calme revenu, je recherche mes ancêtres de Noël.
A vrai dire, aucun ne s’appelle Noël mais, mon arbre compte 5 événements qui ont eu lieu un 25 décembre.

En Auvergne, à Saint-Géron (43), le mardi 25 décembre 1736 naît Jean CHAZAL. Il est le n° 3 sur 7 des enfants de Jean dit Madias & Marie BARBIER, Sosa 320-321 de Mr. Sa vie sera courte car il décède à peine âgé de 25 ans, muni des sacrements, le 15 avril 1762.

En 1753, à Marcy-sous-Marle dans l’Aisne, le 25 décembre est synonyme de deuil… Marie Jeanne BERTRAND, Sosa 191, décède à l’âge de 33 ans.
Née le 20 avril 1720 à Autremencourt, elle est la fille de Jean & de Elisabeth Brizet. Elle épouse Pierre Tellier (Tillier), Sosa 190, valet de charrue, le 28 janvier 1841.
Marie-Jeanne, leur première fille et Sosa 95, naît le 28 mars 1742.
Agnès Félicité, sa sœur, arrive au monde, le 20 mars 1753, mais elle ne connaîtra pas sa maman.

Retour en Auvergne, quelques années plus tard, à Léotoing (43), le 25 décembre 1809 voit la naissance de Pierre ACHON. Il est le troisième enfant sur huit de Géraud & Anne MENIAL et l’arrière petit-fils de Jacques & Jeanne ANDRIEUX, Sosa 64-65 de Mr.
Pierre est cultivateur et épouse Jeanne SOULALIOUX, le 23 juillet 1856. Pour l’anecdote, sa date de naissance est erronée sur l’acte de mariage et est renseignée : 23 janvier 1809.

La dernière naissance de mon arbre célébrée le jour de Noël est celle de Stéphanie Louise WALLON, née le 25 décembre 1860 à Athies-sous-Laon dans l’Aisne. Elle est le première enfant sur quatre de Jules Victor & Octavie Louise MEREAUX, Sosa 10-11.
Stéphanie Louise épouse Amable Alfred MOREAUX, le 19 mai 1883. Tous deux manouvriers, ils ont onze enfants.
Stéphanie Louise décède le 6 juin 1948 à Laon. Elle a 87 ans.

Pour terminer ce billet… Jouez bombardes, raisonnez binious… car on célèbre un mariage en Bretagne. Le 25 décembre 1813 à Irvillac dans le Finistère, Anne BILLAND épouse Alain HELEQUET.
Anne est le n° 6 sur 8 des enfants de Guillaume & Anne GUILLOU, Sosa 116-117.


Sources :
Archives Départementales Aisne
Archives départementales Haute-Loire
Cercle Généalogique du Finistère
Image : Pixabay.com
















#MaCuisineAncestrale… Le nougat noir…

Décembre s’écoule… nous sommes entrés dans la troisième semaine de l’Avent et #MaCuisineAncestrale vous régale avec du nougat noir.

Le nougat (du latin Nux gatum : gâteau aux noix) noir est une confiserie traditionnelle de Provence. Elle est fabriquée à partir de miel et d’amandes. La pâte est posée entre deux feuilles de pain azyme. Sa couleur noire vient de la cuisson du miel qui commence à se caraméliser.

De nombreuses origines sont attribuées au nougat. Vraisemblablement, les premières recettes sont apparues dans un livre arabe de Bagdad au Xème siècle et le nougat était alors blanc avec des noix.
En France, les premières traces de nougat apparaissent dans un livre de pharmacie en 1595 et dans un livre de diététique en 1607 (Qui l’eut cru !)
Apportée par les Grecs dans l’hexagone, cette confiserie était toujours blanche et s’appelait « nogat ».
A force de déclinaison, le nougat noir est créé en Provence aux alentours du XVIIème siècle, mais aussi en Orient.
Le fameux nougat de Montélimar est, quand à lui créé, lorsque les premiers amandiers arrivèrent en Ardèche grâce à Olivier de Serre.
Les amandes mélangées au miel de Provence, remplacent alors les noix utilisées depuis des siècles.

Depuis le nougat noir comme le nougat blanc font partie de la tradition provençale des treize desserts de Noël.
Autrefois, ces confiseries étaient réservées aux gens aisés. Nos ancêtres plus modestes se contentaient de figues séchées farcies avec des cerneaux de noix.

Pour préparer le nougat noir, il faut :
– 250 g d’amandes entières
– 250 g de miel de lavande, de préférence
– 2 feuilles de pain azyme

Recouvrez le fond d’un plat rectangulaire avec du pain azyme découpé aux dimensions nécessaires,
Torréfiez les amandes 5 min au four à 220°,
Portez le miel doucement à ébullition en remuant avec une spatule en bois,
Versez toutes les amandes dans le miel sans cesser de remuer (il faut que le miel prenne une couleur brune et que les amandes craquent à la chaleur – 20 minutes environ à petite ébullition)
Arrêtez le feu et versez la pâte dans le plat,
Bien aplatir cette dernière pour en faire un rectangle bien régulier,
Posez la seconde feuille de pain azyme sur le nougat et laissez refroidir,

Coupez en morceau lorsque le nougat est encore tiède.

Je servirai ces douceurs lors de nos repas de fêtes…
Et en attendant Noël, régalez-vous… moi c’est déjà fait !



Sources :
Apiculture.net

Wikipedia.com
Image : Collection personnelle

#MaCuisineAncestrale… Les Mendiants…

Pour la seconde semaine de l’Avent, #MaCuisineAncestrale vous fait aimer attendre Noël… en croquant des mendiants !

Les spécialités du patrimoine gastronomique ont souvent un lien étroit avec l’Histoire ou la Religion. Et vous l’avez deviné… en cette période d’avant Noël, l’origine des mendiants est une allégorie chrétienne.

L’histoire commence au Moyen-Âge avec les « Ordres mendiants ».
Ces ordres religieux se consacraient intégralement à leur dévotion spirituelle et respectaient leur vœu de pauvreté en mendiant. Leur survie dépendait de la charité et de la générosité des populations.

Plus tard, au XVIIe siècle peut-être, pour leur rendre hommage, la tradition provençale les a figurés parmi les 13 desserts, lors du gros souper servi le 24 décembre.
Ce sont les fruits secs qui symbolisent les ordres mendiants :
-les Franciscains, vêtus d’une tunique brune sont représentés par les raisins secs,
-les Carmes habillés d’une robe marron, par les noisettes,
-les Dominicains parés de blanc, par les amandes émondées, et
-les Augustins drapés de pourpre, par les figues.
En Provence, on les nomme « Pachichoio ».

Aujourd’hui, le mendiant, c’est aussi une confiserie composée d’un disque en chocolat surmonté de quatre fruits secs et de zestes d’agrumes confits.

Pour réaliser 20 mendiants environ, il faut :

– 200 g de chocolat de couverture (j’ai choisi du chocolat noir 70%)
– 1 poignée de noisettes
– 1 poignée d’amandes émondées
– 1 poignée de raisins secs

– 1 poignée de pistaches
– Quelques Figues séchées ou fruits confits coupés en morceaux

Préparez vos fruits secs,
Préparez également une plaque recouverte de papier sulfurisé,
Faites fondre au bain-marie le chocolat en morceaux tout en remuant pour qu’il soit bien lisse,
Retirez du feu et maintenez le bol de chocolat dans le bain-marie,
Sur la plaque, formez 2 ou 3 petits disques de chocolat fondu à l’aide d’une petite cuillère,

Lissez-les avec le dos de la cuillère,
Ajoutez les fruits,
Recommencez jusqu’à épuisement du chocolat,
Placez la plaque dans un endroit frais, hors réfrigérateur, le temps que les palets durcissent.


On raconte que connaître l’histoire d’une spécialité accentuerait le plaisir de la dégustation …
Alors, d’ici la semaine prochaine, régalez-vous ! Moi, c’est déjà fait !


Sources :
Histoire des mendiants : Dictionnaire de la gourmandise – Annie PERRIER-ROBERT – Editions Robert Laffont
Image : Collection personnelle

#MaCuisineAncestrale… Le Butterbredele…

Création personnelle Canva


En décembre, #MaCuisineAncestrale célèbre l’Avent à sa manière et, vous propose des recettes pour patienter jusqu’à Noël ! C’est trop bon d’attendre Noël !

Les « Bredele », « Bredala » ou encore « Bredle » sont des petits gâteaux, confectionnés traditionnellement en Alsace à l’occasion des fêtes de Noël. Les recettes sont transmises de mère en fille ou de grand-mère à petits-enfants et sans cesse peaufiner par des dizaines d’autres, depuis des siècles et font le bonheur des petits et des grands gourmands.

L’origine et l’histoire des Bredele est incertaine… Mais, une preuve de leur existence est attestée en 1570 : Le Magistrat de Strasbourg avait interdit le marché de la St Nicolas dont les bénéfices revenaient à l’Evêque. Mais, les ménagères de la ville se rebellèrent ne pouvant plus acheter ni agrumes ni épices nécessaires à la préparation des Bredele et des desserts de Noël.

On a également retrouvé des moules datant du XIVe au XVIe siècle, le long du Rhin. Ces moules utilisés pour la confection des Bredele étaient fabriqués en bois sculpté, puis en terre cuite.
Ils servaient à la fabrication des Bredele à pâte dure pour leur donner une forme avant de les cuire.
A cette époque pour leur préparation, on découpait simplement la pâte au couteau, pour obtenir des formes carrées, rectangulaires ou des losanges.
Les Bredele commencèrent à se démocratiser au XVIIIème siècle.
On en trouvera beaucoup plus au début du XIXème siècle avec l’apparition des emporte-pièces.


Pour la première semaine de l’Avent, je vous propose un bredele classique et traditionnel : le « butterbredele » (petit gâteau au beurre).

Clin d’œil à Jennala et Seppala (Petite Jeanne et Petit Joseph alsaciens)

Pour confectionner une trentaine de gâteaux environ, il faut :
-250 g farine
-125 g sucre en poudre
– 1 sachet sucre vanillé
-125 g beurre
– 4 jaunes d’œufs + un jaune
Dans une jatte ou dans un robot :
Versez la farine tamisée,
Ajoutez le sucre et le sucre vanillé, le beurre coupé en morceaux, puis les jaunes d’œufs,
Mélangez bien le tout et formez une boule,
Placez-la au réfrigérateur pendant au moins deux heures.
Abaissez la pâte et à l’aide d’emporte-pièces, formez vos butterbredele.
Délayez le dernier jaune d’œuf avec un peu d’eau
Badigeonnez les butterbredele
Enfournez dans un four chauffé à 180°/200° pendant 10 minutes.
Une fois refroidis, vous pouvez décorer les butterbredele ou pas.


De plus, avec les blancs d’œufs non utilisés pour la recette, j’ai réalisé mes fameux « Amaretti » (cliquez pour voir la recette)… Rien , ne se perd !

Ces gâteaux se conservent bien dans une boite en métal… Enfin, si vous résistez à la tentation.
En attendant la semaine prochaine, régalez-vous ! Moi, c’est déjà fait !

Sources :
Histoire : Bredele.fr

Recette : Petits fours et bredele d’Alsace -Edition Blanc sapin
Images : Collection personnelle