L’Avent… Jour 5…

 Si décembre et janvier ne font leur chemin, février fait le lutin.

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Derrière la fenêtre du jour se cache mon arrière grand-père paternel.

Décembre est marqué par les étapes importantes de sa vie….

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Le triangle d’or de Joseph Séraphin

C’est lors d’un hiver extrêmement rigoureux, le samedi 5 décembre 1829 précisément que Joseph Séraphin MARLY arrive au monde. 

Ses parents, Jean Charles Casimir et Geneviève Séraphine FERY sont manouvriers. Son père est également tailleur d’habits.
Ils résident à Eppes, un village picard situé à proximité de Laon dans l’Aisne.
Un second fils, Eugène Louis, né en 1831, complète la famille.

A l’âge de travailler, Joseph Séraphin est également manouvrier.

Au lendemain de son vingt-quatrième anniversaire, il épouse Adeline Octavie COULON, le mardi 6 décembre 1853 à Athies-sous-Laon.

Ils ont deux enfants :
– Adeline Adolphine °1856 +1893
– Jules André, mon grand-père °1868 +1945

Joseph Séraphin et Adeline Octavie héberge Jean Charles Casimir qui décède dans leur maison en 1880.

Joseph Séraphin s’éteint, à son tour, à l’âge de 73 ans, le lundi 29 décembre 1902 à Samoussy.

Son frère, Eugène Louis, marchand en bonneterie, le suit deux ans plus tard, en 1904.

Et mon père n’aura pas la joie de connaître ni son aïeul, ni son grand-oncle.

 

 

Sources : Almanach météo : http://almanach.meteo01.fr/
                 A.D Aisne – Eppes, Athies-sous-Laon, Samoussy
Carte : site géoportail.gouv.fr
Dicton du jour : www.mon-poeme.fr
Image : Collection personnelle

L’Avent… Jour 4…

 Qui est Sainte-Barbe, qui est Noël, qui est Noël, qui est l’an.

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Derrière la fenêtre du jour se trouve un baptême collatéral.

Elisabeth TRANCHER, née la veille, est baptisée le mercredi 4 décembre 1748. Elle est la sixième et avant-dernière enfant de Jean et de Catherine ROCHE, Sosa 248 & 249 de Monsieur.
Ils sont cultivateurs et habitent le hameau Les Martres à Ruynes-en-Margeride dans le Cantal.

J’ignore ce qu’il est advenu de cette enfant,  mais pour la petite anecdote, un mot a attiré mon attention sur l’acte de baptême.
Le prêtre a écrit : …« habitant les martres, foraine de Ruines »…
C’est la première fois que je rencontre ce terme dans un registre paroissial.
D’après mes recherches, il semble que ce mot signifie dans le contexte : « en dehors ».

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Effectivement, le hameau des martres se situe en dehors du village, à 3,9 km exactement.

 

Source : A.D Cantal Ruynes-en-Margerie
Carte de Cassini – site Géoportail.gouv.fr
Dicton du jour : www.mon-poeme.fr
Image : collection personnelle

 

 

 

 

 

 

Ma cuisine ancestrale… La coquille de Noël…

 Décembre prend, il ne rend.

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Aujourd’hui, une surprise derrière la fenêtre du jour,
vous ne trouverez pas d’ancêtre mais une recette de ma cuisine ancestrale. 

Je vous propose de réaliser une « coquille de Noël », autrefois appelée  « pain de Jésus ».

Initialement spécialité wallonne, les coquilles sont également répandues dans le Nord de la France, en Picardie et en Champagne. Leur origine remonterait au IXe siècle.

Selon l’endroit, la coquille est nommée couque, cougnou, cougnolle, cugnot, guenieu.
Tous ces termes désignent une viennoiserie fabriquée uniquement pendant l’Avent.
Sa forme symbolise un nouveau-né emmailloté, une représentation du petit Jésus.
Jadis, les enfants sages recevaient une coquille soit à la Saint-Nicolas ou bien le jour de Noël avec une orange.

On peut la réaliser nature ou l’agrémenter de raisins secs, de sucre perlé ou de pépites de chocolat.

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Ingrédients :
300 g de farine
15 g de levure du boulanger
15 cl de lait tiède
1 œuf + 1 jaune d’œuf
50 g de sucre
75 g de beurre
1 pincée de sel fin

Raisins secs, sucre perlé, pépites de chocolat (facultatif)

Dans un grand saladier, tamiser la farine et y réaliser une fontaine.
Délayer la levure dans le lait tiède.
Verser dans le puits formé avec l’œuf entier
Placer le sel et le sucre sur le pourtour de la fontaine.
Mélanger petit à petit la farine à la levure en ajoutant peu à peu le beurre ramolli.
Travailler à la main afin d’obtenir une boule de pâte lisse et élastique.
(Vous pouvez réaliser ces opérations dans un robot)
Couvrir d’une serviette et laisser reposer une heure à température ambiante. La pâte doit doubler de volume.
Retravailler rapidement la pâte et incorporer les raisins secs et/ou le sucre perlé, ou les pépites de chocolat.
Retirer deux petites boules de pâte et confectionner le corps de la coquille en formant un boudin.
Ajouter les boules à chaque extrémité pour figurer les deux têtes.
Jointer les trois parties entre elles.
Préchauffer le four à 200 ° en tenant compte de la spécificité de votre four.
Pour ma part, j’ai préchauffé le four à 200° puis j’ai baissé le thermostat à 180° au moment de l’enfournement)
Badigeonner l’ensemble avec le jaune d’œuf battu.
Faire cuire 30 minutes sur une plaque graissée.
Retirer du four et laisser refroidir.

En attendant notre prochain rendez-vous, régalez-vous, moi déjà c’est fait !
Mais, comme nous sommes sages, cette brioche sera présente sur notre table le matin de Noël !

Sources : www.andenne.be
Dicton du jour : www.mon-poeme.fr
Images : collection personnelle

L’Avent… Jour 2…

 

 Décembre, Toussaint le commande, Saint-André le voit descendre.

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Derrière la fenêtre du jour, on célèbre un mariage, le samedi 2 décembre 1826, à la mairie de Mondeville, petit bourg normand situé à quelques lieues de Caen.

Pierre Henri François Emmanuel BRIERE épouse Marie Rose Armande VASNIER.
Ils sont respectivement mes Sosa 122 & 123. Ils ont 23 et 24 ans et exercent les métiers de badestamier et de dentellière.

Leur vie de couple débute accompagnée de leurs parents et amis…
A ce moment, tous ignorent que cinq enfants naîtront de cette union, que la mariée décédera le 9 avril 1843 et que son mari lui survivra 30 ans sans se remarier pour disparaître à son tour, le 7 novembre 1873.

Et quelle surprise pour mon aïeul, s’il supposait que 188 ans plus tard, il serait l’objet d’un article dans la Revue Française de Généalogie.

 

Sources : A.D Calvados – Mondeville
Dicton du jour : www.mon-poeme.fr
Image : Collection personnelle

L’Avent… Jour 1…

 

Dicton du jour : Tel Avent, tel printemps.

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Voici venu le temps de l’Avent avec ses 24 surprises…

Alors premier décembre, première découverte  :

En ce temps-là, Chevregny, petit village picard, possédait un vignoble et mon Sosa 70, Michel COCHET y était vigneron.

En ce temps-là, la vigne poussait sur des échalas et les mauvaises langues rapportaient que le vin tiré était une horrible piquette capable de faire danser les chèvres.

En ce temps-là, la vie comme le vin s’écoulait simplement, bonne ou
mauvaise.
Michel, veuf de Louise DESMARETS, épousa Marie-Elizabeth MOUSSET.
Ils eurent 5 enfants dont :
– Jean Antoine Eloy, leur second enfant, né et baptisé, le 1er décembre 1758, jour de la St-Eloi.
Son parrain fut Jean-Pierre CAPELLE et sa marraine, Marie-Claude DANEAU, lesquels ont signé l’acte.

 

Sources : A.D Aisne – Chevregny
Vignoble de Picardie – Wikipédia.org
Dicton du jour : www.mon-poeme.fr
Image : Collection personnelle