#ChallengeAZ… V comme Vin d’orange…

Nous arrivons à la lettre V… Et je ne sais pas pour vous, mais tous ces plats m’ont donné soif… Que diriez-vous d’un petit verre de vin d’orange pour nous désaltérer ?

La Provence est réputée pour ses vins aromatisés et le vin d’orange en fait partie.

L’aromatisation du vin est un procédé très ancien remontant à l’Antiquité. Il s’agit, soit d’améliorer un vin de qualité médiocre, soit de créer une boisson apéritive.
Actuellement, les vins aromatisés sont obtenus à partir de substances amères ou aromatiques. Entre aussi dans cette catégorie, les vins servis après y avoir fait macérer, plus ou moins longtemps, des agrumes ou des petits fruits rouges.

Sur la route des Indes, les premiers colons découvrirent que les indigènes (indiens) cultivaient l’oranger pour faire du vin…
Au XVIIIe siècle, on considéra que « le vin d’orange est peut-être la liqueur la plus agréable et la plus salubre de tous les vins de liqueurs connus »…
Ce fut, vers 1850, qu’aux Antilles, quelques propriétaires d’orangeraies se lancèrent dans cette fabrication…
Elle était faite à base de sucre terré (blanc) clarifié en sirop, de jus d’orange, de décoction de l’écorce et de fleur d’oranger, le tout mis à fermenter pendant deux mois.

Après avoir lu plusieurs recettes, j’ai agrémenté la recette à ma façon pour la préparation de ce breuvage !

Ingrédients : Deux bouteilles de vin rosé (Côte de Provence) – 3 oranges biologiques et un citron biologique –
Trois-quatre gouttes d’extrait de vanille – 40 cl d’alcool à 40% – 20 cuillères à soupe de sucre.

Prélevez les zestes des oranges et du citron après avoir lavé les fruits
Retirez le plus possible de peau blanche 
Coupez les fruits en quatre
Dans un grand saladier : mélangez le vin rosé, l’alcool, le sucre et l’extrait de vanille 
Disposer les fruits dans  deux bocaux de 2 litres
Versez dessus le mélange vin rosé/alcool
Fermez les bocaux

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Laissez macérer pendant trois semaines mininum, plus si vous êtes patients (j’ai laissé infuser pendant quatre semaines) dans un endroit frais et à l’abri de la lumière en agitant les bocaux de temps en temps.
Au bout de ce temps, filtrez avant de mettre en bouteille

A boire très frais !

 

 

Sources :
Sites : Wikipédia.org – Marmiton.org – lesfoodies.com
Photos : Collection Personnelle

 

 

 

 

#ChallengeAZ… U comme U lutina…

Uuuu…! J’ai bien failli ne pas trouver de recette commençant avec la lettre U !

Mais, fort heureusement, la langue corse m’a aidée.

Aussi, je vous propose « u lutina », un gâteau de « ménage » léger réalisé avec de la farine de châtaigne, à déguster après les storzapreti !

Sur l’île, les  premières châtaigneraies sont attestées depuis le Haut Moyen Age, mais c’est à partir du XIIe siècle que la culture du châtaignier se développa.
Au XVIe siècle, la Corse alors conquise par Gênes subit une révolution de son système agricole. Une ordonnance datant du 28 août 1548 obligea les propriétaires et les fermiers « de planter chaque année quatre arbres fruitiers : figuier, olivier, mûrier et châtaignier, sous peine de trois livres d’amende pour chaque arbre non planté »…
Puis, au fil du temps, plusieurs autres ordonnances favorisèrent le développement massif de la castanéiculture changeant ainsi le paysage agricole, surtout dans le nord de l’île.

La farine de châtaigne fut pendant des siècles la base de l’alimentation des insulaires. Ayant un rendement plus rentable que les farines de céréales, elle se substitua à ces dernières qui disparurent peu à peu. Elle modifia profondément les habitudes alimentaires.
Le châtaignier aussi appelé « arbre à pain » permit de nourrir la population en temps de famine et de disette,  mais également durant les grandes guerres.

La farine de châtaigne corse est protégée par une AOC (appellation d’origine contrôlée) depuis 2006 et par une AOP (appellation d’origine protégée) depuis 2010 et répond à un cahier des charges strictes.

Elle est également reconnue pour ses atouts nutritionnels. Sans gluten, elle contient des protéines, des acides aminés essentiels, des fibres et une quantité minime de matière grasse.

Alors, ne nous privons pas et réalisons cette recette !

Ingrédients : 200 g de farine de châtaignes tamisée – 100 g de sucre en poudre – 6 cl de lait – 8 cl d’huile – Quatre œufs – Un sachet de levure –

Séparez les jaunes et les blancs d’œufs
Mélangez les jaunes d’œufs et le sucre
Incorporez la farine, la levure, le lait et l’huile
Montez les blancs d’œufs en neige
Ajoutez les à la préparation
Versez dans un moule et faites cuire au four th. 180° pendant 45 mn.

Essayer, c’est adopter, dit l’adage !
Voilà un gâteau simple et savoureux que je m’empresse d’ajouter à mes recettes favorites.
Ferez-vous de même ?

 

 

Sources :
Sites : Wikipédia.org – Keldélice.com
Photos : Collection personnelle

 

 

 

 

 

 

#ChallengeAZ… T comme Tarte au Maroilles…

Avec le lettre T, nous revenons en Picardie…

* »Si tout l’monde y savot comme ch’est bon l’cuisine de ch’nord, i kérottent edsus comme des mouques. »

Dans cette région, il existe un fromage à l’odeur caractéristique et à la saveur corsée… Oui, je veux parler du maroilles ou marolles !

Le maroilles est dérivé d’un autre fromage appelé craquegnon, fabriqué au VIIe siècle par les moines de l’Abbaye de Maroilles. En 960, à la demande d’Enguerrand, Evêque de Cambrai, le fromage fut affiné plus longuement et pris le nom de maroilles.
Il était un des produits dus par les paysans au titre de la Dîme.

Suivez-moi dans mon petit estaminet (auberge)…
Installez-vous confortablement pour déguster la fameuse, la goûteuse, l’odorante tarte au maroilles :

Ingrédients pour 4 personnes : 10 g de levure de boulanger ou un demi sachet de levure déshydratée – 15 cl de lait tiède – 200 g de farine – 1 œuf – 40 g de beurre fondu – 1/4 de maroilles (180g environ) – sel et poivre –

Préparez la pâte : délayez la levure dans le lait tiède – Tamisez la farine dans une jatte – Creusez un puits au centre – Ajoutez l’œuf, le beurre fondu, le lait avec la levure et une pincée de sel – Mélangez le tout au fouet jusqu’à obtenir une pâte homogène mais collante
Beurrez un moule à tarte (diamètre 26cm) et versez la pâte en l’étalant et en l’égalisant à l’aide d’une spatule – Couvrez d’un linge et laissez lever 1h  à température ambiante –
Préchauffez le four à 200° (Th. 6/7)
Coupez le maroilles en tranche – Quand la pâte est levée, déposez les tranches de fromage dessus –
Poivrez légèrement
Enfournez et laissez cuire pendant 20 à 25 mn
Servez avec une salade verte.

Voilà une recette au caractère très affirmé que je vous recommande !

 

*Traduction : « Si tous savaient comme la cuisine du nord est savoureuse, ils tomberaient comme des mouches. » S. Seuron

Sources :
Sites : Wikipédia.org – Le Messager.fr
Recette : Le petit Larousse des saveurs des régions de France
Image : Collection personnelle

 

#ChallengeAZ… S comme Storzapreti…

Bonghjornu,
Avec la lettre S, nous retournons en Corse pour déguster des Storzapreti !

La Corse est une terre de tradition pastorale. Les bergers fabriquent le brocciu, à partir du petit-lait de brebis. C’est un produit saisonnier (printemps) qui est protégé par une appellation d’origine contrôlée (AOC) depuis 1998.
Autrefois, ce fromage entrait dans l’alimentation des plus modestes.

Mais, revenons aux « Storzapreti »,  traduisez « étouffe prêtres »…  C’est une spécialité bastiaise constituée de boulettes de blettes et de brocciu gratinées au four et si délicieuses que jadis les prêtres s’en nourrissaient jusqu’à s’étouffer… Parait-il !

Pour réaliser des Storzapreti, il vous faudra :

Ingrédients pour 4 : 500 g de brocciu – 100 g de fromage râpé (gruyère) – Un œuf – Trois feuilles de blettes (uniquement le vert) ou à défaut des épinards – Une pincée de persa (plante aromatique du maquis corse) ou à défaut deux brins de menthe fraiche – Six cuillères à soupe de fond de sauce à la viande ou de sauce tomate – Farine – Sel & poivre 

Egouttez le brocciu
Lavez les blettes – Séparez les feuilles des côtes
Blanchissez les feuilles dans de l’eau bouillante pendant 3 minutes
Egouttez et hachez les
Dans un saladier : mélangez le brocciu, l’œuf entier, les feuilles de blettes hachées, la pincée de persa ou de menthe – Salez et poivrez
Confectionnez des boulettes à l’aide d’une cuillère
Roulez les dans la farine délicatement
Puis façonnez d’une main à l’autre sans les presser

Plongez les boulettes dans une casserole d’eau bouillante
Laissez cuire quelques minutes,
Lorsque les boulettes remontent à la surface, récupérez les avec une écumoire
Disposez dans un plat allant au four
Versez un peu de fond de sauce à la viande ou de la sauce tomate
Saupoudrez de gruyère râpé
Mettez à gratiner dans le four chauffé à 150°

Ce plat est délicieux en accompagnement d’une viande en sauce ou comme plat principal d’un menu végétarien.

J’ai fait… J’ai goûté… Je recommande !
Et que le ciel me pardonne… mais ces « étouffe prêtres » sont divins !

Avec la lettre S, je pouvais, également, vous proposer la recette de la salviata ou serviade … (cliquez pour atteindre la recette)
C’est un gâteau corse fabriqué le 2 novembre, jour des morts… Jour particulier où se mêlent croyances et traditions… mais, c’est une autre histoire !

 

 

Sources :
sites http://recettes.blogs.la-croix.com – http://les-papilles-sucrees-salees-de-lisulana.over-blog.com
Images : collection personnelle

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

#ChallengeAZ… R comme Rissoles de Coucy…

 

Autrefois, nos ancêtres appréciaient et entretenaient les légendes et, certaines remontant au Moyen Age perdurent toujours.

Ainsi, en Picardie, dans le village de Coucy le Château, la fête des rissoles a lieu tous les ans sous l’égide d’une confrérie :

Cette fête rend hommage aux Sires de Coucy dont l’un d’entres eux, Enguerrand II, terrassa une bête féroce ressemblant à un lion. Ce monstre terrorisait les habitants de la contrée. La victoire du chevalier engendra des fêtes et des réjouissances et pour le remercier, on imagina une cérémonie des plus bizarres qui se renouvelait trois fois par an et qui durait encore peu de temps avant la Révolution…
Ainsi, les jours de Pâques, de Pentecôte et de Noël, l’abbé de Nogent (on ne sait pas pourquoi cet abbé plutôt qu’un autre se trouva désigné à cet effet) entrait le matin à Coucy, par la porte de Laon, ayant un fouet à la main et monté sur un cheval isabelle dont la queue et les oreilles étaient coupées. Il avait devant la poitrine un semoir de toile blanche rempli de blé et un panier débordant de rissoles. Il était suivi d’un chien roux, privé de la queue et des oreilles, et au cou duquel se balançait ridiculement, une rissole. L’abbé, ainsi équipé, s’avançait jusqu’au pied du donjon, où, au claquement de son fouet, il faisait trois fois le tour d’un lion de pierre accroupi sur nue dalle supportée par trois autres lions couchés ; et s’il ne manquait rien à son accoutrement, il était admis à présenter ses hommages. Il descendait de cheval, mettait un genou en terre et embrassait le grand lion. Le sire de Coucy s’emparait ensuite des rissoles, les distribuait à la foule et scellait l’acte d’hommage avec un cachet spécial représentant un abbé mitré et crossé dont les extrémités du corps se terminaient en pied de bouc…

Cette histoire divisa les historiens : vraie pour certains, affabulation pour d’autres…

Et si, aujourd’hui, il n’y a plus de monstre rodant dans la forêt de Coucy, les rissoles sont toujours emblématiques de la cuisine picarde :

Ingrédients pour 4 : Une pâte feuilletée – 200 g viande de porc – 200 g de viande de veau – 2 oignons – 3 gousses d’ail – Sel & poivre – Un jaune d’œuf

Abaissez la pâte feuilletée
Découpez 4 grands ronds de pâte à l’aide d’un emporte-pièce
Hachez les viandes avec une grille moyenne
Salez – poivrez
Ajoutez les oignons et l’ail finement émincés
Malaxez
Faites revenir la préparation dans une poêle, 5 mn à feu doux
Préchauffez le four à 200°
Déposez la farce au centre de chaque rond de pâte
Mouillez les bords avec de l’eau et repliez en deux pour former un chausson
Dorez  avec le jaune d’œuf dilué dans un peu d’eau
Enfournez pendant une vingtaine de minutes jusqu’à ce que les rissoles soient bien dorées.
Servez bien chaud.

Les rissoles peuvent se cuire dans une huile de friture. En fin de cuisson, éliminez l’excès d’huile sur du papier absorbant.

 

A dévorer comme un lion… !

 

 

Sources : http://barisis.free.fr/castelaisne/Ulauss.PDF – www.cuisinealafrancaise.com
Photos : Collection Personnelle

 

 

 

 

 

 

 

#ChallengeAZ… Q comme Quatre-quarts…

 

 

Aujourd’hui,  petit retour au pays des Menhirs et du Chouchen… pour déguster une spécialité connue de tous : le quatre-quarts.

Il est mentionné pour la première fois en 1893. Il est ainsi nommé car quatre ingrédients sont utilisés, en quantité égale, pour sa réalisation : des œufs, du beurre, du sucre et de la farine.
Jadis, en Bretagne, il était le dessert dominical par excellence.

Ce gâteau me rappelle l’enfance et ses fameux « 4 heures ».

Alors, je n’y vais pas par quatre chemins pour vous livrer la recette :

Ingrédients : 4 œufs pesés avec leur coquille  – farine : même poids que les œufs – sucre : même poids que les œufs – beurre (salé) : même poids que les œufs – un sachet de levure chimique –

Préchauffez le four à 180° (Th.6)
Faites fondre le beurre dans une casserole ou au micro-onde. Laissez refroidir.
Dans une jatte, battez les œufs avec le sucre au fouet électrique pendant 5 mn. Le mélange doit blanchir et doubler de volume.
Mélangez la farine et la levure.
Versez en pluie dans le mélange œufs /sucre en continuant à battre.
Ajoutez le beurre fondu en continuant à mélanger.
Versez la préparation dans un moule à cake préalablement beurré et fariné (sauf si vous utilisez un moule en silicone)
Enfournez pendant 50 mn. Vérifiez la cuisson en piquant le gâteau avec une lame de couteau qui doit ressortir sèche

Si le gâteau colore trop vite, recouvrez le moule d’une feuille de papier d’aluminium.

Laissez refroidir avant de démouler sur une grille.

Je ne sais pas pour vous… Pour ma part, j’aime compter jusqu’à quatre ! Un vrai régal !

 

 

Sources : Dictionnaire Historique de la Gastronomie – L’histoire à la casserole – Henri Pagaillem – Editions Télémaque
Photos : Collection personnelle

 

 

 

 

#ChallengeAZ… P comme Pachade…

En Haute-Loire, du côté de Brioude, la pachade est une crêpe rustique et épaisse semblable à une omelette et cuite sur ses deux faces. Elle peut être salée ou sucrée.
Dans le Cantal, on la nomme « farinette ».

Ce plat populaire auvergnat semble exister depuis la fin du 19e siècle. Il se dégustait surtout en période de Carême, nature ou, pour les plus aisés, avec du sucre et de la  confiture.
Avec le temps, la recette s’est agrémentée d’ingrédients tels que échalotes, oignons, fines herbes, champignons, fromages, pommes de terre râpées, etc. ou dans la version sucrée de fruits de saisons (pommes, pruneaux… )

Jadis, la pachade était un des plats récurents de l’alimentation  dans les campagnes auvergnates . Nos ancêtres la consommait le matin, lors du casse-croûte, entre autres mets. Puis, aux beaux jours, lors de la collation de fin d’après-midi lorsque les paysans travaillaient dans les champs toute la journée.

Pour la version salée, j’ai réalisé une pachade aux pommes de terre :

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Ingrédients pour 4 : 700 g de pommes de terre, 2 œufs, sel & poivre, beurre.

Epluchez les pommes de terre. Lavez-les.
Râpez-les avec une grille moyenne.
Egouttez en pressant entre vos mains sans rincer.
Dans une jatte, mélangez les pommes de terre râpées avec deux œufs entiers –
Salez & poivrez
Personnellement, j’ajoute une cuillère à soupe de crème fraîche (mon côté normand ! )
Faites fondre une noix de beurre dans une poêle.
Versez-y la préparation. Etalez et aplatissez de façon régulière.
Couvrez et faîtes cuire à feu moyen pendant une dizaine de minutes.
Passé ce temps, retournez la pachade en utilisant un plat et glissez-la à nouveau dans la poêle pour cuire la seconde face.
Couvrez et laissez cuire encore une dizaine de minutes.
Les deux côtés de la pachade doivent être bien dorés.

Servez nature avec une salade verte, ou bien accompagnée de charcuterie.

Vous pouvez également agrémenter la préparation selon votre inspiration !

Dans le Sud, on appelle cette recette : crique ou paillasson.

Et pour la version sucrée, j’ai réalisé une pachade aux pommes :

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Ingrédients pour 2/3 : 4 œufs, 4 cuillères à soupe de farine, 3 cuillères à soupe de sucre en poudre , une pincée de sel, 20 cl de lait, une belle pomme.

Dans une jatte, battez les œufs.
Ajoutez le sel, le sucre, la farine tamisée et le lait au fur et à mesure afin d’obtenir une pâte à crêpe.
Epluchez une pomme et coupez la en lamelles
Incorporez à la pâte.
Faites fondre une noix de beurre dans une poêle
Versez le mélange –
Laissez prendre et dorer comme une crêpe.
Retournez la pachade à l’aide d’un plat ou pour les audacieux, faites-la sauter !
Faites cuire l’autre côté.

Servez chaud.

Voilà deux recettes simples qui raviront petits et grands gourmands !

 

 

 

Sources :  Sites Wikipédia – Keldélice.com – Escoutoux.net
Images : Collection personnelle

 

 

 

 

#ChallengeAZ… O comme Osso Buco…

 

 

Avec la lettre O, nous repartons pour l’Italie… pour découvrir un plat parfumé et ensoleillé…

L’osso buco est un plat traditionnel originaire de Lombardie et plus précisément de Milan. Son nom se traduit littéralement en français par « os troué » parce qu’il est fait à base de jarret de veau cuit avec son os à moelle.
Il est connu depuis le 18e siècle comme étant l’un des plats typiques lombards. Il est attesté comme un terme de cuisine depuis le 19e siècle. Sa notoriété s’est répandue dans toute l’Italie où chaque région a sa variante.

Aujourd’hui cette recette est devenue internationale et on peut remplacer le veau par de la dinde. On la sert  accompagnée d’un risotto ou de pâtes fraîches.

C’est une recette que j’apprécie et que j’ai personnalisée au fil du temps.

Allora… Siete pronti a cucinare un ossobuco ?

Ingrédients pour 4 :

4 morceaux de jarret de veau, 2 cuillères à soupe de farine, 4 cuillères à soupe d’huile d’olive, 2 oignons, 3 gousses d’ail, 1 cuillère à soupe de concentré de tomate,1 cuillère à soupe de fond de veau, 20 cl de vin blanc sec, 500 g de tomates (en saison) ou une boîte de tomates pelées (hors saison), un bouquet garni, le zeste d’un demi-citron, sel & poivre.

Entaillez le tour des morceaux de jarret pour éviter qu’ils ne se rétractent à la cuisson
Salez, poivrez et farinez les deux côtés.
Epluchez et émincez les oignons et l’ail.
Mondez et concassez les tomates
Versez un peu d’huile d’olive dans une cocotte, faites chauffer –
Faites revenir la viande sur tous les côtés.
Retirez et remplacez par les oignons.
Laissez revenir un peu sans les faire bruler
Ajoutez le fond de veau et le vin blanc – Remuez –
Remettez la viande –
Ajoutez les tomates et le concentré de tomate, le bouquet garni et l’ail –
Ajustez l’assaisonnement –
Couvrez et portez à ébullition
Préchauffez le four à 180° (Th. 6)
Placez la cocotte dans le four et laissez cuire pendant 1h30
Ajoutez le zeste du citron 5mn avant la fin de la cuisson.
Saupoudrez du persil haché frais
Servez accompagné de pâtes fraîches ou d’un risotto !

 

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Sources : Wikipédia.com
Images : collection personnelle

 

 

 

#ChallengeAZ… N comme Navettes provençales…

La chandeleur ou fête des lumières est célébrée tous les 2 février.
Cette fête aurait été instituée par le Pape Gélase 1er et pour l’occasion, on défilait en procession en portant des chandelles.
Gélase 1er faisait, également, distribuer des crêpes aux pèlerins arrivant à Rome ce jour-là.

Demandant peu d’ingrédients, les crêpes symbolisaient le disque solaire et le retour de la lumière.
C’est ainsi que la tradition des crêpes a perduré…
Mais en Provence, on fête la Chandeleur en mangeant des navettes.

Les navettes provençales sont des biscuits qui se consomment nature ou aromatisés à la fleur d’oranger ou au citron.

Plusieurs légendes en seraient à l’origine, entre autres qu’il y a plus de deux mille ans, une petite embarcation se serait échouée sur les côtes provençales avec à son bord les Saintes Maries.
C’est pour leur rendre hommage qu’en 1781, un certain Monsieur Aveyrous créa la navette en lui donnant la forme d’une barque.

Et depuis la fin du XVIIIe siècle, tous les 2 février, les marseillais dégustent des navettes bénies par l’Archevêque de la ville près de l’Abbaye Saint-Victor.
Censées porter chance, elles s’achètent par lot de 12, ce nombre symbolisant les mois de l’année. Autrefois, elles protégeaient aussi les maisons, du feu et de la foudre.

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Pour confectionner des navettes, il faut :

Ingrédients pour 25 biscuits : 250 g de farine – 100 g de sucre cristallisé – 25 g de beurre ramolli en pommade – Une pincée de sel – Eau de fleur d’oranger – Deux œufs + un jaune –

Dans une jatte, mélangez le sucre avec le beurre ramolli et les deux œufs
Incorporez peu à peu la farine et le sel, puis l’eau de fleur d’oranger
Travaillez le mélange pour obtenir une pâte homogène et lisse
Divisez la pâte en quatre et formez des boudins
Découpez les boudins en tranches et donnez une forme ovoïde
Déposez les navettes sur une plaque de cuisson
Laissez reposer dans un endroit tempéré pendant deux heures
Passé ce temps, préchauffez le four à 180°
Dorez les navettes avec le jaune d’œuf délayé avec un peu d’eau
Enfournez pendant 20 mn

Les navettes sont cuites quand elles sont dorées.

Alors, pour la prochaine Chandeleur, que ferez-vous des crêpes ou des navettes ?

Moi, je ferai les deux !

 

Sources :
Site : Wikipédia.org – www.cusinealafrancaise.com
Image : Les marchandes de navettes – Wikipédia.org
Photo :Collection personnelle

#ChallengeAZ… M comme Milliard…

Ah, si j’étais riche…

Et non, je ne vais pas vous délivrer la recette pour le devenir !

Car avec la lettre M, il n’est pas question d’argent… mais de cerises.

Le milliard est en une déclinaison du clafoutis, version auvergnate !

Il est également appelé : millard, millas, millat, mias, tuillard… Autant de variantes pour un même dessert dont la recette change d’un village à un autre et qui autrefois, était cuit sur des feuilles de chou.

Alors, êtes vous prêts pour gagner préparer un milliard :

Ingrédients pour 4 : 750 g de cerises noires, 3 œufs, 150 g farine, 100 g de sucre, 30 g beurre, un grand verre de lait, sucre vanillé, une pincée de sel

Lavez, séchez, équeutez les cerises, ne pas les dénoyauter
Beurrez un plat à gratin à haut bord 
Versez les cerises dans le plat sur plusieurs rangs
Dans une jatte : versez la farine, le sucre,
Faites une fontaine
Ajoutez les œufs et le sel
Mélangez et versez le lait pour délayer le tout
Versez sur les cerises pour les recouvrir
Ajoutez le beurre coupé en morceaux
Placez le plat dans un four préalablement chauffé à 180° (Th.6/7)
Laissez cuire pendant 30/40 mn
Saupoudrez le sucre vanillé à la sortie du four
Dégustez chaud ou tiède

Notre chère Margaridou écrit : « Les enfants adorent le milliard, qui leur barbouille les lèvres et leur fait des moustaches, c’est un plat familial, honnête, mais qui n’est pas aimé des personnes qui ne savent pas où elles doivent ranger leurs noyaux dans leur assiette. Il est fait pour les gens adroits. »
CQFD…

 

Sources : Margaridou, journal et recettes d’une cuisinière au pays d’Auvergne. Suzanne Robaglia
Photo : Collection personnelle