#ChallengeAZ… G comme GUILLAUME Jean-Claude…

 

« La mort commence trop tôt… On ne connait rien à la vie, et la voilà déjà !
Oh ! Comprenez donc qu’il n’y a que l’amour qui compte et que nous devons nous unir en face de cette chose noire qui vient de s’installer dans notre maison » 

Tennessee WILLIAMS

Marie-Magdeleine MAFFLARD, Sosa 47, est chiffonnière et veuve depuis dix mois.
Son mari, Jean-Baptiste LAVANCIER, Sosa 46 et domestique de charrue, est décédé le lundi 4 août 1823 à Athies-sous-Laon, deux jours après avoir marié leur fille, Marie-Louise, Sosa 23, âgée de 18 ans.

Miséreuse, Marie-Magdeleine n’a qu’un recours, celui de se remarier.

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Mardi 8 juin 1824,
Alors, aujourd’hui, à 44 ans, elle se rend à la mairie d’Aubigny-sous-Laon pour épouser Jean-Claude GUILLAUME, un manouvrier de 55 ans, deux fois veuf et qui a inhumé sa dernière épouse, Elisabeth DELOISY, le 22 avril dernier.

 

Sources :
A.D Aisne -Aubigny-en-Lannois – 5MI0329 [1818-1836] p.72
Image : Gallica.fr

 



 

#ChallengeAZ… F comme Marie-Marguerite FILLEUL…

En juin dans mon jardin, les « Marguerite » fleurissent…

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Au commencement, Marguerite était une perle et non une fleur. C’est ensuite que la fleur fut appelée ainsi puisque, fermée, elle ressemble à une perle.

Et, c’est à Laize-la-Ville dans le Calvados que naît Marguerite, Sosa 511, le Vendredi 12 juin 1733.

Fleur ou pierre précieuse, elle tient son prénom de ses parents, Charles et Marguerite PAUGER et de sa marraine et grand-mère maternelle, Marie LOISEL.

A 24 ans, elle épouse Jean-Louis PAUGER, un cousin. Ils ont au moins quatre enfants : trois garçons et une fille, Marie-Jeanne, mon Sosa 255.

 

 

Sources: origine prénom : Magicmaman.com
Image : Illustration de la marguerite (1885) – Wikipédia.org
A.D Calvados – Laize-la-Ville [1726-1792] p.22

#ChallengeAZ… E comme Marie-Anne d’EPERNAY…

Mercredi 23 juin 1700,
Un village picard, Gercy… Une rivière, la Vilpion… Et de-ci, de-là, quelques moulins à eau…

C’est dans ce décor champêtre que Marie DELASÜE met au monde une fille prénommée Marie-Anne. Elle est la petite sœur de Pierre (Sosa 134).
Leur père, Jacques, est meunier et Pierre le deviendra également.

Marie-Anne est portée sur les fonds baptismaux le 24 juin, en présence de Jacques et de ses parrain et marraine, Jean CACHEU et Marie d’EPERNAY, sa sœur ainée.

Marie & Jacques décèdent respectivement en 1712 et 1715 laissant Marie-Anne orpheline.

Qu’est’il advenu de la fillette ? Je l’ignore car je n’ai trouvé aucun acte la concernant dans les registres paroissiaux de Gercy.

 

Source :
A.D Aisne – Gercy [1669-1714] 5Mi0788 – p.158

 

#ChallengeAZ… D comme Jeanne DUQUESNOY…

 

Beau mois de juin, change l’herbe en bon foin

Lundi 1er juin 1722,
A Erlon, petit village picard, le printemps tire sa révérence.

Aujourd’hui, on fête St-Probas et le soleil brillera huit minutes de plus. Bientôt, il entrera dans le signe de l’Écrevisse et la liesse populaire célébrera le solstice d’été.

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Jalouse, la lune se vengera en s’éclipsant totalement dans la nuit du 19 juin à minuit quinze, précisément.

Mais, Jeanne DUQUESNOY première épouse d’Antoine Marly, Sosa 128, avec qui elle a eu deux enfants : Louise et Frédéric, ne verra point cela.

Elle est décédée, ce jour, à 37 ans et a été inhumée dans le cimetière du village.

 

 

Sources :
Dicton : saint-dicton.com
GALLICA – BNF : Almanach Royal pour l’Année MDCCXXII –
Image : Symbole du signe zodiacal du Cancer – Wikipédia.org
A.D Aisne : Erlon [1685-1722] 5Mi0493 – p.264

 

 

#ChallengeAZ… C comme Etienne COULON…

En 1810, l’Abbaye Saint-Martin de Laon fut transformée en Hôtel-Dieu pour y accueillir malades, indigents, aliénés, vieillards et orphelins.

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Au 19e siècle, l’hôpital n’était guère un lieu accueillant :
Les salles communes favorisaient la propagation des miasmes ; les lits étaient alignés sur deux rangées qui se regardaient ; les malades n’avaient pour intimité que la couche où ils étaient allongés.

Samedi 11 juin 1842,
Etienne COULON, Sosa 36, veuf et âgé de 76 ans,  y est décédé ce jour à 11 heures du soir.
De son vivant, Etienne était tisserand et résidait à Beaulne-Chivy.
Veuf de Marie-Françoise PORTELETTE et père de trois enfants, il épousa en secondes noces, Marie-Elisabeth COMPIN.


Image : Collection personnelle
A.D Aisne : Laon – 1842 – 5Mi0081 – p.214

#ChallengeAZ… B comme Marguerite BOQUET…

Jeudi 11 juin 1772,
Une petite Marguerite, Sosa 51, voit le jour chez Pierre et Marie LHONNEUR à Saint-Pierre-du-Regard dans l’Orne.

IMG_2088 (1)Devenue grande, Marguerite exerce le métier de fileuse.

Si tu veux faire mon bonheur
Marguerite, Marguerite,
Si tu veux faire mon bonheur
Marguerite, donne-moi ton cœur
Marguerite me l’a donné
Son cœur, son cœur
Marguerite me l’a donné
Son cœur pour un baiser

A 21 ans, elle épouse Guillaume GEHENNE, un laboureur de 39 ans, originaire d’un village voisin. Ils ont deux filles : Marie-Marguerite (Sosa 25) et Marie-Madeleine.

Lundi 26 juin 1843,
Veuve depuis trois mois, Marguerite s’éteint à son domicile au Hameau du Grand Samoi. Elle vient d’avoir 71 ans.

 

Image : Carte Cassini – Géoportail.gouv.fr
Chanson : Si tu veux Marguerite, Harry Fragson (1873-1913) – Wikipédia.org
A.D Orne : Saint-Pierre-du-Regard [1768-1780] p.49 – [1843-1852] p.223

 

 

 

#ChallengeAZ… A comme Anne ACHON…

Enfin, le grand moment est arrivé ! Le ChallengeAZ débute !
Et comme je l’ai écrit , je vous raconterai, en plus ou moins 100 mots et tout au long de l’alphabet, des événements qui se sont produits en « JUIN ».

Ecoutez… la grand’malle aux ancêtres s’ouvre doucement, et…

Bonne lecture !

 

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Clamont

 

Dimanche 25 juin 1843,
Il est 10 heures au carillon qui tintinnabule de joie… Clamont, hameau de Lorlanges en Haute-Loire, accueille une nouvelle âme.

Louise PRADAL, 36 ans, accouche de son premier enfant dans la ferme familiale.
Jean (Sosa 16 de Monsieur), 45 ans, déclare l’après-midi même la nouvelle née et la nomme Anne. Il est accompagné de ses frères, Jean et Géraud.
Le maire, Michel SOULIGOUX, rédige l’acte de naissance à 16 heures.

Si la petite s’appelle Anne pour l’état civil, ses proches la baptisent Marguerite.

C’est sous ce prénom que son acte de décès sera enregistré, le 27 juillet 1914.
Il sera 10 heures et la cloche sonnera le glas !

 

Sources :
Image : Collection personnelle
A.D Haute-Loire : Lorlanges [1843-1852] 6 E 139/7

#ChallengeAZ… Edition 2016, c’est parti !

Il est revenu le temps du ChallengeAZ… Et les généanautes attendaient cet événement avec grande impatience comme j’ai pu le lire sur les réseaux sociaux.

Chacun s’est préparé, se prépare… ou pas.
Il y a :
les prévoyants qui y pensent depuis le début de l’année,
les hésitants : participerai-je ou ne participerai-je pas,
ceux qui ont trouvé un thème mais qui n’ont encore rien écrit,
les retardataires qui attendront le dernier moment,
etc…

Et moi, et moi, et moi…

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Et bien, cette année, j’opte pour la zénitude ! Le ChallengeAZ n’est pas une compétition et ma participation sera simplement synonyme de plaisir et de partage… Plaisir d’écrire et plaisir de vous lire.

Mais, après un ChallengeAZ 2015 savoureux mais O combien calorique, une petite remise en forme est de mise :

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Et, hop, c’est parti…
Je vais rouvrir la grand’malle aux ancêtres pour la quatrième année consécutive.

Et pour ce nouveau défi, j’ai choisi comme fil rouge « Juin »… Petit clin d’œil au mois du ChallengeAZ.
Je vous raconterai, en 100 mots, nos ancêtres (ceux de Monsieur et les miens) nés, mariés, décédés ou qui ont vécu un évènement pendant le mois de juin, bien qu’à ce jour, mon alphabet demeure incomplet…

Et vous, comment vous préparez-vous pour le prochain ChallengeAZ ?

 

 

Sources : Gifs Clippss

#Généathème : Mes racines…

En décembre, nous racontons nos racines…

Au commencement, mes Racines étaient miséreuses et faméliques…
Pour autant, leur infortune ne les a pas empêché de donner naissance à un arbre… Aujourd’hui, cet arbre est mon mât de cocagne !
Et si son évolution fut précaire : chaque génération y a puisé les forces de la vie et y a laissé une empreinte indélébile et universelle.

Mes Racines se sont ramifiées aux quatre coins de l’hexagone de l’Aisne à l’Ariège en passant par la Basse-Normandie, le Finistère, Paris et l’Ile de France.
Quelques unes ont suivi les chemins tracés par l’Histoire contre leur gré mais elles ont ainsi trouvé leur âme sœur en Prusse silésienne, aujourd’hui la Pologne et en Algérie.

Mes Racines étaient des petites gens… des Invisibles… sans instruction pour la plupart. Elles étaient manouvriers, carriers, domestiques, cultivateurs, tisserands, badestamiers, dentellières…
Plusieurs ont disparu dans un dénuement extrême en mendiant !
Cependant, quelques unes se démarquèrent en étant greffier de paroisse ou sages-femmes.

Mes Racines avaient peu d’imagination pour se prénommer puisque j’ai recensé pas moins de quatre-vingt-douze Marie et quelques dizaines ou vingtaines d’Anne, d’Auguste, d’Augustine,  de Charles, de François, de Françoise, de Jacques, de Jean, de Jeanne, de Joseph, de Jules, de Louis, de Louise, de Nicolas, de Pierre, de Rose et de Victor.

Mes Racines ont respecté les règles sociétales et religieuses pour s’unir, le plus jeune avait 19 ans et le plus âgé 70 ans en ce qui concerne mes ancêtres masculins ; 17 ans et 45 ans pour mes aïeules.
Ce lien sacré conditionnait la création d’une famille. Mais surprise ! Quelques Racines libertines ont effeuillé des roses et des choux avant les épousailles. Bien évidement, elles se sont précipitées devant Monsieur le Curé afin d’effacer le péché… Ouf, la morale familiale est sauve !

Mes Racines ont engendré maints petits bourgeons, malheureusement beaucoup ont péri à peine éclos.

Mes Racines ont subi le feu des canons, les ravages des épidémies, la famine et l’abandon…

Puis après une dure vie de labeur, mes Racines s’en sont allées à un âge pas très avancé… puisqu’en moyenne, mes Racines masculines ont suivi la Grande Faucheuse vers 55 ans et mes Racines féminines vers 45 ans.

Toutes fragiles que furent mes Racines, elles m’ont permis d’écrire ces quelques lignes… une simple histoire faite d’heurs et de malheurs… une histoire pas toujours facile à démêler, mais une histoire passionnante !

Et vous, comment  sont vos racines ?

 

 

Sources : Image : Ecorce d’arbre en Namibie – collection personnelle

 

 

 

 

 

#ChallengeAZ… *La terminance…

Le mois de juin s’est achevé et avec lui la troisième édition du ChallengeAZ que tous les généanautes participants ont vécu intensément !

Cette année, je vous ai entrainés dans un voyage culinaire et comme l’avait écrit Margaridou, j’espère n’avoir pas abimé les recettes de la Mémé en vous les livrant.
Ces recettes se sont transmises de génération en génération et chaque fois, la cuisinière ou le cuisinier y a saupoudré un zeste de lui-même … J’ai fait de même et ce fut un vrai plaisir !
Afin de vous faciliter la lecture ou la relecture, voici le menu du Challenge :

A comme Amaretti
B comme Bisteu
C comme Coufidou
D comme Douillons
E comme Echaudés
F comme Fallue et Fiadone
G comme Gaufres de Ducasse
H comme Haricot de mouton
I comme Ile flottante
J comme Jacques
K comme Kakuse
L comme Lentille verte du Puy en Velay 
M comme Milliard
N comme Navettes provençales
O comme Osso Buco
P comme Pachade
Q comme Quatre-quarts
R comme Rissoles de Coucy
S comme Storzapreti
T comme Tarte au maroilles
U comme U lutina
V comme Vin d’orange
W comme Waterzoï
X comme Soupe de fruits rouges Xpress
Y comme Yod Kerc’h
Z comme Zaletti

Et si la cuisine des ancêtres vous a ravis… Le nombre des visites et vos commentaires m’ont régalée.
Vous êtes de plus en plus nombreux à me suivre comme le montre les statistiques de juin (3 237 lecteurs – 4 159 pages vues et 35 abonnés de plus)
Je n’ai qu’un mot à écrire : MERCI !

J’adresse une mention étoilée à Sophie de la Gazette des Ancêtres qui depuis trois années coordonne le ChallengeAZ… Merci Sophie pour ton professionnalisme et ta bienveillance à l’égard de tous !

Cette année, le ChallengeAZ est une cuvée d’exception ! Mais un grand cru se savoure lentement. Aussi, ne m’en veuillez pas si je prends mon temps pour déguster tous les *articles parus !

Encore bravo et félicitations à tous les participants !

Je vous souhaite un très bel été et vous donne rendez-vous pour de nouvelles aventures généalogiques !

 

 

Sources :
*J’ai emprunté le terme de « terminance » à Margaridou – Journal et recettes d’une cuisinière au pays d’Auvergne de Suzanne Robaglia (Editions CREER)

*Application Flipboard de Gazette des Ancêtres