L’Hermione, la frégate de la liberté…

Le 21 mars 1780, le jeune major général de La Fayette embarque à bord de l’Hermione. Il part combattre aux côtés des insurgés américains qui luttent pour leur indépendance… Cela est la grande Histoire !

Le 15 mai 2019, je monte à mon tour sur la réplique de l’Hermione à Ouistreham (14). Et mon esprit rejoint celui des grand aventuriers …
Ce navire me fascine depuis le début de sa construction.
Ceci est la petite histoire !

Pour le plaisir, je partage les images que j’ai ramené de cette journée ensoleillée en Normandie.

Pour le voyage autour de la Normandie avec en final, la participation à la grande Armada de Rouen : ils sont 85 gabiers
Les ponts inférieurs :
5 : Couchage : cabines et postes – 7 : Machines : groupes électrogènes
Pont du deuxième niveau :
Pont dédié aux combats au 18e siècle, il abrite l’artillerie principale du navire : 26 canons de 12 livres. Aujourd’hui, les combats ont cessé et l’occupation de l’espace a changé. Sous le gaillard avant, les guindeaux (cabestans électriques) et les ateliers charpente et bosco ont remplacé les cuisines, un réfectoire est installé dans la batterie entre les canons. Au 18e comme au 21e siècle, la Grand Chambre est un lieu réservé aux officiers. Aujourd’hui, elle accueille également un PC navigation moderne.
La barre à roue…
Située à 40 mètres à l’arrière de la proue du bateau, les barreurs ne naviguent pas à vue. Cette tâche autrefois effectuée par les timoniers, fait aujourd’hui partie intégrale des missions des gabiers.
La barre à roue permet d’orienter le navire dans la direction désirée. Elle actionne une barre franche appelé timon, cette dernière agissant sur la partie extérieure et mobile du gouvernail : le safran.
Deux gabiers sont chargés de barrer, un de chaque côté, quatre lors de mauvaises conditions météorologiques. Parmi les barreurs, celui qui est placé au vent est le chef de barre et gère la manœuvre en appliquant les ordres du chef de quart.
Le pavillon offert par le porte-avion Charles-de-Gaulle
Un des 12 canons…
Canot La Fayette
L’ancre…
Les cordages

Libre et fière…
Tiens bon la vague et tiens bon le vent
Hisse et ho , Hermione !…

Photos : collection personnelle

Les outils anciens…

Aujourd’hui, Premier mai, nous célébrons la Fête du travail !
A Bièvres, petite commune du nord de l’Essonne, le Musée de l’outil en profite pour organiser la Foire aux outils anciens.
Hommage à nos ancêtres, travailleurs manuels…

Petite visite guidée en images :

Moules à gâteaux en cuivre
Mesures à plomb
Moule pour le beurre
scies

A l’intérieur du Musée :

Sources :
Images : Collection personnelle

#ChallengeAZ… Chanson des Archives…

Pour nourrir mon arbre, je recherche la substantifique moelle dans les centres d’archives.

Ce sont des endroits studieux où règnent l’ordre et le silence. Tous les généalogistes le savent, n’est-ce-pas !

Mais, dès que les portes se ferment… d’étranges événements se passent comme ci-dessous aux Archives départementales du Nord.

Afin de ne pas heurter les âmes sensibles, je vous recommande de lire l’avertissement au début de la vidéo…

Moralité : Les recherches d’archives historiques et généalogiques sont des exercices sérieux mais, que nous pouvons accomplir dans la joie et la bonne humeur ?

Sources :
Chaîne YouTube Musique : La Chanson des archives – La patrouille des castors (Compagnie La Roulotte Ruche)
Image gratuite : Clé de sol – Pixabay.com

#ChallengeAZ… Auprès de mon arbre…

Auprès de mon arbre, je vivais, je vis et je vivrai heureuse !
Puisqu’il est l’emblème de mon Eternité !

Pour débuter ce #ChallengeAZ, j’ai utilisé le titre de la chanson de Georges BRASSENS comme subterfuge (j’ai le droit… c’est moi qui écris…) pour vous présenter un cas d’étude généalogique surprenant.

Toutefois, mon arbre ? servira de fil rouge tout au long du #ChallengeAZ.

Mais, revenons à mon sujet… C’est une drôle d’histoire ou une histoire drôle ! A vous d’en juger !

Voilà une histoire désopilante… Je n’ai pas réussi à établir la filiation des Depèche… Et pourtant, j’ai cherché sur Généanet et Filaé… pour mieux comprendre cette famille, c’est ICI.

 

Sources :
Chaîne YouTube Musique : Le papa du papa Boby LAPOINTE
Image gratuite : clé de sol – pixabay.com

#MaCuisineAncestrale… Confiture de pêches et de melon au miel et aux épices…

L’été nous offre des fruits en abondance et pour pouvoir les savourer lorsque la bise sera venue, je les transforme en confiture… 

Déjà, au XVIe siècle, Michel de NOSTREDAME dit Nostradamus,  apothicaire et astrologue provençal, faisait l’éloge de la confiture dans un recueil appelé  :   Traité des fardements et des confitures.
A sa parution en 1555, ce livre connut un franc succès avant de tomber dans l’oubli au profit des Centuries (célèbres prédictions) de l’auteur.

Moi, je vous prédis une recette délicieuse qui, d’après Nostradamus, possède des vertus thérapeutiques. Alors, ne nous privons pas !

Pour la réalisation, il faut :
1 kg de chair de melon
2 kg de chair de pêches
1 jus de citron
1,5 kg de miel
1 gousse de vanille
1 cuillère à café de cannelle
1 cuillère à café de cardamone
1 pincée d’aneth en poudre
1 pincée de piment en poudre 

Monder les pêches 30 secondes dans l’eau bouillante (ou 1 à 2 min au micro-ondes), éplucher, couper en deux, ôter le noyau, débiter en dés.
Peler le melon, retirer les graines, couper en morceaux.
Chauffer le miel, lorsqu’il est liquide, écumer la surface (ou filtrer au tamis fin) afin d’éliminer les résidus de cire.
Verser la chair des fruits, le jus de citron dans le miel bouillant, puis faire cuire à gros bouillons en remuant jusqu’à ce que les fruits «éclatent» et rendent leur suc.
Retirer du jus que vous conserverez comme sirop (j’en ai retiré 5 louches)
Ajouter les épices, cuire ensuite à feu doux, jusqu’à ce que le sirop réduise
En fin de cuisson, retirer le bâton de vanille et verser dans les pots,
Fermer hermétiquement, retourner les pots sur l’envers 10 min.

La confiture au miel se conserve moins que la confiture traditionnelle au sucre, elle doit être conservée au frais.

Cher lecteur, cette confiture… c’est du Soleil en pot pour le petit-déjeuner, pour le goûter, pour la gourmandise… mais attention :

« La confiture ça dégouline,
Ça coule, coule sur les mains,
Ça passe par les trous de la tartine
Pourquoi y-a-t-il des trous dans le pain

Bien sûr on peut avec du beurre
Les trous on peut bien les boucher
Ça ne sert à rien c’est un leurre
Car ça coule par les côtés… »

Cela me rappelle quelques souvenirs, pas vous ? 🙂
En attendant notre prochain rendez-vous, régalez-vous ! Moi, c’est déjà fait !

Découvrez ou redécouvrez également la recette des Pignolats.

 

 

Sources :
Chanson : La confiture des Frères Jacques – Paroles de Roger Carineau
Nostradamus : Wikipédia.com
Traité des fardements et des confitures  : http://excerpts.numilog.com/books/9782849520956.pdf
Recette : https://cuisine-maison-comme-autrefois.blogspot.com

#MaCuisineAncestrale… Visitandine ou Financier…


Quel lien existe-t-il entre une visitandine et un financier ?
Aussi surprenant que cela puisse paraître, ces deux-là sont parents… Je peux même affirmer que la visitandine est l’ancêtre du financier ! Foi de généalogiste !

A l’origine, la visitandine aurait été créée par les sœurs de l’ordre de la Visitation de Nancy, surnommées les « Visitandines ».

Ce petit gâteau réalisé à base d’amande, farine, sucre, beurre et blancs d’œufs, remonterait au Moyen-âge.
Il semble que les religieuses l’aient créé pour ne pas laisser perdre les blancs d’œufs alors qu’elles utilisaient le jaune comme fixateur pour leur peinture ou, dans une version moins artistique, pour palier à la proscription de viande dans les couvents.

Puis, autres temps, autres mœurs… Ces petits gâteaux comme bon nombre de desserts à base d’amande ont été abandonnés à une époque où le poison était à la mode (le cyanure sent l’amande amère, parait-il…)

Enfin, c’est à la fin du XIXe siècle, vers 1890, qu’un pâtissier nommé Lasne remit la visitandine à la mode. Ce pâtissier, dont la boutique se situait près de la Bourse à Paris, aurait proposé ce petit gâteau à sa clientèle, en grande partie des financiers… ces messieurs souhaitant manger rapidement sans se salir les mains.

S’agissant enfin de la forme du financier, deux origines s’opposent : la première veut que Lasne pour ne pas contrefaire la forme des visitandines donna aux financiers la forme d’un lingot, la seconde veut que se soit des pâtissiers suisses (sans commentaire…)

Lingot ou autre, voici comment les réaliser :

Pour une vingtaine de pièces, il faut 

150 g de beurre
150 g de poudre d’amandes
150 g de sucre glace
50 g de farine
4 blancs d’œufs 

Faire fondre le beurre doucement et laisser refroidir,
Mélanger la poudre d’amandes, le sucre glace et la farine tamisée dans une jatte,
Ajouter les blancs d’œufs sans les avoir battus, puis le beurre fondu,
Mélanger soigneusement,
Verser dans les moules à financiers,
Chauffer le four à 220°,
Enfourner les moules, baisser la température à 180°,
Cuire + ou – 15 minutes en surveillant,
Démouler sur une grille à la sortie du four
Laisser refroidir.

Ce gâteau étant un de mes préférés, vous comprenez pourquoi je raffole de l’histoire et de la généalogie 😉

En attendant, notre prochain rendez-vous, régalez-vous, moi c’est déjà fait !

 

Sources :
Origine visitandine et financier : https://fr.wikipedia.org/wiki/Financier_(p%C3%A2tisserie)
Recette : Dictionnaire gourmand des desserts de nos régions de A à Z – Editions Atlas
Image : Collection personnelle

#MaCuisineAncestrale… La Dariole…

En juin, #MaCuisineAncestrale remonte le temps et nous transporte au Moyen-âge, avec au menu, un roman intitulé : « Souper mortel aux étuves » de Michèle Barrière.
Tout un programme…


Ce polar historique et gastronomique relate l’origine d’un manuscrit, « Le Ménagier de Paris ».

Le Ménagier de Paris est un livre manuscrit d’économie domestique et culinaire écrit au 14e siècle. Il est attribué à un bourgeois parisien et fut écrit à l’intention de sa jeune épouse afin de lui faire connaitre la façon de tenir sa maison et de faire la cuisine. Il comprend des enseignements en matière de comportement social et sexuel, des recettes et des conseils pour la chasse et le jardinage. Son intérêt est autant historique et linguistique que culinaire. Ce dernier aspect a cependant été le plus souvent mis en valeur aux 20e et 21e siècles ; il passe pour être le plus grand traité culinaire français du Moyen Âge.

Il fut publié pour la première fois par le baron Jérôme PICHON en 1846 pour la Société des Bibliophiles français.

La fin du roman offre quelques recettes issues du fameux Ménagier… Alors, après les nourritures cérébrales, régalons-nous avec les nourritures terrestres aussi simples soient-elles.
Et, croyez-moi, si le roman est noir,  la réalisation de la dariole moyenâgeuse n’a rien de funeste.
Pour sa confection, il faut :

1 fond de pâte brisée
500 g de crème fraîche
(j’ai mis moitié/moitié crème fraîche et ricotta)

œufs
200 g d’amandes en poudre
120 g de sucre

Dans une jatte, mélanger et fouetter tous les ingrédients
Étaler la pâte dans un moule
Verser le mélange sur le fond de pâte
Mettre au four (Th.6 – 180°C) pendant + ou – 45 minutes
Laisser refroidir

Déguster sans modération avant de revenir vers le futur !

Je vous donne rendez-vous dans un mois et d’ici là, régalez-vous ! Moi, c’est déjà fait !…

 

Sources :
Le grand Ménagier : Wikipédia :
https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9nagier_de_Paris 

Roman : Souper mortel aux étuves – Michelle Barrière – Livre de Poche –
ISBN : 301-0-000-08575-1
Images : Collection personnelle 

 

#Généathème : De l’art de bien couper…

Pour le #geneatheme d’octobre, je ressors un billet écrit en 2018 et j’avoue c’est plutôt une découverte déconcertante qui fait l’objet de ce billet…

Marie Magdeleine MAFLARD est mon Sosa 47 et je vous ai déjà parlé d’elle, ici (la citation de Tennessee Williams a aujourd’hui une résonance particulière). Je pensais naïvement, que vu sa situation et qu’à la lecture trop rapide de son acte de décès, elle était morte aux Hospices de Laon (Aisne).
Que nenni… et la raison de son décès est pour le moins singulière !

Il y a peu de temps, quelqu’un a mis en ligne sur les réseaux sociaux, le lien d’un site intitulé :

De l’art de bien couper –  le site de la guillotine

Evidemment, un site où l’on parle « guillotine » a attisé ma curiosité et je  fus bien… ou mal récompensée, car j’y ai trouvé mon aïeule !

Marie-Magdeleine MAFLARD, épouse GUILLAUME, a été condamnée le 18 mai 1826 et guillotinée le mercredi 5 juillet 1826 à midi, à Laon, pour avoir incendié la maison de Madame Denise et avoir laissé peser les soupçons sur une autre femme qu’elle détestait.
Elle meurt avec calme devant la population entière d’Athies-sous-Laon (le village où elle résidait).

J’ai écrit aux Archives Départementales de l’Aisne afin d’obtenir les minutes du procès et l’acte de condamnation, mais malheureusement, les archives ne débutant qu’en 1883, je n’aurai pas plus de précisions.
J’ai, également, adressé un message au propriétaire du site pour connaître ses sources, mais je n’ai pas reçu de réponse à ce jour.

Toutefois, l’acte de décès de Marie-Magdeleine corrobore l’exactitude des faits : Son âge, l’heure de sa mort et la déclaration faite à la mairie par un commis greffier du Tribunal civil accompagné par le commissaire aux inhumations

A.D Aisne – LAON 5Mi0078 1826 Page 177

Nous souhaitons tous découvrir les raisons du décès de nos ancêtres, n’est-ce-pas ?
Et bien, voici la confirmation que mes ancêtres ne sont pas tous morts dans leur lit et que « Ciel ! Mes aïeux » porte bien son nom tant certains me surprennent !


EPILOGUE :
Le 4 mars dernier, j’ai reçu une réponse du créateur du site  » De l’art de bien couper ».

Le jugement est paru dans le journal :

                                   LA GAZETTE DES TRIBUNAUX

A partir de la date de condamnation, soit le 18 mai 1826, j’ai lu chaque parution et en date du 23 mai… J’ai, enfin,trouvé une archive officielle :

http://enap-mediatheque.paprika.net – Gazette des Tribunaux 23 mai 1826


Mon ancêtre aurait été condamnée pour l’exemple, en cause, une recrudescence des incendies dans le département de l’Aisne, cette année-là…
Mais, les exécutions capitales n’y ont rien changé !

Sources :
A.D Aisne
La gazette des Tribunaux : Histoire et patrimoine pénitenciaire
Image : Site La veuve guillotine

LU, mon petit cousin…

La généalogie nous réserve bien des surprises et celle dont je vais vous parler est plutôt savoureuse quand on connait mon goût pour les gâteaux.

Pas de célébrité chez mes ancêtres, vous écrivais-je dans mon billet précédent.
Or cette semaine, ma curiosité a révélé un cousinage un tantinet renommé.

J’ai découvert que je possède une ascendance commune avec les Lefèvre-Utile… Oui, les créateurs du fameux petit LU –  ce petit beurre nantais que je croque depuis ma plus tendre enfance (oui, cela m’arrive encore…)

Mais comment les Lefèvre-Utile basés à Nantes peuvent-ils cousiner avec une descendante de picards, de normands ou de bretons voir d’ariégeois.

La révélation est liée à un post lu dernièrement sur Facebook. L’éditeur déclarait avoir remonté son ascendance jusqu’à Hugues Capet après avoir consulté le site Roglo.
Ce n’est pas tant l’ascendance de cette personne qui m’interpellait mais la promotion du site que je connais peu.

Pour mémoire : ROGLO est une base de données généalogiques qui recense actuellement 7 029 754 personnes. Elle possède ses usages propres, résultant principalement des orientations définies par son fondateur, Daniel de Rauglaudre, créateur du logiciel GeneWeb.

Et, c’est en tapant mon patronyme dans le moteur de recherches que j’ai trouvé mes liens de parenté avec les célèbres biscuitiers qui avant d’être nantais étaient originaires de Picardie et plus précisément de l’Aisne.

Voici notre ascendance commune sur 10 générations :

1) Nicolas MARLY, charpentier, dont

2) Anthoine MARLY, charpentier (~°1643 +1720 à Erlon) marié en troisièmes noces avec Catherine CHARPENTIER (~°1655 +1725 à Erlon), mes Sosas 256 & 257, dont

3) Antoine MARLY,
charpentier-greffier de paroisse (°1692 +1747 Erlon), Sosa 128, marié trois fois. Il vous a raconté sa vie, ICI 
xx Marie-Barbe DARET                      xxx Marie-Jeanne CARLIER
(°1704 Voyenne +1741 Erlon)              Sosa 129
                                                                  (°1721 Dercy+1762 Chaourse)
seconde épouse, dont                            troisième épouse, dont

4)Marie Cécille MARLY                     4) Jean-François MARLY, Sosa 64
(°1732+1811 Erlon)                                   (°1744 Erlon +An XIII Erlon)
mariée trois fois, dont                             x Marie-Josèphe LEFEVRE
xxx Martin PICART                                 (~1731 +1791 Grandlup et Fay)
(°1737 Marcy S/M. +1811)

5) Jean-Louis PICART                         5) André MARLY, Sosa 32
(°1777 +1853 Chivy lès E.)                        (°1765 Grandlup et Fay
x Marie Rose BERNARD                         +1811 Ste-Preuve)
(°1775 +1865 Chivy lès E.)                        x Marie- Célestine VRAINE                                                                                                                                                                       
6) Catherine Adélaïde PICARD        6) Jean Charles Casimir MARLY
(°1797 Erlon +1879 Nantes)                      (°1802 Grandlup et Fay
x Jean-Baptiste Désiré UTILE                +1880 Samoussy)
(°1792 Fesmy le Sart                                   x Geneviève Séraphine FERY
+1878 Chivy lès E.)                                      (°1791 Eppes + 1858 Eppes)

7) Pauline Isabelle UTILE                  7) Joseph Séraphin MARLY, Sosa 8
(°1830 Marle +1922 Nantes)                     (°1829 Eppes + 1902 Samoussy)
x**Jean Romain LEFEVRE                    x Adeline octavie COULON
(°1819 Varenne en A. (Meuse)                 (°1830 Braye en Laonnois + ?)
+1883 Nantes)

8) **Louis LEFEVRE-UTILE                8) Jules André MARLY, Sosa 4
(°1858 Nantes +1940 Nantes)                   (°1868 Samoussy
x Mathilde GAUDIN                                  +1945 Athies s/Laon)
(°1859 Nantes +1937 Nantes)                   x Octavie A. WALLON, Sosa 5                                                                                             (°1870 + 1923 Laon)

9) ?                                                              9) Papa, ses frères & sœurs

10) ?                                                           10) Moi… Et mes cousins !

*Nos ancêtres communs sont indiqués en bleu
**
Cliquez sur les patronymes soulignés pour plus de renseignements

Certes le cousinage est lointain, mais il est avéré.

Pour finir, je ne peux m’empêcher de parler gâteau !
Savez-vous que la forme et les motifs du  » Petit Beurre  » Lu ne doivent rien au hasard…

Ce biscuit, créé pour être dégusté tous les jours, possède en surface 24 points, comme les 24 heures de la journée, 52 dents sur les bords comme les semaines de l’année, carré donc avec quatre dents proéminentes, comme les quatre saisons, d’une longueur de 7 cm pour les 7 jours de la semaine…

Je ne sais pas pour vous, mais petite, je commençais toujours par croquer les quatre saisons !

Sources :
Site ROGLO
Généalogie personnelle MARLY

#Généathème : La généalogie, côté insolite…

C’est en consultant les registres paroissiaux de Cintheaux dans le Calvados que j’ai trouvé cette archive, dont Charles Fouques, frère de mon aïeul, Robert Fouques Sosa 960, fut l’un des témoins  :

Mercredy
Le dixième jour de novembre mil sept cent trente quattre, sur les quattre heures et demye
du soir, jé ptre curé dudit lieu de Cintheaux été requis et obligé dadministré le St Viatique à Philippe
Pagny mon … et demeurant hameau de cintheaux en la maison de Charles Signot située sur le grand chemin
et dans cette occupation j’ai fait rencontre de Jean Besnard et de ses domestiques lesdits sont de la
R.P.R (Religion Prétendue Réformée) et huguenot demeurant au-dit hameau du Charles Lucas leur domestique Ledit Jean Bénard à pied et … son domestique assis sur un
cheval et habillé de léquipage propre pour labourer, lesquels venant de cette occupation eurent la témérité de passer
devant le Saint Sacrement sans donner nulle marque de devoir et de respect à Dieu malgré mes vives exhortations
et bravèrent ainsi et tirerent en ridicule la réalité de Jésus Christ la piété et la religion ledit domestique n’ayant meme pas
voulu descendre de son cheval ni oter son chapeau et pervertissans… lesdit domestiques, ledit lucas ne se mist en devoir qu’après
vives monitions morales ce qui m’a obligé de prendre à témoin Marie Anne Huet femme du Charles Signot,
Georges Conard fils de Jean Conard de la paroisse d’Urville agé de 15 ou 16. Anne
Guerard nommée Françoise Guérard et Françoise Loret la femme de feu François Lefebure, Marie Dauge femme de Charles Guerard
Jacques Poret dit Pescard, Anne Moutier femme de feu le pailleur et Charles Fouques. Mais M. Osmont
Secretaire de M. Le Président de Pourailles se rendant médiateur à payé en punition de ce crime, et en descharge
Des sus-dits S… de la R.P.R une bannière coutant la somme de cent huit livres et qui est à présent en
l’eglise de la susdite paroisse et dont jai susdit curé fait la benediction, Dia resurrectionés Christi
Dixieme jour davril mil sept cents trente cinq 
JM Le Haribel Curé de Cintheaux

Cet écrit démontre la suprématie de l’Eglise face à la désobéissance des villageois, surtout s’ils avaient d’autres convictions religieuses !
Et, on peut imaginer le courroux du curé lors de la rédaction de ce nota…
Les tâches, les ratures et les mots oubliés n’en sont’ ils pas la démonstration ?

Sources : A.D Calvados – Cintheaux BMS 1692-1740 page 159