#ChallengeAZ… F comme Marie-Marguerite FILLEUL…

En juin dans mon jardin, les « Marguerite » fleurissent…

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Au commencement, Marguerite était une perle et non une fleur. C’est ensuite que la fleur fut appelée ainsi puisque, fermée, elle ressemble à une perle.

Et, c’est à Laize-la-Ville dans le Calvados que naît Marguerite, Sosa 511, le Vendredi 12 juin 1733.

Fleur ou pierre précieuse, elle tient son prénom de ses parents, Charles et Marguerite PAUGER et de sa marraine et grand-mère maternelle, Marie LOISEL.

A 24 ans, elle épouse Jean-Louis PAUGER, un cousin. Ils ont au moins quatre enfants : trois garçons et une fille, Marie-Jeanne, mon Sosa 255.

 

 

Sources: origine prénom : Magicmaman.com
Image : Illustration de la marguerite (1885) – Wikipédia.org
A.D Calvados – Laize-la-Ville [1726-1792] p.22

#ChallengeAZ… E comme Marie-Anne d’EPERNAY…

Mercredi 23 juin 1700,
Un village picard, Gercy… Une rivière, la Vilpion… Et de-ci, de-là, quelques moulins à eau…

C’est dans ce décor champêtre que Marie DELASÜE met au monde une fille prénommée Marie-Anne. Elle est la petite sœur de Pierre (Sosa 134).
Leur père, Jacques, est meunier et Pierre le deviendra également.

Marie-Anne est portée sur les fonds baptismaux le 24 juin, en présence de Jacques et de ses parrain et marraine, Jean CACHEU et Marie d’EPERNAY, sa sœur ainée.

Marie & Jacques décèdent respectivement en 1712 et 1715 laissant Marie-Anne orpheline.

Qu’est’il advenu de la fillette ? Je l’ignore car je n’ai trouvé aucun acte la concernant dans les registres paroissiaux de Gercy.

 

Source :
A.D Aisne – Gercy [1669-1714] 5Mi0788 – p.158

 

#ChallengeAZ… D comme Jeanne DUQUESNOY…

 

Beau mois de juin, change l’herbe en bon foin

Lundi 1er juin 1722,
A Erlon, petit village picard, le printemps tire sa révérence.

Aujourd’hui, on fête St-Probas et le soleil brillera huit minutes de plus. Bientôt, il entrera dans le signe de l’Écrevisse et la liesse populaire célébrera le solstice d’été.

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Jalouse, la lune se vengera en s’éclipsant totalement dans la nuit du 19 juin à minuit quinze, précisément.

Mais, Jeanne DUQUESNOY première épouse d’Antoine Marly, Sosa 128, avec qui elle a eu deux enfants : Louise et Frédéric, ne verra point cela.

Elle est décédée, ce jour, à 37 ans et a été inhumée dans le cimetière du village.

 

 

Sources :
Dicton : saint-dicton.com
GALLICA – BNF : Almanach Royal pour l’Année MDCCXXII –
Image : Symbole du signe zodiacal du Cancer – Wikipédia.org
A.D Aisne : Erlon [1685-1722] 5Mi0493 – p.264

 

 

#ChallengeAZ… C comme Etienne COULON…

En 1810, l’Abbaye Saint-Martin de Laon fut transformée en Hôtel-Dieu pour y accueillir malades, indigents, aliénés, vieillards et orphelins.

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Au 19e siècle, l’hôpital n’était guère un lieu accueillant :
Les salles communes favorisaient la propagation des miasmes ; les lits étaient alignés sur deux rangées qui se regardaient ; les malades n’avaient pour intimité que la couche où ils étaient allongés.

Samedi 11 juin 1842,
Etienne COULON, Sosa 36, veuf et âgé de 76 ans,  y est décédé ce jour à 11 heures du soir.
De son vivant, Etienne était tisserand et résidait à Beaulne-Chivy.
Veuf de Marie-Françoise PORTELETTE et père de trois enfants, il épousa en secondes noces, Marie-Elisabeth COMPIN.


Image : Collection personnelle
A.D Aisne : Laon – 1842 – 5Mi0081 – p.214

#ChallengeAZ… B comme Marguerite BOQUET…

Jeudi 11 juin 1772,
Une petite Marguerite, Sosa 51, voit le jour chez Pierre et Marie LHONNEUR à Saint-Pierre-du-Regard dans l’Orne.

IMG_2088 (1)Devenue grande, Marguerite exerce le métier de fileuse.

Si tu veux faire mon bonheur
Marguerite, Marguerite,
Si tu veux faire mon bonheur
Marguerite, donne-moi ton cœur
Marguerite me l’a donné
Son cœur, son cœur
Marguerite me l’a donné
Son cœur pour un baiser

A 21 ans, elle épouse Guillaume GEHENNE, un laboureur de 39 ans, originaire d’un village voisin. Ils ont deux filles : Marie-Marguerite (Sosa 25) et Marie-Madeleine.

Lundi 26 juin 1843,
Veuve depuis trois mois, Marguerite s’éteint à son domicile au Hameau du Grand Samoi. Elle vient d’avoir 71 ans.

 

Image : Carte Cassini – Géoportail.gouv.fr
Chanson : Si tu veux Marguerite, Harry Fragson (1873-1913) – Wikipédia.org
A.D Orne : Saint-Pierre-du-Regard [1768-1780] p.49 – [1843-1852] p.223

 

 

 

#ChallengeAZ… A comme Anne ACHON…

Enfin, le grand moment est arrivé ! Le ChallengeAZ débute !
Et comme je l’ai écrit , je vous raconterai, en plus ou moins 100 mots et tout au long de l’alphabet, des événements qui se sont produits en « JUIN ».

Ecoutez… la grand’malle aux ancêtres s’ouvre doucement, et…

Bonne lecture !

 

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Clamont

 

Dimanche 25 juin 1843,
Il est 10 heures au carillon qui tintinnabule de joie… Clamont, hameau de Lorlanges en Haute-Loire, accueille une nouvelle âme.

Louise PRADAL, 36 ans, accouche de son premier enfant dans la ferme familiale.
Jean (Sosa 16 de Monsieur), 45 ans, déclare l’après-midi même la nouvelle née et la nomme Anne. Il est accompagné de ses frères, Jean et Géraud.
Le maire, Michel SOULIGOUX, rédige l’acte de naissance à 16 heures.

Si la petite s’appelle Anne pour l’état civil, ses proches la baptisent Marguerite.

C’est sous ce prénom que son acte de décès sera enregistré, le 27 juillet 1914.
Il sera 10 heures et la cloche sonnera le glas !

 

Sources :
Image : Collection personnelle
A.D Haute-Loire : Lorlanges [1843-1852] 6 E 139/7

#ChallengeAZ… Edition 2016, c’est parti !

Il est revenu le temps du ChallengeAZ… Et les généanautes attendaient cet événement avec grande impatience comme j’ai pu le lire sur les réseaux sociaux.

Chacun s’est préparé, se prépare… ou pas.
Il y a :
les prévoyants qui y pensent depuis le début de l’année,
les hésitants : participerai-je ou ne participerai-je pas,
ceux qui ont trouvé un thème mais qui n’ont encore rien écrit,
les retardataires qui attendront le dernier moment,
etc…

Et moi, et moi, et moi…

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Et bien, cette année, j’opte pour la zénitude ! Le ChallengeAZ n’est pas une compétition et ma participation sera simplement synonyme de plaisir et de partage… Plaisir d’écrire et plaisir de vous lire.

Mais, après un ChallengeAZ 2015 savoureux mais O combien calorique, une petite remise en forme est de mise :

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Et, hop, c’est parti…
Je vais rouvrir la grand’malle aux ancêtres pour la quatrième année consécutive.

Et pour ce nouveau défi, j’ai choisi comme fil rouge « Juin »… Petit clin d’œil au mois du ChallengeAZ.
Je vous raconterai, en 100 mots, nos ancêtres (ceux de Monsieur et les miens) nés, mariés, décédés ou qui ont vécu un évènement pendant le mois de juin, bien qu’à ce jour, mon alphabet demeure incomplet…

Et vous, comment vous préparez-vous pour le prochain ChallengeAZ ?

 

 

Sources : Gifs Clippss

Les BONNAIRE, une famille de clercs laïcs…

Actuellement, je complète ma liste d’ascendants et je souhaite vous conter la vie de mon Sosa 172, Etienne BONNAIRE, honorable aïeul à la huitième génération et découvert depuis peu.

Le royaume de Louis XIV est appauvri par les guerres. Le climat est désastreux et la misère sévit.
Cependant, Etienne BONNAIRE, fils de Pierre et de Jacqueline POISSON naît et est baptisé le dimanche 22 janvier 1702 à Monceau-le-Waast, petit village picard.

En 1725, âgé de 23 ans, il épouse le mardi 15 mai, Nicole LOBJOIS, une demoiselle de 22 ans.
Quelques temps plus tard, le 5 septembre, le pays célèbre l’union de Louis XV avec Marie Leszczynska au Château de Fontainebleau.

Etienne et Nicole ont trois enfants :
– Jean-Pierre °1726
– Marie-Françoise °1728
– Estienne ° 6 mars 1730
Malheureusement, Nicole décède probablement des suites de son accouchement et est inhumée le même jour, mercredi 8 mars 1730.

Chez nos ancêtres, la période de deuil dure peu. Un veuf ne peut rester seul avec des enfants à charge.
C’est ainsi que le lundi 22 mai, Etienne se remarie avec Marguerite BALOSSIER, une jeune fille de 19 ans.
De leur union naissent onze enfants :
– Célestin °1732
– Marguerite °1733
– Estienne °1734
– Jean-Marie °1736
– Marie-Anne °1738 +1740 à 16 mois
– Marie-Thérèse ° 1742 +1742 à 9 jours
Nicolas °1744 +1820 – Sosa 86
– Jean-Antoine °1746
– Marie-Catherine °1748 +1751 à 3 ans et 6 mois
– Jean-Baptiste °1750 +1751 à 18 mois
Les deux enfants décèdent à quelques jours d’intervalles en décembre (image en-tête de l’article)
– Jean-Louis °1753

Voici un condensé de la vie privée d’Etienne qui a fondé une grande famille.

Côté professionnel, Etienne est clerc laïc.
Quel est le rôle d’un clerc laïc au XVIIIe siècle ?

J’ai trouvé, sur Gallica BNF, un texte qui explique ce qu’était la vie d’un clerc laïc.
Il explique comment est élu et quelles sont les fonctions exactes d’un clerc laïc dans un village de Picardie en 1785.
On imagine aisément qu’Etienne vit vraisemblablement la même chose.
Outre le choix de la personne, on peut lire les règles auxquelles doit se soumettre un clerc laïc et le cérémonial autour de la prise de sa fonction ainsi que, très intéressant, les émoluments qu’il perçoit :

En résumé, Etienne sait lire et écrire ; il est également chantre, sonneur, maître d’école… magister confirmé dans l’acte de naissance de sa fille, Marie Catherine

Il peut également ondoyer un nouveau-né en cas de danger imminent de mort à la naissance comme l’indique l’acte ci-dessous :

De plus, il a une connaissance de la liturgie et du latin. Pieux, il est d’une moralité exemplaire et soumis au curé. Enfin, il est rémunéré par les paroissiens.

Au début de 1772, des explorateurs découvrent des terres australes. Etienne ne tarde pas à rejoindre le royaume céleste. Agé de 70 ans, il s’éteint le 21 septembre. Il est inhumé le lendemain en présence de ses enfants dont cinq sont également « clerc laïc » comme le confirment leur signature et le lieu de leur charge (communes surlignées en vert sur la carte de Cassini) :
– Etienne, clerc à Pierpont,
– Jean-Antoine, clerc de la paroisse Sainte-Benoîte à Laon,
– Nicolas, mon Sosa 86, clerc à Monceau-le-Waast qui a remplacé son père,
– Jean-Louis, clerc de la paroisse St-Marcel, faubourg de Laon,
– Jean-Pierre, clerc à Verneuil S/Serre :

Hormis les cinq garçons nommés ci-dessus, tous les enfants vivants d’Etienne signent les actes paroissiaux… et on peut penser qu’ils savent aussi lire et écrire… mais rien d’étonnant avec un père… maître d’école !

La charge d’un clerc laïc en Picardie a certaines similitudes avec celles d’une Béate en Auvergne.
Comme pour cette dernière, la fonction de maître d’école a disparu avec la création des écoles normales sous Jules FERRY.

Sources :
GALLICA-BNF : Bulletin de la Société des antiquaires de Picardie : Choix et nomination d’un maître d’école et clerc laïc dans un village au XVIIIe siècle (Le Souich, Picardie et Artois) 1785
CONTEXTE – Thierry SABOT
Actes paroissiaux : A.D Aisne – 2MI0491 [1676-1775]
Carte de Cassini – Géo Portail 

Mon ascendance armoricaine…

La semaine écoulée a été riche de découvertes.

Lorsque j’ai débuté mes recherches généalogiques maternelles, je me doutais que mes ancêtres étaient normands ; mais j’ai trouvé que certains avaient émigré.
En effet, toutes les branches issues du côté du père de ma grand-mère maternelle prennent leur source en terre armoricaine… Plus exactement dans le Finistère dans la région du Léon !

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Des gens de la terre qui ont migré dès le XVIIIe siècle vers le Calvados, en passant par l’Orne visiblement poussés par la misère qui les a incités à chercher du travail loin de chez eux.

Je travaille particulièrement sur ces branches depuis le salon généalogique organisé par la Mairie du XVe arrondissement de Paris, les 11 et 12 mars dernier.
J’ai adhéré au C.G.F (Cercle Généalogique du Finistère) afin d’accéder à leurs bases de données car les Archives Départementales n’ont malheureusement pas encore tout numérisé.
Le travail effectué par les bénévoles du C.G.F m’a permis de trouver les dates de naissance, mariage et décès de plusieurs couples sur plusieurs générations. La recherche par famille m’a également permis de trouver les enfants de chaque couple.
J’ai ainsi enregistré quelques 96 individus supplémentaires à mon arbre… Un grand bond en avant qui me transporte au XVIIe siècle !

J’ai puisé du pur jus armoricain avec des patronymes comme : Rivoalen, Coatalem, Hergouarch, Kermollier… ;
des prénoms comme Efflam, Bizien… ;
des coutumes comme des décrets de mariage dit Bodister ou Crechonvel. Il s’agit du consentement donné par sa famille à un enfant mineur demandé en mariage et orphelin d’un de ses parents ;
des lieux comme Ploujean, Plougastel Daoulas, Irvillac, Plouégat-Moysan, Botsorel, Plouézoc’h, Guimilliau…

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Des villages que je ne connaissais absolument pas et que j’ai découvert, il y a peu.
Si ces endroits sont infiniment agréables à visiter, c’est surtout la sensation de pénétrer sur des lieux apaisants semblables à un giron maternel, qui m’a envahit… L’impression d’être à la maison et de m’y sentir bien  et cela sans savoir que mes ancêtres y avaient vécu !

Et vous, vous est-il déjà arrivé d’éprouver ces sensations ?

 

 

Sources : Carte de Cassini – BNF Gallica
Enclos paroissial de Guimilliau – Collection personnelle

 

Beaulne-Chivy & Verneuil-Courtonne, villages disparus…

Il est indéniable que la Généalogie et l’Histoire sont intimement liées. Je le vérifie chaque fois lors de mes recherches.

Ainsi, André Coulon, Sosa 18, est né le 10 frimaire An 14 (1er décembre 1805) à Beaulne-Chivy dans l’Aisne. Il est tisserand.
En 1826, il épouse en premières noces, Augustine DeBacq, originaire d’une commune voisine : Verneuil-Courtonne.
Le 5 août 1829, Augustine met au monde une petite Marie Andrine.
Mais, Augustine décède le 12 septembre 1829 probablement des suites de son accouchement et le bébé rejoint sa mère le lendemain 13 septembre.

Pas le temps pour André de pleurer sur son sort, il épouse en secondes noces, Ursule Adélaïde Brasselet, Sosa 19, le 27 octobre 1829 à Braye-en-Laonnois, soit 45 jours après le décès d’Augustine.

L’histoire est banale et pourrait s’arrêter là, mais…

Il existe dans le département de l’Aisne de nombreuses monographies de village rédigées par les instituteurs au cours du 19ème siècle.
Et lorsque je découvre de nouveaux lieux, je cherche systématiquement la monographie concernée. Mais, je n’ai rien trouvé concernant Beaulne-Chivy et Verneuil-Courtonne.

Et pour cause, situés sur le Chemin des Dames, ces villages sont entièrement détruits, éradiqués… lors de la Première Guerre Mondiale.

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Après la Révolution Française, la première commune est créée par la fusion de deux villages, Beaulne et Chivy .
En 1806, elle compte 212 habitants et environ 250 en 1914.
A la fin de la Première Guerre Mondiale, le village n’est pas reconstruit. Le décret du 9 septembre 1923 rattache son territoire à celui de Vendresse-et-Troyon et leur fusion donne Vendresse-Beaulne.

Avant 1914, Moussy-sur-Aisne et Verneuil-Courtonne appartiennent à la même paroisse mais forment deux communes distinctes depuis la Révolution.
Ces deux villages comptent quelques 330 habitants en 1825.
Entièrement détruits lors des combats, Moussy-sur-Aisne et Verneuil-Courtonne fusionnent en 1923 et sont rebâtis pour devenir Moussy-Verneuil.

Comme les militaires, les civils ont souffert et subi de nombreux préjudices lors et à cause des affrontements !

Et vous, avez-vous trouvé des villages ancestraux confrontés à l’Histoire?

 

 

 

Sources : Wikipédia et dictionnaireduchemindesdames.blogspot.fr
Image : Chemin des Dames, le portail : www.chemindesdames.fr