#MaCuisineAncestrale… Les sablés de Caen…

Collection personnelle

Après un début d’année riche en émotions suite à l’invitation de Geneatech à réaliser une vidéo gourmande, #MaCuisineAncestrale continue ses pérégrinations culinaires et vous propose sa recette de mars.

Nous partons en Normandie pour réaliser des sablés… les fameux sablés de Caen.
Cousins des sablés d’Asnelles et de Bayeux, ces biscuits avaient la particularité, autrefois, d’être confectionnés avec des jaunes d’œufs cuits durs et aromatisés avec du Calvados.
Pour la petite histoire, Masson de Saint-Amand, une figure politique du cru, déclarait, en 1828, que parmi ses desserts, figurait le « gâteau sablé d’Alençon ».
Masson explique qu’il s’agit d’une « espèce de pâtisserie assez recherchée, et qui s’émiette comme du sable quand on la mange. Elle se compose d’un tiers de beurre, un tiers de farine, un tiers de sucre ».

Vers 1870, Littré  inclut le mot « sablé » dans son dictionnaire où il le définit comme « nom d’une sorte de gâteau en Normandie».

Voici la recette pour réaliser les sablés de Caen :

Composition CANVA

Pour moi, ces sablés ont un goût d’enfance… ceux que je dévorais lors de mes vacances sur la Côte de Nacre.
Allez, je vous quitte car il est l’heure du goûter, mais retrouvons-nous en Avril.
D’ici là, régalez-vous, moi, c’est déjà fait !




Sources :
Origine du sablé normand : wikipédia.org
Recette : normandie-héritage.com et odélices.ouest-france.fr

Images : Collection personnelle

Le 20 février…

Le #RDVAncestral est un projet d’écriture, ouvert à tous, qui mêle littérature, généalogie et rencontres improbables avec nos ancêtres.

Image gratuite Arek SOCHA-Pixabay

-Quel jour, sommes-nous ?

Une petite voix intérieure, me répond :
Nous sommes le 20 février !

-Le 20 février, jour du RDVAncestral !
Dommage, je ne peux pas y participer car je suis invitée à un mariage.
Plus précisément, je dois assister à deux mariages.

-Deux mariages, le même jour…
Cette coïncidence est étrange pour ne pas dire bizarre.


-Tu as dit bizarre !

Etrange, bizarre,

-Que diras-tu quand je t’aurai précisé que le futur marié des deux cérémonies est une seule et même personne… Et oui !

Oh ! non… d’un coup, je réalise… les, les… pauvres épouses !
C’est, c’est monstrueux… je ne peux pas être complice de cette mascarade !
Je refuse… je ne veux pas… je n’irai pas…

Je tremble et mes mains sont moites…
Que dois-je faire ?
Aller trouver le promis pour lui dire ce que je pense de son « modus operandi »… Il n’aurait que ce qu’il mérite !
Aller réconforter les mariées mais, trouverai-je les mots justes pour les consoler…
Cette histoire est saugrenue… ce qui doit être un beau jour n’est finalement qu’un mauvais rêve !
Mon esprit est torturé… J’ai envie de crier !

Bip, bip, bip…
Je sursaute ! Mon coeur s’emballe !
Quelques instants sont nécessaires pour m’aider à sortir de cette agitation…
Bip, bip, bip…
C’est l’alarme de mon téléphone qui manifeste…
Bip, bip, bip…
Je réalise, enfin… Ce n’était qu’un affreux cauchemar !

Il faut vraiment que je cesse de chercher mes ancêtres, le soir.
Je me suis endormie sur le clavier de mon ordinateur et… j’ai encore rêvé !

Sur l’écran, mon logiciel de généalogie est ouvert sur la fiche de
Etienne BONNAIRE, clerc laïque à Pierrepont dans l’Aisne (02).
Il est né le 26 décembre 1734 à Monceau-le-Waast (02) et est le quatrième des douze enfants d’Etienne, clerc laïque & de Marguerite BALOSSIER, Sosa 172 et 173.
J’ai déjà parlé de mes ancêtres, ICI

Le mardi 20 février 1759, Etienne épouse Marie-Françoise CERVEAU à Goudelancourt-lès-Pierrepont (02). Ils ont respectivement 24 et 21 ans. Trois enfants naissent de leur union.
Le mardi 20 février 1770, il épouse en secondes noces, Marie Madeleine VAIRON, à Coucy-lès-Eppes (02). Ils ont cinq enfants dont trois décèdent à moins d’un an.

Quel hasard rocambolesque, n’est-ce-pas… Se marier deux fois, le même jour et le même mois mais, fort heureusement, à onze ans d’intervalles !

Fichier personnel Hérédis


Sources :
-acte de naissance de Etienne Bonnaire : A.D Aisne -Monceau-le Waast – 2Mi0491 – Vue 121
-acte de mariage Etienne Bonnaire & Marie Françoise Cerveau : A.D Aisne – Goudelancourt-lès-Pierrepont – 2Mi0530 – Vue 42
-acte de mariage Etienne Bonnaire & Marie Madeleine Vairon : A.D Aisne – Coucy-lès-Eppes – 5Mi0525 – Vue 153

Le mendiant et la marchande d’allumettes…

#LeMoisGeneatech – Semaine 2 – Spécial Saint Valentin…

Ressortez les histoires d’amour de votre généalogie, celles qui font rêver les midinettes, mais aussi – surtout – celles qui finissent mal. Parlez nous des mariages mal assortis de vos arbres, des unions les plus longues ou les plus courtes, des remariages, des divorces …. C’est le fond de commerce de tout généalogiste, surprenez nous, faites nous pleurer ou croire au grand amour.

La marchande d’allumettes – Source Pinterest

Pour ce spécial Saint Valentin, voici l’histoire d’un mariage singulier comme tant d’autres dans nos généalogies mais, celui-ci est particulièrement émouvant.


Louis Charles COCHET est le dernier des six enfants de Michel, vigneron & Marie Elisabeth MOUSSETTE, Sosa 70-71.
Il voit le jour le 6 avril 1768 à Chevregny dans l’Aisne. Il est manouvrier et sait signer.


Il se marie une première fois à Eppes (02), le 4 septembre 1810.
Agé de 42 ans, il épouse, Anne TAMBOURET, 35 ans, veuve de Nicolas BRIDE. Leur union dure 27 ans avant que Anne ne décède, le 14 avril 1837.

Deux ans plus tard, le 25 novembre 1839 à Gizy (02), alors âgé de 71 ans, Louis Charles épouse en secondes noces, Marie Elisabeth LABARRE, 43 ans, fille unique et orpheline de père et de mère.
Cette alliance réunit deux solitudes dans le plus grand dénuement… Louis Charles est mendiant et Marie Elisabeth est marchande d’allumettes.


Leur vie commune dure 9 ans avant que Louis Charles ne disparaisse à l’âge de 80 ans, le 22 juin 1847.
Quant à Marie Elisabeth, elle disparait à son tour, le 26 décembre 1866, âgé de 67 ans. Son acte de décès indique qu’elle était également mendiante.

Nul besoin de lire un conte, la vie de nos ancêtres est un livre ouvert sur les heurs et malheurs de chacun d’eux.

Ligne de vie réalisée Frisechronos.fr

Une demande de passage gratuit pour Madagascar…

#LeMoisGeneatech Semaine 1 = Présentez une source peu ou pas connue.

Vous avez probablement utilisé un jour dans vos recherches généalogiques une source plus originale que les habituels registres – paroissiaux ou d’état civil – , les actes notariés ou les registres matricules ? Avez vous plongé dans les archives judiciaires, les archives commerciales, les archives de la police ou des hôpitaux? Et les archives du monde du travail, les archives des écoles, les transmissions orales de souvenirs, les monographies communales, les sociétés savantes ? Et tant d’autres … Racontez nous comment vous avez utilisé cette ressource moins habituelle et partagez votre expérience.

Pour l’occasion, je réécris et complète un article édité en 2013.
Il est question d’un document trouvé dans la série M aux Archives Départementales du Cantal concernant un droit de passage gratuit pour les colonies.

Jean-Pierre Mouret et Elisabeth Rigal, sont les Sosa 12 & 13 de Mr. Ils sont tous deux cultivateurs et originaires de Virargues, un village situé à quelques lieues de Murat dans le Cantal.

Jean-Pierre est né le 4 mars 1844 et Elisabeth, le 13 mai 1850 dans le
hameau d’Auxillac.
Le 21/10/1871, Jean-Pierre et Elisabeth se marient dans la petite église Saint Jean-Baptiste en ayant établi un contrat de mariage chez Maître Tessedre à Murat, le 7 octobre.

Eglise Saint Jean-Baptiste de Virargues – XIIe-XVe et XVIe siècle

Entre 1872 et 1891, Elisabeth met au monde 8 enfants (7 garçons et 2 filles) dont le premier né décède à l’âge de 8 mois.
Le petit dernier n’apparait pas encore dans le recensement ci-dessous.

A.D Cantal – Recensement Virargues 1891

Pendant ce temps-là, la France pacifie et colonise, non sans avoir bataillé, une ile située dans l’océan indien, Madagascar.

Jean-Pierre et Elisabeth vont quitter leur village natal pour cette terre lointaine.
Mais comment entreprendre un tel voyage quand on n’a pas le sou au 19e siècle. Et bien, on sollicite un droit de passage gratuit (je suppose que cette gratuité est relative)
C’est ce que fait, Jean-Pierre, le 4 janvier 1898, auprès du Ministère des Colonies.
Il remplit, également, une fiche de renseignements qui est approuvée par le dit ministère le 18 février.

A.D Cantal – Série M

Jean-Pierre et Elisabeth et sept de leurs enfants (l’ainé des garçons, âgé de 24 ans, est resté en Auvergne) entreprennent un long voyage.
La traversée en bateau dure plus d’un mois en partant de Marseille et en empruntant le canal de Suez.

Carte de Madagascar en 1895

Ils s’installent à Sakatolo dans la province de Mananjary (point rouge sur la carte) dans le sud-est de l’île.

ANOM – Base Ulysse – Mananjary Côte est – août 1898
Journal officiel de Madagascar et dépendances – 1898 – Gallica BNF

Le port de Mananjary est un des ports le plus important de la côte orientale.

*D’une manière générale, le climat est assez salubre mais le paludisme est à redouter et les nouveaux venus n’y échappent guère. 
La population, dans cette région, s’élève à 67886 habitants dont 61 français, 77 étrangers, 20 asiatiques et 67728 indigènes.
*L’agriculture est appelée à prendre un grand développement dans la région, mais les frais de premier établissement sont onéreux.
Les produits d’exportation sont le café, le cacao, la canne à sucre, la vanille, le girofle et le poivre ; les autres cultures indigènes sont le manioc, le riz, la patate.
Le ricin pousse à l’état sauvage ; on pourrait en tirer parti pour obtenir de l’huile.
La principale industrie est la fabrique de nattes, paniers et vêtements en rabane.
(Source : annuaire de Madagascar et dépendances – 1899 – Bibliothèque Généanet)

Malheureusement, leurs espoirs sont brefs. Leur nouvelle vie s’achève brutalement.
Jean-Pierre décède le 22 octobre 1898 , suivi par Elisabeth le 27 novembre et
d’Angèle, la plus jeune de leurs deux filles, le 4 décembre.
Ces décès successifs sont probablement dus à l’épidémie de peste venue des Indes qui sévit alors dans l’île.
Les six autres enfants sont rapatriés en France.
Ils apparaissent dans le recensement de 1901 à Virargues dans la famille de Jacques Delpirou & de Catherine Rigal (sœur d’Elisabeth).

En février 1899, l’Auvergnat de Paris rapporte cet article funèbre et sans doute erroné.

Pour terminer mon billet, j’ai appliqué les conseils judicieux de Sophie en réalisant une frise chronologique avec Frisechrono.fr
Voir la vidéo sur la chaîne YouTube de GENEATECH.

Frise chronologique réalisée avec Frisechronos.fr

Histoire du fils…

En décembre, le père Noël m’a apporté le livre de Marie-Hélène LAFON – Histoire du fils – Editions Buchet-Chastel – Prix Renaudot 2020 –

J’ai lu ce roman en moins de deux jours happée par le récit.

Le fils, c’est André… aimé, choyé par sa famille de substitution ; aimé aussi, à sa manière, par sa mère biologique. André pourrait être heureux, mais peut-on être totalement heureux quand l’âme est meurtrie par l’absence d’un parent.

La mère, c’est Gabrielle… qui se veut libre et libérée dans une époque où cela n’est pas bien vu, et où, les apparences sont omniprésentes… Gabrielle se dit heureuse, car dans le cœur de Gabrielle, il y a l’envie de… Mais, l’envie à « double fond » ne sera jamais comblée.

Le père est inconnu… Ce père est un « sauvage » traumatisé par un drame familial alors qu’il n’avait que 5 ans… Ce père ne sera jamais heureux car son cœur est marqué au fer rouge par un cri incandescent.

Et puis, il y a Hélène mariée à Léon, la sœur de Gabrielle, la mère de substitution avec un cœur débordant d’amour et d’affection pour son entourage et surtout pour André, ce fils, qu’elle n’a pas porté.

C’est finalement, Antoine, le fils d’André qui démêlera l’écheveau de ces vies emmêlées et silencieuses sur trois générations et qui dressera l’arbre généalogique de sa famille enfin réunie.

Ce pourrait être encore une histoire familiale banale avec des silences, des non-dits… et où le cœur a ses raisons que la raison ignore.
Mais l’écriture nette, concise et percutante de Marie-Hélène LAFON nous tient en haleine du début à la fin de son récit et nous fait sauter à cloche-pied d’époque en époque où l’avenir est indissociable du passé !

Bref ! J’ai aimé ce livre et je vous le recommande !

Sources :
Histoire du fils – Marie Hélène LAFON – Prix Renaudot 2020
Editions Buchet-Chastel – ISBN 978-2-283 -03280-0
Photo : collection personnelle



#MaCuisineAncestrale… Le Pain de Toni…

Collection personnelle

Pour clôturer cette année sinistre et afin d’ensoleiller nos cœurs et nos assiettes, #MaCuisineAncestrale partage une recette venue d’Italie et traditionnellement dégustée pendant la période de Noël !
Les ancêtres paternels de mes petits-enfants ne me contrediront pas !

Le Pain de Toni ou Panettone est une brioche préparée avec de la farine, des œufs, du beurre, du sucre, des fruits confits et des raisins secs.
Il fut créé dans la ville de Milan, au Moyen-Age.
La légende raconte qu’au XVème siècle, le duc Ludovic Sforza organisa un grand repas pour les fêtes de Noël.
Le chef et Toni, son assistant devaient préparer un dessert pour cette fête, mais ils le firent brûler !
Toni décida alors d’inventer la recette d’un nouveau dessert, qui s’avéra être un vrai succès.
Le duc l’adora, et décida de l’appeler « pain de Toni » en honneur de son créateur.

Une seconde origine précise que le Panettone est lié à une tradition médiévale, selon laquelle on enrichissait le pain habituel pour célébrer les fêtes de Noël.
On peut retrouver cette tradition dans d’autres régions d’Italie dont les résultats sont pourtant moins célèbres comme en France avec le pain d’épices.

La réalisation du panettone est assez longue à réaliser, je vous propose, ici, une recette simplifiée :

Composition CANVA


Et d’ici notre prochain rendez-vous, régalez-vous ! Moi, c’est déjà fait !


Sources :
Recette du panettone : Cuisine actuelle.fr
Origine du panettone : L’italie dans l’assiette

Images : Collection personnelle

Un conte de Noël…

Image libre de droit -Pixabay.com

Le #RDVAncestral est un projet d’écriture, ouvert à tous, qui mêle littérature, généalogie et rencontres improbables avec nos ancêtres.

Il était une fois… en Normandie dans le village de Tournebu…

C’est la veillée de Noël dans la maison de Jacques et Renée (Sosa 2012 et 2013).
Le feu crépite dans la cheminée. les flammes dansent et scintillent telles des étoiles.
Petits et grands sont blottis autour de l’âtre… Un vieil homme, à la barbe blanche, raconte une histoire transmise depuis la nuit des temps… l’histoire d’un enfant né dans une étable et de trois mages venus le célébrer !

La voix du vieillard raisonne dans la maison silencieuse… Dehors, seul, le vent lui répond de temps en temps tandis que la neige étend son manteau blanc.

L’auditoire recueilli écoute religieusement… les minutes s’égrainent lentement… Minuit va bientôt sonner… Alors, il sera l’heure pour la maisonnée de fêter la naissance de l’enfant roi !

Cette histoire se répète inexorablement depuis plus de deux mille ans.
Et parfois, la magie de Noël fait que le conte et la réalité se confondent l’un et l’autre…

Le dimanche 25 décembre 1695, Nicolas (Sosa 1006) et Jeanne, les enfants de Jacques et Renée accompagnent leur père à l’église.
Jacques porte un précieux présent dans le creux de ses bras…
C’est un bébé… un fils né avec les premières lueurs de ce jour de joie.

François est baptisé le jour même en présence de François JEANNE et Marie LIEGARD, ses parrain et marraine.

Mon conte de Noël s’achève avec ce dernier détail : mon ancêtre se nommait DIEULAFAIT … (et ça, je ne l’ai pas inventé !)

Acte de baptême de François DIEULAFAIT – A.D Calvados – Tournebu – 1692-1792 – Page 29


Descendance de Jacques DIEULAFAIT jusqu’à moi

C’est l’histoire de la vie
Le cycle éternel
Qu’un enfant béni
Rend immortel…

Je vous souhaite de très belles fêtes de fin d’année ! Prenez soin de vous et de tous ceux que vous aimez !

#ChallengeAZ… giZy…

Bonjour,
Oh la la… cela n’a pas l’air d’aller, ce matin !


Pff… C’est la fin du Challenge ! Pour moi, c’est l’heure de l’hallali !

RrroTu ne vas pas mourir… Tu vas juste te taire puisque nos dialogues sont imaginaires…

Comment ça imaginaire… Quoi ! Tu m’as bernée!

Chut… j’aimerai écrire tranquillement !

Document Philippe HANYS

Ainsi se termine le challengeAZ… Si GiZy m’était conté… Ce voyage dans le passé m’a permis de mieux comprendre la vie de mes grands-parents et celle de leurs enfants, dont mon cher papa quand il était enfant.
Les documents concernant la Première Guerre Mondiale sont saisissants.
Si je peux imaginer la vie de la population durant cette période très sombre, je suis certaine d’être en deçà de la vérité.
André, mon père, avait entre 5 et 9 ans durant cette période. Je suppose qu’il avait des souvenirs… les a t’il occultés pour grandir et étouffer la souffrance… Je ne le saurai jamais car il ne m’a jamais parlé de ce temps-là !
Plus tard, il connaîtra également les affres de la Seconde Guerre Mondiale, mais ça, c’est une autre histoire…

Tiens ! Est- un hasard … aujourd’hui, nous fêtons les « André » !

Remerciements :
Je remercie vivement Philippe HANYS, habitant à Gizy et passionné d’Histoire. Il se définit comme un Passeur de mémoire… ce terme est juste et bien choisi.
Il est des rencontres virtuelles qui marquent plus que d’autres et celle-ci, via Ciel ! Mes aïeux, en fait partie.
Nos échanges par courriel ont été particulièrement enrichissants… Philippe s’est impliqué autant que moi dans ce challenge !

Je remercie, également, Généatech et son équipe pour leur investissement à préparer et à gérer ce challenge… Vous êtes topissime ! Je suis fière d’appartenir à une communauté bienveillante… cela fait du bien !

Merci à vous aussi, chers lecteurs, pour vos lectures, vos commentaires, vos RT, vos
Je n’oublie pas, non plus, les fans de ma malle qui ont été nombreux…J’en suis presque jalouse !

Félicitations à tous les participants du ChallengeAZ… Nous avons tenu le
pari d’écrire pendant un mois, maintenant nous avons un an pour nous
lire !

Et puis, il y a ma grand’malle aux ancêtres qui pense avoir le pouvoir de parler…
mon « coach »…
Chère malle, que ferais-je sans toi, durant le challengeAZ !
Cette année, ta présence a été une bulle de légèreté durant le confinement !
Mais, c’est fini… Il faut nous résoudre à ne plus échanger pendant les 12 mois à venir… Allez, il y aura d’autres ChallengeAZ !


Ohé… Vous m’entendez …
Evelyne a refermé mon couvercle sans que j’y prenne garde… je ne peux plus m’exprimer librement !
Je sais que certains d’entre vous ont apprécié mes interventions… Si vous avez besoin d’un coach… vous savez où me trouver !


A bientôt !

#ChallengeAZ… Ypérite

Bonjour,
C’est quoi… Ypérite ?


L’ypérite est un gaz … aussi appelé gaz moutarde !

…???…

Image Défense.gouv.fr

Employé par les allemands à partir de juillet 1917, le sulfure d’éthylène dichloré, arme chimique redoutable est un liquide huileux persistant qui imprègne le sol, le matériel et les tenues. Les effets vésicants sont très douloureux et longs à guérir.
Ce gaz fut rapidement baptisé « ypérite » en raison de son premier emploi à Ypres (Belgique).
L’efficacité de l’ypérite reposait avant tout sur sa capacité à littéralement ”user” les effectifs.
Les services chimiques français s’empressèrent alors d’identifier le produit puis de mettre au point au plus vite une riposte adaptée. Les chimistes André Job et Gabriel Bertrand proposèrent, dès octobre 1917, un nouveau procédé permettant une fabrication trente fois plus rapide que le procédé allemand.
Persuadée de sa supériorité technique, l’armée allemande fut surprise et parfois même démoralisée par l’emploi de l’ypérite française.
Lors de la seconde bataille de la Marne en juillet 1918, l’ypérite joua un rôle essentiel pour ralentir et dissocier les assauts allemands, notamment en Champagne avec l’ypéritage des positions de premières lignes, volontairement abandonnées face aux attaques allemandes.
En raison de sa dangerosité et de sa persistance sur le champ de bataille, l’ypérite fut alors baptisée « le roi des gaz ».

Défense.gouv.fr -Ypérite, une autre arme pour la victoire

Gizy est libéré le 14 octobre 1918, mais les combats continuent à moins de 5 kms.
Les allemands défendent leurs dernières lignes de défense, la « Hundings Stellum « , et n’hésitent pas utiliser de nombreux obus à gaz pour retarder la progression des troupes Françaises.
On retrouve dans les compte rendus d’opérations des régiments, des divisions et du corps d’armée, de nombreux témoignages sur l’utilisation d’obus à gaz sur les unités combattantes et sur les villages en arrière de la ligne de front.

Documents Philippe HANYS


Je te vois venir… nous arrivons à la fin du challenge et tu veux me réduire au silence… Au secours !…

Tu as fini de te faire remarquer … Il reste une dernière lettreIl ne t’arrivera rien avant… 😏
Bon week-end !

#ChallengeAZ… croiX de Guerre…

Bonjour,
Eh ! mais tu triches avec ta croiX !


Chut, sois plus discrète… Ne nous faisons pas remarquer !

Quand la Première Guerre Mondiale se termine, Gizy est meurtrie et en partie détruite, mais le village garde la tête haute.
Son patriotisme est récompensé par une haute distinction, la croiX de guerre.
Le décret parait dans le Journal Officiel du 29 janvier 1924.

Document Philippe HANYS J.O du 29/01/1924 Page 1026


Durant la guerre, le besoin de créer une récompense pour les combattants s’est fait sentir très rapidement. Il existait bien la « citation à l’ordre du jour », mais ce n’était qu’un témoignage écrit, dans les communiqués, les états de service et le livret militaire.
Cette reconnaissance administrative devait laisser place à un signe distinctif clair et visible, qui permettait au chef de décorer les plus vaillants de ses soldats sur les lieux même des combats.
Après d’âpres discussions au sein du gouvernement, la loi est votée le 2 avril 1915, et promulguée le 8 du même mois.

Ainsi on peut lire dans L’Illustration du 1er mai 1915 l’article suivant :

« Le gouvernement vient d’adopter le modèle de la croix de guerre appelée à récompenser les belles actions sans nombre que cette campagne voit se multiplier au jour le jour.
Le journal officiel du samedi dernier 24 avril 1915 a enregistré le décret présidentiel qui termine les conditions dans lesquelles sera décernée cette enviable récompense et donne la description de l’insigne. »

Aux termes de ce décret, la croix de guerre est conférée de plein droit aux militaires des armées de terre et de mer, français ou étrangers, qui ont obtenu, pour fait de guerre pendant la durée des opérations contre l’Allemagne et ses alliés, une citation à l’ordre d’une armée, d’un corps d’armée, d’une division, d’une brigade.
Elle est également conférée en même temps que la Légion d’Honneur ou la Médaille militaire aux militaires ou civils non cités à l’ordre, mais dont la décoration a été accompagnée, au journal officiel, de motifs équivalant à une citation à l’ordre de l’armée pour action d’éclat. 
Enfin, les villes martyres, les villages entièrement détruits ou les cités ayant résisté héroïquement se verront attribuer la Croix de guerre, qui figurera à la place d’honneur dans leurs armoiries.

Source Wikipédia

Mais alors, même si la population et tes grands-parents n’ont pas combattu, cette médaille récompense leur résistance face à l’ennemi.

Mais oui, dis donc… On peut dire cela !
Je n’y avais pas pensé !
Tu m’épates… tu m’épates !


Rrro… tu vas me faire rougir !
A demain !