ChallengeAZ… Message de la Vieille Malle aux Ancêtres…

Chers lecteurs de « Ciel ! Mes aïeux »,

Aujourd’hui, je prends enfin la parole après quatre longues années de silence.
Je suis la vieille malle aux ancêtres d’Evelyne, et il est grand temps que je partage avec vous mes histoires et mes secrets.
Écartée dans un coin, j’ai observé le monde évoluer, mais je n’ai jamais cessé de rêver du jour où je pourrais enfin prendre la parole.

Cette année, avec l’aide d’un ami inattendu – un ordinateur hors d’âge, tout comme moi – j’ai décidé de me lancer dans une aventure audacieuse : rédiger les 26 articles du ChallengeAZ, sans qu’Evelyne, cette affreuse qui m’a réduite au silence, ne s’en doute.
Chaque article sera une lettre d’amour à notre histoire, un hommage à ceux qui ont façonné nos vies et nos racines.

Préparez vous à plonger dans un voyage à travers le temps, où chaque lettre de l’alphabet dévoilera un aspect unique de notre histoire.
Je vous invite à me suivre dans cette exploration, à découvrir les trésors cachés de notre passé et à célébrer ensemble l’héritage que nous portons.

Restez à l’écoute, car l’aventure commence ici, le 1er novembre prochain !

Avec toute ma nostalgie et mon enthousiasme,

La Vieille Malle aux Ancêtres

#MaCuisineAncestrale… La flaugnarde…

En octobre, Ma Cuisine Ancestrale sort son arbre généalogique et part sur les traces de la famille « flan »…

Issue de l’ancien français « fleugne » qui veut dire « mou« – « douillet« , la flaugnarde (ou flognarde, flougnarde, flangnarde) est originaire de la Corrèze et de l’Auvergne.
Souvent nommée, à tort, clafoutis, la flaugnarde n’est que la cousine de ce dernier qui lui est né dans le Limousin.

Dans le Périgord, « flaugnarde » est, également, un adjectif pour désigner une jeune fille coquette qui prend un air nonchalant, enjôleur et timide à la fois.
Une petite fille fait la flaugnarde pour obtenir des sous ou des bonbons.

Côté cuisine, la flaugnarde est initialement une préparation rustique. Elle s’est allégée avec le temps et se décline, aujourd’hui, de différentes manières.
En Haute Corrèze, elle est garnie de pommes ou de poires ; dans le Bourbonnais, on y met des raisins secs et dans le Périgord, des pruneaux mais, partout on la déguste à peine refroidie ou tiède.

Création CANVA
Collection personnelle

Si vous appréciez le clafoutis, vous succomberez également au fondant de cette savoureuse parente…
Et d’ici notre prochain rendez-vous, régalez-vous, moi, c’est déjà fait !

Sources :
Origine : Dictionnaire de la gourmandise – Annie Perrier-Robert – Editions Robert Laffont
Recette : Dictionnaire gourmand des desserts de nos régions – Editions Atlas
Images : Collection personnelle