En attendant Noël…

Création personnelle CANVA

Cette année, je n’ai pas participé au #ChallengeAZ… donc pour me faire pardonner et vous faire aimer attendre Noël, je vous offre un délicieux calendrier de l’Avent avec des boules décoratives.
Du 1er au 24 décembre, vous y découvrirez les traditions régionales liées à cette période… Sans oublier Ma cuisine Ancestrale qui vous proposera quelques recettes… de quoi satisfaire la gourmandise de chacun.

Mais avant de décorer le sapin, j’ai une question à vous poser : savez-vous ce qu’est l’Avent ?

Contrairement au calendrier qui débute le 1er décembre, la période de l’Avent débute le quatrième dimanche avant Noël, cette année, ce sera le 3 décembre.
Le mot « Avent » ne veut pas dire « avant Noël ».

Il provient du latin « adventus » qui signifie « venue, avènement ».
On l’employait autrefois en latin pour désigner l’arrivée du Christ.
L’Avent est donc le temps liturgique précédant la fête de Noël, où les chrétiens se préparent à célébrer la naissance de Jésus lors de la messe de minuit, le 24 décembre. Ce temps de préparation est marqué par la symbolique de l’attente et du désir.

Ce calendrier sera donc motivé par l’attente et le désir… Rendez-vous demain pour percer les mystères de la première boule.


Sources :
Origine Avent : le jour de seigneur.com
Image : collection personnelle

#MaCuisineAncestrale… Le nougat noir…

Décembre s’écoule… nous sommes entrés dans la troisième semaine de l’Avent et #MaCuisineAncestrale vous régale avec du nougat noir.

Le nougat (du latin Nux gatum : gâteau aux noix) noir est une confiserie traditionnelle de Provence. Elle est fabriquée à partir de miel et d’amandes. La pâte est posée entre deux feuilles de pain azyme. Sa couleur noire vient de la cuisson du miel qui commence à se caraméliser.

De nombreuses origines sont attribuées au nougat. Vraisemblablement, les premières recettes sont apparues dans un livre arabe de Bagdad au Xème siècle et le nougat était alors blanc avec des noix.
En France, les premières traces de nougat apparaissent dans un livre de pharmacie en 1595 et dans un livre de diététique en 1607 (Qui l’eut cru !)
Apportée par les Grecs dans l’hexagone, cette confiserie était toujours blanche et s’appelait « nogat ».
A force de déclinaison, le nougat noir est créé en Provence aux alentours du XVIIème siècle, mais aussi en Orient.
Le fameux nougat de Montélimar est, quand à lui créé, lorsque les premiers amandiers arrivèrent en Ardèche grâce à Olivier de Serre.
Les amandes mélangées au miel de Provence, remplacent alors les noix utilisées depuis des siècles.

Depuis le nougat noir comme le nougat blanc font partie de la tradition provençale des treize desserts de Noël.
Autrefois, ces confiseries étaient réservées aux gens aisés. Nos ancêtres plus modestes se contentaient de figues séchées farcies avec des cerneaux de noix.

Pour préparer le nougat noir, il faut :
– 250 g d’amandes entières
– 250 g de miel de lavande, de préférence
– 2 feuilles de pain azyme

Recouvrez le fond d’un plat rectangulaire avec du pain azyme découpé aux dimensions nécessaires,
Torréfiez les amandes 5 min au four à 220°,
Portez le miel doucement à ébullition en remuant avec une spatule en bois,
Versez toutes les amandes dans le miel sans cesser de remuer (il faut que le miel prenne une couleur brune et que les amandes craquent à la chaleur – 20 minutes environ à petite ébullition)
Arrêtez le feu et versez la pâte dans le plat,
Bien aplatir cette dernière pour en faire un rectangle bien régulier,
Posez la seconde feuille de pain azyme sur le nougat et laissez refroidir,

Coupez en morceau lorsque le nougat est encore tiède.

Je servirai ces douceurs lors de nos repas de fêtes…
Et en attendant Noël, régalez-vous… moi c’est déjà fait !



Sources :
Apiculture.net

Wikipedia.com
Image : Collection personnelle

#MaCuisineAncestrale… Les Mendiants…

Pour la seconde semaine de l’Avent, #MaCuisineAncestrale vous fait aimer attendre Noël… en croquant des mendiants !

Les spécialités du patrimoine gastronomique ont souvent un lien étroit avec l’Histoire ou la Religion. Et vous l’avez deviné… en cette période d’avant Noël, l’origine des mendiants est une allégorie chrétienne.

L’histoire commence au Moyen-Âge avec les « Ordres mendiants ».
Ces ordres religieux se consacraient intégralement à leur dévotion spirituelle et respectaient leur vœu de pauvreté en mendiant. Leur survie dépendait de la charité et de la générosité des populations.

Plus tard, au XVIIe siècle peut-être, pour leur rendre hommage, la tradition provençale les a figurés parmi les 13 desserts, lors du gros souper servi le 24 décembre.
Ce sont les fruits secs qui symbolisent les ordres mendiants :
-les Franciscains, vêtus d’une tunique brune sont représentés par les raisins secs,
-les Carmes habillés d’une robe marron, par les noisettes,
-les Dominicains parés de blanc, par les amandes émondées, et
-les Augustins drapés de pourpre, par les figues.
En Provence, on les nomme « Pachichoio ».

Aujourd’hui, le mendiant, c’est aussi une confiserie composée d’un disque en chocolat surmonté de quatre fruits secs et de zestes d’agrumes confits.

Pour réaliser 20 mendiants environ, il faut :

– 200 g de chocolat de couverture (j’ai choisi du chocolat noir 70%)
– 1 poignée de noisettes
– 1 poignée d’amandes émondées
– 1 poignée de raisins secs

– 1 poignée de pistaches
– Quelques Figues séchées ou fruits confits coupés en morceaux

Préparez vos fruits secs,
Préparez également une plaque recouverte de papier sulfurisé,
Faites fondre au bain-marie le chocolat en morceaux tout en remuant pour qu’il soit bien lisse,
Retirez du feu et maintenez le bol de chocolat dans le bain-marie,
Sur la plaque, formez 2 ou 3 petits disques de chocolat fondu à l’aide d’une petite cuillère,

Lissez-les avec le dos de la cuillère,
Ajoutez les fruits,
Recommencez jusqu’à épuisement du chocolat,
Placez la plaque dans un endroit frais, hors réfrigérateur, le temps que les palets durcissent.


On raconte que connaître l’histoire d’une spécialité accentuerait le plaisir de la dégustation …
Alors, d’ici la semaine prochaine, régalez-vous ! Moi, c’est déjà fait !


Sources :
Histoire des mendiants : Dictionnaire de la gourmandise – Annie PERRIER-ROBERT – Editions Robert Laffont
Image : Collection personnelle

Jour 25… Noël…

Ainsi s’achève mon petit calendrier de l’Avent… Amis lecteurs, je vous remercie d’avoir pris le temps d’ouvrir les petites fenêtres et n’oubliez pas que…

Dans l’esprit de Noël, il y a la paix.

Dans le miracle de Noël, il y a l’espoir.

Dans le cœur de Noël, il y a l’amour. 

Que Noël vous offre le meilleur.

JOYEUSES FETES !

 

 

Image : cliparts.tout-images.com

L’Avent… Jour 24…

Beau temps à Sainte-Adèle est un cadeau du ciel.

Anne PRADAL est la dernière fille de Joseph et de Marie CHAMBON, cultivateurs et Sosa 34 et 35 de Monsieur.
Elle est la petite dernière de la sororie en question au jour 10.

Elle naît le 24 décembre 1808, à Clamont, un hameau de Lorlanges en Haute-Loire.
Napoléon Bonaparte est empereur des français depuis quatre ans.

Anne épouse Jean RAMAIN, le 8 février 1843. Elle a 34 ans et lui 28 ans.

Mais, leur vie de couple est de courte durée car Anne décède le 11 décembre de la même année dans la maison de son père.

Sources : A.D Haute-Loire Lorlanges
Dicton du jour : www.mon-poeme.fr
Image : Collection personnelle

L’Avent…Jour 23…

À la Saint-Évariste, jour de pluie, jour triste.

Nicole LOBJOIS est baptisée le 23 décembre 1702 à Monceau-le-Waast dans l’Aisne.

A 22 ans, le 15 mai 1725, elle épouse Etienne BONNAIRE, Sosa 172.

Nicole met au monde trois enfants, mais ne se rétablit pas de son dernier accouchement.
Elle meurt le 8 mars 1730 à 27 ans, deux jours après la naissance de son fils Etienne.

Etienne père, lui, se remarie le 22 mai 1730 avec Marguerite BALOSSIER, Sosa 173.
Marguerite met au monde onze enfants, mais quatre disparaissent en bas âge.


Sources : A.D Aisne Monceau-le-Waast

Dicton du jour : www.mon-poeme.fr
Image : collection personnelle

 

L’Avent… Jour 22…

Décembre trop beau, été dans l’eau.

Mes ancêtres se fiancent derrière la fenêtre du jour.

Le 22 décembre 1760, à Ploujean dans le Finistère, on célèbre les fiançailles d’Allain MORVAN et de Jeanne LE LAVIEC, Sosa 230 et 231 et tous deux, jeunes gens mineurs.

Allain est orphelin de père.

Le mariage est célébré le 26 janvier 1761 à Ploujean.
Et pour se faire, un décret dit Crechonvel est établi le 15 décembre 1760 autorisant les jeunes damoiseaux à se fiancer et à se marier.

Le couple a au moins une fille, Marie, Sosa 115.

 

Sources : Cercle Généalogique Finistère
Dicton du Jour : www.mon-poeme.fr
Image : Collection personnelle

 

 

L’Avent… Jour 21…

Autant de jours d’hiver passés, autant d’ennemis renversés.


C’est un oisillon auvergnat qui se cache derrière la fenêtre du jour.

Joseph MERLE naît le 21 décembre 1748 à Bournoncle-Saint-Pierre dans la Haute Loire.
Il est le quatrième d’une fratrie comptant six enfants.

Ses parents, Guillaume et Marie GLIZENEUVE, Sosa 324 et 325, sont cultivateurs au lieu-dit Laroche.

Joseph est baptisé le 22 décembre 1748. Son parrain est Mr Joseph LAROCHE, bourgeois et sa marraine Anne CIFLOT de la paroisse de Bournoncle.

Source : AD Haute Loire Bournoncle-Saint-Pierre
Dicton du jour : www.mon-poeme.fr
Image : Collection personnelle

L’Avent… Jour 20…

Au vingt de Noël, les jours rallongent d’un pas d’hirondelle.

Derrière la fenêtre du jour se trouve une famille recomposée.

Pierre Joseph Hilaire WALLON est le bisaïeul de ma grand-mère paternelle et mon Sosa 20.
Premier fils de Jean-François WALLON et de Anna KONJETSKY, il est né à Coenneré (Royaume de Westphalie), le 26 novembre 1810.

Il est manouvrier.

Il est veuf de Marie Josèphe Stéphanie NOIRON, Sosa 21 (° 3/7/1807 + 10/2/1858) qu’il a épousé en 1832 et avec qui, il a eu sept enfants dont trois sont morts en bas âge.

Le mardi 20 décembre 1859, à 49 ans, il se remarie avec Marie Rose Séraphie DAMOUR, 43 ans, veuve et mère de deux filles.
Son premier mari, Célestin Joachim TINOT est décédé le 19 octobre 1858.

Pierre Joseph Hilaire s’éteint le 17 janvier 1878 à 67 ans.

 

Source : A.D Aisne Athies-sous-Laon
Image : Collection personnelle
Dicton du jour : www.mon-poeme.fr

L’Avent… Jour 19…

Décembre aux pieds blancs s’en vient : An de neige est an de bien

Louise REYNAUD est auvergnate et fille de cultivateurs.
Elle est née le vendredi 19 décembre 1806 à Léotoing dans la Haute-Loire. Cependant, Etienne, son père, ne déclare sa naissance que le 25 décembre, sans doute à cause du mauvais temps.

Le 28 janvier 1834, Louise a 27 ans et entre dans la grande famille ACHON en épousant Giraud, 37 ans, huitième enfant de Jean et de Marguerite VALEIX, Sosa 32 et 33.

Sources : A.D Haute-Loire – Léotoing
Image : Collection personnelle
Dicton du jour : www.mon-poeme.fr