Un esprit maléfique…

Ces derniers jours, un esprit maléfique s’est emparé des réseaux sociaux provoquant une frénésie chez les généanautes.

Cette effervescence s’est muée en une véritable chasse aux Sosa : du 666, au 1000, en passant par le 1418 et voire même celui correspondant à l’année de naissance de chacun.

Bien évidemment, je n’ai pas résisté au sifflement perfide de cet esprit et j’ai plongé dans la grand’malle aux ancêtres pour savoir si, à ce jour, tous ces Sosa étaient identifiés dans mon arbre.

Que nenni ! Mes ancêtres sont encore des fantômes, excepté le Sosa 1000…

Voici un état de mon arbre :
– Sosa 666 : en novembre dernier, j’avais déjà parler de lui, ici !
Cette branche se situe en Pologne et bien qu’ayant fait appel à un généalogiste professionnel, les archives sont lacunaires. Les recherches risquent de s’arrêter au Sosa 82.
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– Sosa 1000 : Je vous ai aussi parlé de lui, ici
Vous comprenez pourquoi je suis si fière de l’avoir trouvé.

– Sosa 1418 : Encore deux générations à remonter pour le saisir, mes recherches s’arrêtent au Sosa 354 : Thierry BERTRAND marié à Heleine BITAILLE.
Juste deux patronymes trouvés sur l’acte de mariage de leur fille, Françoise, Sosa 177 qui a épousé Jean-Claude MEREAUX, le 5 juillet 1734 à Jeantes dans l’Aisne.
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– Quant à celui correspondant à l’année de ma naissance…
Là aussi, deux générations à remonter pour la connaître puisqu’il qu’il s’agit d’une femme appartenant à mes branches maternelles.
Mes recherches s’arrêtent au Sosa 488 : Gilles BRIERE qui a épousé Marie-Anne LE SENECAL, sans autre précision.
Gilles est le père de Pierre, Sosa 244, né le 6 février 1748 à Mondeville dans le Calvados.
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En conclusion, mes recherches avancent doucement… mais surement. Je finirai bien par trouver ces Sosa…
Alors, toi… Esprit maléfique… Il est inutile de me persécuter ! Je ne vendrai pas mon âme pour les retrouver… Ah, non !

Quoique…

Source : Image Maléfique – Gifmania.fr

Les métiers de la mer d’antan…

C’est à Etretat en Haute-Normandie, cité balnéaire célèbre pour ses falaises que j’ai admiré ces photos exposées le long de la plage et dédiées aux métiers de la mer d’autrefois :

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Les Mousses : Dès l’âge de 12 ans, les enfants de pêcheurs étaient coursiers, moussaillons puis mousses en pêche sur les caïques et canots.
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Les ramasseurs de galets : Les galets (99% de silice) étaient utilisés autrefois dans de nombreuses applications. Aujourd’hui la loi interdit de cueillir les galets.
La marchande d'huitres
La marchande d’huîtres : Jusqu’en 1935, la marchande d’huîtres vendait ses coquillages élevés à Cancale et parqués dans les bassins Marie-Antoinette.
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Les charpentiers de marine : Dans cet atelier, on fabriquait des « périssoires » bateaux typiques d’Etretat destinés à la promenade en mer
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Le ramendeur de filets : Équipé d’une navette et d’un couteau, le ramendeur réparait les filets de pêche abîmés.
Les laveuses
Les laveuses : Surprenant, ces femmes qui cherchaient une source d’eau douce à marée basse en creusant dans les galets afin de laver le linge des particuliers et des hôtels.
Les vireurs de cabestan
Les vireurs au cabestan : Il n’y a pas de port à Etretat. Il fallait donc remonter les bateaux sur la grève. Les hommes et les femmes viraient au cabestan, soit en poussant, soit en tirant.
La caloge
Une caloge : Une manière de recycler les bateaux fatigués d’avoir navigué. Mis hors-sec et munis d’un toit, ils étaient utilisés comme remise.

Je n’ai pas d’ancêtres concernés par ces métiers de la mer mais j’ai apprécié cette initiative sympathique pour faire découvrir l’histoire locale.

 

Sources : Conception/Studio Grand Angle Etretat – Municipalité d’Etretat
Image en-tête : collection personnelle

#MaCuisineAncestrale : Le beurré normand…

Photo collection personnelle

En juin 2015, mes recettes ancestrales vous ont titillé les papilles et vous avez été fort nombreux à les apprécier lors du ChallengeAZ.

La généalogie et la cuisine font partie de mes passe-temps favoris… Alors, pourquoi ne pas concilier ces plaisirs et partager autour de ce thème convivial… comme le faisaient nos aïeux autour de grandes tablées !

Que diriez-vous d’un rendez-vous mensuel où je vous livrerai de nouvelles recettes et où vous me direz si elles vous ont plu ?

Pour cela, j’ai créé dans le menu du blog une nouvelle catégorie intitulée Ma cuisine ancestrale.
J’y ai répertorié tous les articles du ChallengeAZ 2015.

Pour célébrer ce rendez-vous gourmand et avec l’arrivée de l’automne, je vous propose de confectionner un « Beurré normand ».

La Normandie est réputée pour sa production de lait et de ses dérivés : la crème, les fromages et le beurre comme le beurre d’Isigny connu depuis le 18e siècle.
Et le Beurré fait référence à la réputation du beurre normand.
Mais, c’est un nom inapproprié pour ce gâteau de ménage léger car le beurre n’est pas son ingrédient principal ; il sert juste à rissoler les pommes au préalable afin qu’elles ne rendent pas de jus dans la pâte.
Son créateur a certainement choisi cet intitulé pour ancrer sa recette dans la gastronomie locale.

Pour 6 personnes :
-50 g de raisins de Corinthe
-5 cl de Calvados
-1 kg de pommes (Reinette, Granny Smith, à défaut Golden)
-4 œufs
-1 pincée de sel
-150 g de sucre en poudre
-120 g de farine
-Deux noix de beurre

Mettre les raisins à macérer dans le Calvados au minimum une heure,
Éplucher les pommes, retirer le cœur et les pépins,
Couper les pommes en dés,
Les faire rissoler dans une poêle avec une noix de beurre quelques minutes,
Séparer les blancs des jaunes d’œufs,
Monter les blancs en neige ferme avec la pincée de sel,
Fouetter les jaunes d’œufs avec le sucre jusqu’à ce qu’ils blanchissent,
Ajouter peu à peu la farine, les raisins de Corinthe et le Calvados,
Incorporer délicatement les blancs d’œufs montés en neige,
Ajouter les dés de pommes rissolés et refroidis,
Mélanger doucement en soulevant la pâte,
Préchauffer le four à 180°,
Beurrer un moule à manqué avec la seconde noix de beurre,
Verser la préparation, enfourner et cuire pendant 50 à 60 minutes, jusqu’à ce qu’une lame de couteau plantée dans le gâteau ressorte sèche.

J’espère vous allécher avec cette rubrique  et je vous donne rendez-vous en novembre pour une nouvelle recette…
D’ici-là, régalez-vous ! Moi, c’est fait..

 

Source : Inspirée par le petit Larousse des saveurs des régions de France
Image : Collection personnelle

 

#ChallengeAZ… Z comme ZEPHIRINE Antoinette Brière…

Vendredi 13, symbole de chance ou de malchance… Là est la question !

cafa1b9c vendredi 13J’ignore si Zéphirine Antoinette BRIERE, Sosa 61, était superstitieuse, cependant…

Fille aînée de Pierre et de Marie-Rose VASNIER, elle naît le vendredi 13 juin 1828 à Mondeville dans le Calvados.

Ouvrière en dentelle et enceinte, elle épouse Alphonse FOUQUES, le 12 janvier 1851 à Mondeville.
Ils sont déjà parents d’un garçon âgé de deux ans, nommé Ferdinand , Sosa 30, qu’ils reconnaissent être né de leurs œuvres.

Deux mois plus tard, Zéphirine met au monde leur second fils, Achille, le 19 mars 1851 et décède probablement des suites de son accouchement le 28 mars suivant. Elle a 22 ans.
Puis, à son tour, Achille disparaît le 28 avril 1853.

Voilà une bien triste destinée… Vendredi 13 en est-il responsable, nul ne le sait!

Et vous,  avez-vous la phobie du chiffre 13… Si tel est le cas, alors vous êtes « triskaïdekaphobe »… Et oui !

C’est sur ce mot imprononçable que le ChallengeAZ se termine et que la grand’malle des ancêtres se referme pour la quatrième année consécutive.
Je vous remercie d’avoir pris le temps de lire mes 26 billets dédiés au mois de juin !
Je vous souhaite un bel été « ensoleillé » et vous donne prochainement rendez-vous pour de nouvelles aventures généalogiques.

 

Sources :
A.D Calvados – Mondeville – NMD – [1823-1832] p. 216
Image : http://lespopines.centerblog.net/rub-gif-semaine-vendredi-13-.html?ii=1

#ChallengeAZ… Y comme Evelyne et les myrtilles

« De toute les passions, la seule vraiment respectable
me parait être la gourmandise ! »
Guy de Maupassant

Avec la généalogie, bien sûr !…

Jeudi 29 juin 2016,
Point d’ancêtre avec la lettre Y ayant vécu un événement en juin.
Alors, Evelyne la gourmande ne peut s’empêcher de partager une petite recette culinaire simple et rapide… Un petit clin d’œil au #ChallengeAZ 2015 !

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Que diriez-vous d’un clafoutis aux myrtilles :

1 œuf
1 *verre de sucre
1 *verre de farine
1 *verre de lait
Un noix de beurre
Myrtilles (300g environ)

(*type verre à eau 20 cl)

Beurrer un moule
Dans une jatte :
Mélanger l’œuf et le sucre
Ajouter la farine tamisée
Délayer avec le lait
Verser les myrtilles dans le moule
Recouvrir avec la préparation
Faire cuire 30mn dans un four à 180°
Déguster tiède ou froid

Les plus gourmands ajouteront une boule de glace à la vanille.

Rien de plus simple ! Et en plus, c’est délicieux !

 

Image : Collection personnelle

 

#ChallengeAZ… X comme J.Louis MéreauX…

 

Au printemps de l’année 1832, la population française est terrorisée par l’arrivée d’une pandémie de choléra semant la panique. On compte plus de 103 000 morts dont 20 000 à Paris.

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Jeudi 28 juin 1832,
Il y a exactement 184 ans, jour pour jour, Jean-Louis MéreauX, Sosa 44, rendait l’âme dans la maison de son gendre, Jean-François MichauX, à Laon. Mais, j’ignore si le choléra est responsable de son décès.

De son vivant, Jean-Louis était cordier en til ou tille, c’est à dire qu’il confectionnait des cordes avec l’écorce de tilleul.
Né en 1769 à Hary dans l’Aisne, il épousa Marie-Marguerite CARLIER, le 18 mai 1790 à Laon. Le couple a eu dix enfants au moins.

 

 

Sources :
A.D Aisne – Vaux-sous-Laon – 1832 – 5Mi0079 – p. 243
Vieux métiers : Cordier en tilleul : http://www.jschweitzer.fr/m%C3%A9tiers-anciens/cordier/
Contexte – Thierry Sabot
Image : Le Duc d’Orléans et Casimir Perier visitant les malades à l’Hôtel-Dieu pendant l’épidémie de choléra en 1832 – Alferd JOHANNOT – Musée carnavalet

#ChallengeAZ… W comme WALLON Marie Antoinette & Jean-Baptiste…

Au XVIIIe siècle, Laon dans l’Aisne vit au rythme de ses marchés et de ses foires ; celle de la Fête-Dieu en juin dure huit jours.

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Nicolas WALLON, Sosa 80, et son épouse, Marie Françoise BOCQUET qui résident à Athies-sous-Laon, apprécient ce lieu d’échanges et en profitent pour y effectuer quelques achats : fils, toiles, chanvre… C’est aussi l’occasion d’y rencontrer parents et amis !

Mais cette année, Marie-Françoise ne se rendra pas à la foire qui débutera le 14 juin car elle est alitée et doit attendre les relevailles.

Le lundi 11 juin 1759, elle a mis au monde son premier enfant, une fillette nommée Marie-Antoinette et qui est baptisée le jour même.

Deux ans plus tard, elle accouchera d’un garçon, Jean-Baptiste, le jeudi 25 juin 1761.

 

 

Sources :
– A.D Aisne – Athies sous Laon – 5Mi1735 [1676-1813] p.236, 243
– Almanach Royal pour l’année 1759

– Le commerce à Laon au XVIIIe siècle : http://www.histoireaisne.fr/memoires_numerises/chapitres/tome_46/Tome_046_page_065.pdf
Image : Illustration tirée de l’Histoire – cours élémentaire – Ernest Lavisse (1913) – Wikipédia.org

#Challenge AZ… V comme Françoise Antoinette Céline VIGNON…


280px-St_Just_BrioudeSamedi 15 juin 1895,
Quand Françoise Antoinette Céline VIGNON, 20 ans, épouse Pierre ACHON, cultivateur de 26 ans et collatéral de Monsieur à Saint-Just-près-Brioude en Haute-Loire, elle ignore que la vie leur réserve bien des surprises.

Pierre est élu maire de la commune et le restera pendant 27 ans. Il est nommé au rang de Chevalier dans l’ordre de la Légion d’Honneur pour services rendus à sa commune.

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Céline & Pierre ont trois enfants :
– René Jacques : La Première Guerre Mondiale le fauche dans la fleur de l’âge, à 21 ans. Tué à l’ennemi le 31 août 1918 à Juvigny dans l’Aisne, il reçoit la Croix de Guerre à titre posthume.
– Moïse a plus de chance : Né en 1904, il se marie et a quatre enfants. Il disparaît à l’âge de 82 ans.
– Yvonne Pauline Claire née en 1910, meurt à l’âge de 5 ans.

Après une vie faite de joie, d’honneur et de peine, Françoise s’éteint en 1939 à 63 ans.

Sources :
A.D Haute-Loire – Saint-Just-près-Brioude – 6E228/12 [1893-1902] p.181
Image :
Gallica-BNF : Journal officiel de la République Française, lois et décrets, 1939/08/11 (A71,N188)
Eglise de Saint-Just-près-Brioude – Wikipédia.fr

 

 

#ChallengeAZ… U comme Unique…

Cette année-là,…
Albert Schweitzer recevait le prix Nobel de la paix.
« Liberté » pleurait son poète, Paul Eluard.
A Marseille, Le Corbusier inaugurait la Cité Radieuse.
Au cinéma, René Clément réalisait ses « Jeux Interdits » et le « Petit monde de Don Camillo » de Julien Duvivier faisait rire la France entière.

Cette année-là,…
un événement unique passait inaperçu :

Le samedi 28 juin, mes parents se mariaient !

Le dicton dit : « Le jour de la saint-Irénée, c’est l’un des plus beaux de l’année »
Et ce fut indéniablement vrai pour Marie & André !

En souvenir, je ne possède que cette petite photo en noir et blanc, mais un souvenir O combien précieux !IMG_2247

 

 

Image : Collection personnelle

#ChallengeAZ… T comme Jeanne, Baptiste et Magdelaine TOURRE…

L’Ariège est une terre sauvage où juin voit fleurir de délicates fleurs endémiques de la région, tels le lys et l’orchidée des Pyrénées…
Elles racontent, à qui sait écouter, la vie des gens d’ici…

Mon Sosa 26, Dominique TOURRE, cultivateur et son épouse,
Suzanne PERIE sont nés et se sont mariés, le 13 février 1825 à Rieux de Pelleport avant de s’expatrier en Algérie

Neuf enfants naîtront de leur union, dont trois en juin.
Le hasard a voulu qu’ils voient le jour à la même date,  à quelques années d’intervalle :
Jeanne, le mardi 27 juin 1826
Baptiste, le dimanche 28 juin 1829, il décède le mardi 28 septembre 1830
Magdelaine, le lundi 27 juin 1831.

 

Sources :
A.D Ariège – Rieux-de-Pelleport – 4E2967 [An XI-1864] P.175, 193, 207