#MaCuisineAncestrale… Le gĂąteau d’anniversaire…

đŸ’–đŸŸđŸŽ‚ Aujourd’hui, Ciel ! Mes aĂŻeux a 10 ans đŸŽ‚đŸŸđŸ’–
Ma cuisine ancestrale célÚbre cet évÚnement.

Mais, avant de déguster ce gùteau, remontons le temps :

Il se dit que les premiers anniversaires auraient vu le jour en Egypte. Les pharaons fĂȘtaient leurs anniversaires non pas de leur jour de naissance mais lors du premier jour de leur rĂšgne. A cette occasion, de grandes festivitĂ©s Ă©taient organisĂ©es sur fond d’offrandes et de sacrifices.

De leur cĂŽtĂ©, les Perses et Chinois – tous deux grands connaisseurs d’astrologie – cĂ©lĂ©braient leur jour de naissance autour d’un grand banquet.

C’est aussi le cas des Grecs et des Romains. Ces derniers pensaient que chaque personne Ă©tait entourĂ© d’un « Esprit protecteur » ou « DaimĂŽn » qui veillait sur lui de sa naissance jusqu’à sa mort.
Cet « Esprit » Ă©tait en relation mystique avec le dieu dont l’anniversaire correspondait au jour de naissance de l’individu.
On retrouve encore aujourd’hui l’hĂ©ritage de cette croyance dans les notions d’Ange-Gardien ou de Saint-Patron.

L’apparition du gĂąteau avec des bougies provient des Grecs qui avaient coutume de dĂ©poser des gĂąteaux ronds avec des bougies sur le Temple de la dĂ©esse ArtĂ©mis. Ces bougies, symbolisant la lumiĂšre et le reflet terrestre de la dĂ©esse, Ă©taient aussi l’occasion d’émettre un vƓu en soufflant les bougies.

Mais les chrĂ©tiens rejetĂšrent ces coutumes paĂŻennes et ça n’est qu’au XIIIe siĂšcle que le gĂąteau d’anniversaire avec des bougies fit son grand retour en Allemagne lors les « kinderfeste », considĂ©rĂ©s comme les premiers goĂ»ters d’anniversaire.

En France, jusqu’au XVIIIe siĂšcle, on avait coutume non pas de fĂȘter les anniversaires, mais le jour du Saint dont on portait le nom.

C’est sous l’influence des Anglo-Saxons, que l’anniversaire s’est progressivement installĂ© dans les traditions françaises et fut mĂȘme inscrit dans les traitĂ©s de savoir-vivre au XIXe siĂšcle .

Aujourd’hui, l’anniversaire est une vĂ©ritable institution qui valorise l’individu et permet de renforcer les liens sociaux.
Les sociologues parlent mĂȘme de rituel d’anniversaire, pour la plus grande joie des petits et des grands !

Pour Ma Cuisine Ancestrale, anniversaire rime avec gĂąteau au chocolat
mais, pas n’importe lequel puisqu’il s’agit du gĂąteau au chocolat de Metz.
C’est un gĂąteau Ă  l’ancienne, lĂ©ger comme une gĂ©noise et comme beaucoup de recettes lorraines, il est Ă  base de crĂšme, Ă©lĂ©ment phare de la rĂ©gion.
Il est, aussi, le rival du gĂąteau au chocolat de Nancy qui, lui, est rĂ©alisĂ© avec de la poudre d’amandes et du beurre.

Création CANVA

Note : Traditionnellement, ce gĂąteau est dĂ©corĂ© avec du sucre glace. 

Un homme cĂ©lĂšbre a dit : « Les anniversaires ne valent que s’ils constituent des ponts vers l’avenir « 
Alors, je fais le vƓu que Ciel ! Mes aïeux franchisse encore de nombreux
ponts, accompagné de votre fidélité, de votre bienveillance et de votre gourmandise.

En attendant, rĂ©galez vous ! Moi, c’est dĂ©jĂ  fait !


Sources :
Origine anniversaire : https://quizotresor.com
Recette : https://www.francebleu.fr/emissions/cuisine-ensemble-sur-france-bleu-lorraine/
Photos et image : collection personnelle

#MaCuisineAncestrale… Les lunettes de Romans…

Il fait beau, il fait chaud et Ma Cuisine Ancestrale profite des derniers jours de vacances pour vous emmener dans la DrĂŽme Ă  Romans-sur-IsĂšre.
Si la ville Ă©tait, autrefois, rĂ©putĂ©e pour ĂȘtre la capitale de la chaussure, elle l’est toujours pour ĂȘtre celle des lunettes… non pas celles pour mieux voir mais celles Ă  croquer.

MĂȘme si on en trouve un peu partout en France, les lunettes de Romans sont l’une des spĂ©cialitĂ©s typiques de cette citĂ©.
Ces délicieux sablés ovales, fourrés à la confiture et recouverts de sucre glace, ont été baptisés ainsi car ils sont percés de deux trous faisant penser à des lunettes.

Ce gĂąteau est dĂ©rivĂ© d’un biscuit italien, le milanais, dont la fabrication remonte au Moyen Âge, en Italie.
C’est un sablĂ© percĂ© d’un trou, que des immigrants transalpins auraient fait connaĂźtre dans le DauphinĂ©.
Les PiĂ©montais, venus dans le Vercors, rĂ©gion productrice de fruits, reconstituĂšrent leur pĂątisserie en la fourrant de confiture de fruits.

Actuellement, si ce milanais est toujours fabriquĂ© en Italie, il est aussi et surtout devenu un biscuit de NoĂ«l, incontournable en Suisse et un grand classique de la cuisine helvĂ©tique.

Pour la recette, c’est par ici :

Création CANVA

Souvenir d’enfance par excellence, nous nous rappelons tous avoir vu ces biscuits dans la vitrine du boulanger, et de les avoir dĂ©gustĂ©s Ă  l’heure du goĂ»ter.
La rĂ©gression a parfois du bon alors, d’ici notre prochain rendez-vous, revivez vos jeunes annĂ©es et rĂ©galez-vous ! Moi, c’est dĂ©jĂ  fait 😋


Sources :
Origine et recette : vacances-vertes.net
Photos et Images : Collection Personnelle

#MaCuisineAncestrale… Le poumpet

En juillet, Ma cuisine ancestrale fait escale dans le sud-ouest, plus exactement dans le Tarn et part à la découverte du poumpet aussi appelé feuillùt.

Ce gĂąteau serait nĂ© dans des contrĂ©es trĂšs Ă©loignĂ©es puisqu’il aurait Ă©tĂ© importĂ© par les Sarrasins lors de leur invasion en Europe au VIIIĂšme siĂšcle.

Ce serait donc un gĂąteau d’origine arabe dont il a conservĂ© plusieurs caractĂ©ristiques communes avec leurs pĂątisseries : le sucre, les agrumes et les valeurs nutritionnelles.

Durant plusieurs siĂšcles, cette recette Ă©laborĂ©e Ă  base de saindoux ou de graisse d’oie (aujourd’hui, on utilise du beurre), d’Ɠufs, de farine, de sucre, de miel et de zestes de citron, s’est transmise de mĂšre en fille qui la confectionnait pour les grandes occasions d’oĂč le nom occitan de poumpet, qui signifie littĂ©ralement gĂąteau de fĂȘte (fĂȘte se traduisant en patois local par pompa).
À cette Ă©poque, cette spĂ©cialitĂ© culinaire n’Ă©tait rĂ©alisĂ©e que dans le canton de Soual et de SĂ©malens, deux villages voisins et situĂ©s sur le territoire de Castres.

En 1894, un pĂątissier de Soual, Mr Gelis a fabriquĂ© et commercialisĂ© le poumpet sous le nom plus vendeur de feuillĂąt car plusieurs couches de pĂąte et de graisse d’oie successives lui donnaient un aspect feuilletĂ©.
Ce gĂąteau Ă©tait parfumĂ© au citron, Ă  la fleur d’oranger ou Ă  la bergamote uniquement. La recette originale fut transmise ensuite aux acquĂ©reurs successifs de la pĂątisserie de M. Gelis, maintenant aux mains de la famille Andrieu.
En 1985, la ConfrĂ©rie du Poumpet fut créée Ă  Soual, devenue depuis la ConfrĂ©rie du FeuillĂąt afin de perpĂ©tuer sa tradition.

Chaque pùtissier garde précieusement la recette de son poumpet mais, il existe des bases communes à ce gùteau.
Quoi qu’il en soit, le poumpet est rĂ©alisĂ© avec des citrons, sinon, ce n’est pas un poumpet, qu’on se le dise !

Création CANVA

Note : j’ai prĂ©fĂ©rĂ© rĂąper les zestes des citrons

Les tarnais sont trĂšs fiers de ce gĂąteau ancestral… un hĂ©ritage concĂ©dĂ© depuis des temps trĂšs anciens, de mĂšre en fille et de pĂątissier Ă  pĂątissier.
Ce dessert simplissime dĂ©montre encore une fois que l’Histoire et la transmission passe aussi par la cuisine.

Je vous souhaite un bel Ă©tĂ©, de bonnes vacances aux juilletistes et d’ici notre prochain rendez-vous, rĂ©galez vous ! Moi, c’est dĂ©jĂ  fait !


Sources :
Ladépeche.fr : Soual, sur les terres ancestrales du Poumpet
Images : collection personnelle

#MaCuisineAncestrale… Les gĂąteaux de baptĂȘme…

En Bretagne et ailleurs

Image gratuite Karoligraphics de Pixabay

Autrefois, chez nos ancĂȘtres, lorsque l’enfant paraissait, il Ă©tait urgent de le baptiser. Aujourd’hui, l’Ă©vĂšnement n’est plus impĂ©rieux… NĂ©anmoins, cette cĂ©rĂ©monie est accompagnĂ©e de rituels gourmands qui existent depuis fort longtemps comme offrir des dragĂ©es et des gĂąteaux aux parents et amis.

Les gùteaux étaient et sont toujours un gage affectueux et amical de convivialité, de partage et de remerciement.
D’ailleurs, Pierre Jean-Baptiste Legrand D’Aussy (°1737 +1800), un historien du XVIIIe siĂšcle, a Ă©crit :

« C’Ă©tait un gĂąteau qu’offraient Ă  l’Eglise les femmes nouvellement accouchĂ©es lorsqu’elles allaient se faire relever… J’en ai parlĂ© ICI
Enfin, c’est un gĂąteau qui formait le plat principal de la collation qu’on donnait Ă  la suite du baptĂȘme d’un enfant et sur ce point Paris, jusque vers la fin du siĂšcle [XVIIe siĂšcle] ne diffĂ©rait point des autres villes du Royaume. »

Et cette tradition a perdurĂ© jusqu’au dĂ©but du XIXe siĂšcle selon Grimod de La ReyniĂšre (°1758+1837), mais :

« C’est cependant moins un goĂ»ter qu’un ambigu puisqu’on y sert des viandes chaudes et froides et que l’on y boit du vin. »

Puis, dans les grandes villes, la collation devenue repas familial, celui-ci se terminait par une piĂšce montĂ©e. Et, au fil du temps, cet usage s’est aussi rependu dans les campagnes.

Cependant, loin du raffinement de ce croquembouche, certaines rĂ©gions se dĂ©marquaient en servant leur spĂ©cialitĂ© gourmande du terroir comme : les pognons aux peurniaux dans le RhĂŽne, les kugelhofs en Alsace, la pompe en Provence, la brioche tressĂ©e en Lorraine, la brioche en forme de bĂ©bĂ© emmaillotĂ© dans le Nord et l’Est de l’hexagone, etc…

En Bretagne, on servait des farz(traduisez par farine, gruau…)
Il existe plus de 60 recettes de farz salĂ©s ou sucrĂ©s selon Patrick HervĂ©, auteur d’un livre sur ces spĂ©cialitĂ©s bretonnes.
Au XVIIIe siÚcle, un farz était une bouillie de farine accompagnée de légumes et parfois de lard ou de viande, le kig ha farz, un plat qui a retrouvé ses lettres de noblesse de nos jours.
Au fil du temps, la recette salée va également donner naissance à une recette sucrée.
Au XIXe siĂšcle, on ajoute du lait et du sucre Ă  la farine. La transformation de la simple bouillie Ă  un dessert a lieu surtout dans les familles les plus aisĂ©es.
Puis, la recette s’agrĂ©mente d’Ɠufs et de beurre (salĂ©, bien sĂ»r)… Le far est nĂ© et le plus cĂ©lĂšbre est le farz prun ou far aux pruneaux, un emblĂšme de la pĂątisserie bretonne.

Farz prun – Collection personnelle
Création Canva
Farz prun – collection personnelle

Le saviez-vous ?
Les pruneaux, une histoire de marins :

Au 19e siĂšcle, ceux-ci Ă©changeaient du poisson (morue) contre un fruit sec venu d’Agen qui, riche en vitamine C, permettait de se prĂ©munir du scorbut, une terrible maladie qui dĂ©cimaient les marins. TrĂšs vite, la Bretagne adopte le pruneau et celui-ci fait son entrĂ©e dans la traditionnelle recette du far !

Voici une seconde recette peu connue. Originaire du Nord-FinistĂšre (terre ancestrale), il s’agit du farz pitilig ou far Ă  la poĂȘle.
C’est une sorte de dessert Ă  mi-chemin entre le far et la crĂȘpe Ă©paisse, un plat rapide Ă  rĂ©aliser et qui est servi, selon le niveau de gourmandise, avec un peu de beurre, de sucre, de confiture, de caramel ou autre…

Farz Pitilig – collection personnelle
Création Canva
Note : « Ramasser la pĂąte » : quand la crĂȘpe commence Ă  ĂȘtre saisie, pousser la pĂąte vers le centre de la poĂȘle Ă  l’aide d’une cuillĂšre en bois.

Bien loin des gĂąteaux de baptĂȘme d’aujourd’hui, j’apprĂ©cie la simplicitĂ© de ces deux recettes qui nous rappellent que nos ancĂȘtres se rĂ©galaient avec peu.
En attendant notre prochain rendez-vous, Ă  vous d’apprĂ©cier cette collation… moi, c’est dĂ©jĂ  fait !

Avec mes pensées amicales pour Brigitte, fraßchement promue Sosa 7 et Andréa,
son tout petit Sosa 1 💕

Sources :
Dictionnaire de la gourmandise – Annie PERRIER-ROBERT
Fars bretons et Kig Ha Farz –Patrick HERVE Editions Skol Vreizh.
Recettes :

Kevin Adkins, pùtissier de la maison Coupel située à Rennes (meilleur far aux pruneaux en 2017 et 2018)
HĂ©lĂšne CrĂ©ac’hcadec, spĂ©cialiste du farz pitilig

baiedemporlaix.bzh : recette du kig ha farz
Image gratuite de mer : Christel SAGNIEZ de Pixabay

Images : collection personnelle
 


#MaCuisineAncestrale #Geneatheme… Les nieulles…

En mars, le #GĂ©nĂ©athĂšme proposĂ© par Geneatech, dont le thĂšme est l’annĂ©e 1832, s’invite Ă  la table de #MaCuisineAncestrale... Et j’avoue que j’aime bien cette idĂ©e !

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CÎté Histoire :
En 1832, la France vit sous le rĂ©gime de la Monarchie de Juillet et est gouvernĂ©e par Louis Philippe 1er. L’annĂ©e est marquĂ©e, entre autres, par des Ă©meutes, une tentative de soulĂšvement en VendĂ©e, une insurrection rĂ©publicaine Ă  Paris et une Ă©pidĂ©mie de cholĂ©ra qui fera plus de 100 000 morts dans l’hexagone.

Voilà ce que la grande Histoire nous apprend, mais nous ignorons que cette pandémie ferait disparaßtre également une tradition locale !

Cet usage est né à ArmentiÚres, petite cité du Nord, au XVIe siÚcle :

À l’origine, la Nieulle orthographiĂ©e « Nieule » au XVe siĂšcle, Ă©tait une sorte de pain azyme (ancien pain aux cĂ©rĂ©ales Ă  la pĂąte non levĂ©e) que l’on distribuait dans les grands repas et les fĂȘtes. 

En mai 1510, lors d’un banquet offert Ă  l’occasion de la foire annuelle, par les Ă©chevins d’ArmentiĂšres en l’honneur de Jacques de Luxembourg, Seigneur de la ville, le surplus des biscuits du repas furent jetĂ©s au peuple du balcon de l’HĂŽtel de ville.

La tradition Ă©tait nĂ©e se perpĂ©tuant ainsi jusqu’en 1832, non sans avoir Ă©tĂ© supprimĂ©e au lendemain de la RĂ©volution et rĂ©tablie vers 1800.

AprĂšs une tentative de rĂ©habilitation fugace en 1938, il fallut attendre 1950 pour que les commerçants eurent l’idĂ©e de relancer cette coutume disparue.
Depuis lors, chaque annĂ©e, en septembre, on cĂ©lĂšbre les nieulles lors d’une ducasse (fĂȘte), oĂč des milliers de ces gĂąteaux sont jetĂ©s des fenĂȘtres du Beffroi d’ArmentiĂšres.

CÎté Cuisine :
Aujourd’hui, les nieulles sont des biscuits sablĂ©s ronds Ă  bord cannelĂ© rĂ©alisĂ©s Ă  base de farine, de beurre, de jaunes d’Ɠufs, de lait, de sucre et de vanille.

Création Canva

Je ne sais pas pour vous, mais je raffole de ces petites histoires, surtout lorsqu’elles sont gourmandes…
D’ici notre prochain rendez-vous, rĂ©galez vous ! Moi, c’est dĂ©jĂ  fait !

Sources :
Origine des nieulles : Dictionnaire de la Gourmandise – Annie PERRIER-ROBERT
Recette : cuisineterroirs.com
Images : Collection personnelle

#MaCuisineAncestrale… Le millefeuille…

En février, Ma Cuisine Ancestrale raconte mon gùteau préféré, celui qui fait frétiller mes papilles de plaisir.

Le millefeuille ou mille-feuille, les deux orthographes étant correctes, doit son nom au nombre élevé de feuillets de pùte qui composent chaque gùteau.
Compte tenu de la mĂ©thode traditionnelle de prĂ©paration de la pĂąte feuilletĂ©e, en six Ă©tapes de pliages en trois, le mille-feuille comporte en rĂ©alitĂ© 729 paires de feuillets… Vous suivez ! Eh oui, parfois, la pĂątisserie Ă©pouse les mathĂ©matiques.

Je pensais que le millefeuille était une création récente mais je me trompais puisque la premiÚre version remonterait au XVIIe siÚcle.

CÎté histoire :
Le millefeuille aurait Ă©tĂ© créé par François Pierre de La Varenne, qui le dĂ©crit dans son livre « Le Cuisinier françois » en 1651. Il aurait Ă©tĂ© ensuite perfectionnĂ© par Marie-Antoine CarĂȘme, cuisinier de Charles-Maurice de Talleyrand-PĂ©rigord.
Maguelonne Toussaint-Salmat, l’autrice de « La trĂšs belle et trĂšs exquise histoire des gĂąteaux » mentionne une recette publiĂ©e en 1806 et signĂ©e d’un certain Rouget.

Mais, c’est en fait la pĂątisserie Seugnot situĂ©e rue du bac Ă  Paris, qui proposa les premiers millefeuilles en 1867 confectionnĂ©s par Dubose, le chef pĂątissier d’Adolphe Seugnot.

De plus, la perfide Albion aurait inventer une fausse lĂ©gende : le Millefeuille n’était pas le gĂąteau prĂ©fĂ©rĂ© de NapolĂ©on Bonaparte qui en aurait attrapĂ© une indigestion Ă  la veille de Waterloo.
Napoléon étant par ailleurs le nom de cette pùtisserie en anglais.

Au mĂȘme titre que d’autres classiques, le mille-feuille symbolise le gĂ©nie de la pĂątisserie française dans le monde entier.

CÎté cuisine :
Le  millefeuille est fait de trois couches de pĂąte feuilletĂ©e et deux couches de crĂšme pĂątissiĂšre aromatisĂ©e au rhum. Le dessus est recouvert avec du sucre glace ( ma version prĂ©fĂ©rĂ©e) ou du fondant.
Réalisation pour 8 personnes :

Composition CANVA
Collection personnelle

Comme Ma Cuisine Ancestrale, rĂ©alisez-vous votre pĂąte feuilletĂ©e ? Non, alors je vous encourage Ă  le faire… C’est un peu long mais, elle est bien meilleure que celle du commerce.
Sinon, choisissez un pùte feuilletée pur beurre ou achetez la chez votre boulanger.

DĂ©sireux(se) de vous lancer, mieux qu’un long discours, voici un tuto qui explique trĂšs bien la mĂ©thode du feuilletage ordinaire :

Vidéo DevenirPatissier.fr

J’espĂšre que ce gĂąteau ravira vos papilles autant que les miennes.
En attendant notre prochain rendez-vous, rĂ©galez-vous et dites-moi quel est votre gĂąteau prĂ©fĂ©rĂ© ! Moi, c’est dĂ©jĂ  fait !


Sources :
Recette : inspirée par culture-crunch.com
Origine du mille-feuille : devenirpatissier.fr
Vidéo : devenirpatissier.fr
Images : collection personnelle

#MaCuisineAncestrale… La Teurgoule…

Collection personnelle

En ce dĂ©but d’annĂ©e, Ma Cuisine Ancestrale vient Ă  la rescousse de tous ceux qui ont le moral dans les chaussettes et leur propose une recette rĂ©gressive Ă  souhait… une recette « doudou » qui a le pouvoir de nous ramener en enfance (c’est mon cas) et de nous faire oublier, le temps de sa dĂ©gustation, la morositĂ© ambiante.

Suivez-moi au pays d’Auge pour y dĂ©couvrir un dessert au nom Ă©trange, la Teurgoule, dont l’histoire remonte au XVIIIe siĂšcle.

En ce temps-lĂ , la Normandie Ă©tait une rĂ©gion cĂ©rĂ©aliĂšre. La population se nourrissait essentiellement de bouillies Ă  base de blĂ©, d’orge, d’avoine ou de sarrasin.
Mais, la mĂ©tĂ©o capricieuse (on ne parlait pas encore de rĂ©chauffement climatique) influençait ce que nos ancĂȘtres mettaient dans leur assiettes.
Parfois, la disette s’installait et ce ne sont pas les processions religieuses et encore moins l’interdiction de la libre circulation des grains d’une rĂ©gion Ă  l’autre qui arrangeaient les choses.


En 1757, lors d’une crise alimentaire sĂ©vĂšre, il a fallu faire face au dĂ©ficit des vivres pour Ă©viter les rĂ©voltes frumentaires et les Ă©meutes consĂ©quentes dues Ă  la disette.
C’est alors que François-Jean ORCEAU DE FONTETTE (1718-1794), Intendant de la GĂ©nĂ©ralitĂ© de Caen est intervenu en faveur des plus pauvres.

Depuis 1756, le royaume était en guerre contre les anglais ; une guerre qui a duré 7 ans (1756-1763).
En mer, les corsaires normands faisaient la chasse aux navires marchands ennemis. Les briks anglais capturés étaient délestés de leurs denrées provenant des
Indes et du Nouveau-Monde : cannelle de Ceylan, riz de Caroline, sucre de Virginie, etc…
François-Jean ORCEAU DE FONTETTE eut l’idĂ©e de racheter ou de confisquer les cargaisons de riz dĂ©robĂ©es pour palier au manque de nourriture.
Dans la Généralité de Caen, une grande campagne a, alors, commencé pour faire accepter cette denrée exotique.
Les cuisines de l’Intendant ont servi de laboratoire pour accommoder le riz. On y a mis au point une bouillie parfumĂ©e avec des Ă©pices. Les recettes et les mĂ©thodes Ă©taient diversifiĂ©es et elles Ă©taient, ensuite, placardĂ©es. Les curĂ©s, responsables des paroisses, Ă©taient chargĂ©s de distribuer le riz et ses recettes.

Mais d’oĂč vient le nom Ă©trange de Teurgoule?
En normand, la goule, c’est la gueule, la bouche… Avoir de la goule, c’est ĂȘtre gourmand et Ă  part la terrinĂ©e qui renvoie au mode de cuisson, il existe moult synonymes : teurgoule, tourgoule, torgoule, tergoule… mais, toujours avec la goule

Le terme pourrait signifier « qui tord la bouche » ou « qui fait faire la grimace »… parce que nos ancĂȘtres se prĂ©cipitaient pour avaler cette bouillie trop chaude ou trop roborative, parce que les grains de riz n’avaient pas atteint l’onctuositĂ© des grains d’aujourd’hui ou parce que la cannelle retournait la bouche Ă  cause de sa saveur jusque lĂ  inconnue…
Quelque soit la raison, ce dessert a su marier le bon lait normand, le riz et la cannelle et a su s’implanter, particuliĂšrement dans le Calvados, et il fait aujourd’hui partie du patrimoine normand.

Création personnelle Canva
Collection personnelle

Autrefois, la teurgoule était cuite dans le four des boulangers aprÚs la fournée. Elle mijotait ainsi pendant plusieurs heures sur le reste des braises.

Note : J’ai fait cuire ma terrine Ă  160°
On peut remplacer la cannelle par de la vanille en poudre, du chocolat, du caramel ou encore du Calvados.

Si vous avez de la goule, sachez que la Teurgoule est encore meilleure accompagnĂ©e d’une tranche de Fallue (cliquez pour dĂ©couvrir la recette)

J’espĂšre que cette recette rĂ©confortante vous mettra du baume au coeur en attendant les jours meilleurs.
Et d’ici, notre prochain rendez-vous, rĂ©galez-vous ! Moi, c’est dĂ©jĂ  fait 😉



Sources:
Origine : La Teurgoule, une histoire de corsaires – Annie de GERY
Recette : ConfrĂ©rie de la Teurgoule et de la Fallue en Normandie – Honfleur
Images : Collection personnelle

#MaCuisineAncestrale… Le cugneux…

Ho, Ho… NoĂ«l approche ! Et en dĂ©cembre, Ma cuisine ancestrale fait une excursion dans l’Est de la France, en Franche-ComtĂ©.
RĂ©gion forestiĂšre, l’arbre y est roi et je soupçonne le PĂšre NoĂ«l d’y avoir installĂ© ses ateliers avec ses lutins puisque de nombreux chantourneurs y fabriquent des jouets en bois pour gĂąter les enfants sages.

A l’approche des fĂȘtes de fin d’annĂ©e, quel plaisir de se rĂ©fugier dans les traditions hĂ©ritĂ©es de nos aĂŻeux en faisant appel aux souvenirs de famille.
C’est aussi un moment privilĂ©giĂ© pour se retrouver et rĂ©aliser les recettes d’autrefois.
Parmi ces derniÚres, en Franche-Comté, se trouve une coutume ancienne, le Cugneux ou Quigneu, une brioche que les parrains et marraines offraient à leur filleul(le) le jour de Noël et dans laquelle, ils cachaient une piÚce de monnaie.
Le nom, la forme et les recettes changent selon les villages : Quignieu, Quegneu, Quigneu ou encore Ramin en d’autres lieux.
Plus au nord, la forme n’est pas sans rappeler un nouveau-nĂ© emmaillotĂ© dans ses langes telle la Coquille en Picardie.
La dĂ©gustation de ce Cugneux  empli de fruits secs, figure la manducation eucharistique (communion) de l’enfant JĂ©sus.

Sans transition, voici la recette empruntée à Mémé Suzanne, habitante de Giromagny (90) :

Création Canva

Notes :
Avec les quantitĂ©s renseignĂ©es sur la recette, j’ai rĂ©alisĂ© deux brioches et j’ai laissĂ© levĂ© la pĂąte deux fois une heure.

Je vous souhaite de trĂšs belles fĂȘtes de fin d’annĂ©e et d’ici notre prochain rendez-vous, rĂ©galez-vous ! Moi, c’est dĂ©jĂ  fait 😋



Sources :
Recette et origine : giromagny.fr – semaineovert.fr
Photos : collection personnelle

#MaCuisineAncestrale… Les gĂąteaux de l’Ăąme…

La Toussaint approche et sans doute, irez-vous vous recueillir et fleurir les tombes des personnes que vous avez aimées.
Ma Cuisine Ancestrale, elle, les commĂ©more Ă  sa maniĂšre en partageant la recette des gĂąteaux de l’Ăąme, des biscuits qui possĂ©deraient un pouvoir.

Avant de vous dĂ©voiler ce pouvoir, une petite prĂ©cision s’impose : la Toussaint n’est pas la fĂȘte des morts !
La Toussaint est une fĂȘte catholique, instituĂ©e au 8Ăšme siĂšcle et cĂ©lĂ©brĂ©e le 1er novembre en l’honneur de tous les saints connus ou inconnus.
Le jour des morts, est cĂ©lĂ©brĂ© officiellement, le 2 novembre.
Le 1er novembre est en France, depuis 1801, l’une des quatre fĂȘtes religieuses chĂŽmĂ©es contrairement Ă  la fĂȘte des morts.
Cette derniĂšre a Ă©tĂ© créée en 998 par le MonastĂšre bĂ©nĂ©dictin de Cluny et a Ă©tĂ© inscrite par l’Église dans son calendrier universel Ă  partir du 13e siĂšcle, mais elle n’est jamais devenue un jour fĂ©riĂ©.
C’est pour cette raison que nous avons pris l’habitude de nous rendre dans les cimetiĂšres le jour de la Toussaint fusionnant ces deux commĂ©morations.

Dans les pays de tradition catholique, des desserts sont confectionnés pour la Toussaint et en souvenir des défunts.
Voici quelques gĂąteaux, pains ou biscuits rĂ©alisĂ©s pour ces deux fĂȘtes en France (en cliquant sur leur nom, vous trouverez leur recette) :

  • En Seine-et-Marne, on confectionne des niflettes.
    Les niflettes remonteraient au Moyen-Âge et seraient originaires de la ville de Provins, mais elles pourraient aussi bien provenir de Coulommiers ou de Nangis. 
    Les niflettes Ă©taient prĂ©parĂ©es pour le 1er novembre.
    Selon la tradition, cette pĂątisserie Ă©tait offerte aux orphelins qui pleuraient devant la tombe de leurs parents, en leur disant « ne flete Â» qui signifie « ne pleure pas Â».
    Cette phrase de consolation serait Ă  l’origine du nom de cette dĂ©licieuse pĂątisserie.
    Les niflettes sont des petites tartelettes composĂ©es d’un rond de pĂąte feuilletĂ©e, garnie de crĂšme pĂątissiĂšre. Elles se consomment froides ou tiĂšdes, comme dessert mais aussi Ă  n’importe quel autre moment de la journĂ©e !
    Pour la recette, je vous invite Ă  visiter le blog : L’arbre de vie de Pascal.
  • Une seconde spĂ©cialitĂ© rĂ©gionale de Provins ou de Meaux… nommĂ©e GĂąteau briard de la Toussaint aurait vu le jour au 18e siĂšcle.
    Certaines pĂątisseries et congrĂ©gations de la rĂ©gion briarde et de la rĂ©gion parisienne en perpĂ©tuent la tradition lors de la fĂȘte de la Toussaint.
    C’est un gĂąteau composĂ© d’une dacquoise Ă  la pistache, d’une crĂšme Chiboust au citron, surmontĂ© de citron confit et de framboise.
  • Dans le nord de la Corse, vers Bastia, on confectionne la Salviata ou Serviade, un gĂąteau en forme de S.
    J’y avais fait allusion lors de mon #ChallengeAZ en 2015 rĂ©servĂ© aux spĂ©cialitĂ©s culinaires de mes ancĂȘtres.
    En Corse du sud, Ă  Bonifacio, on rĂ©alise le pain de Bonifacio ou pain des morts, Ă  l’origine appelĂ© Â«Â ĂŒga siccata« .
    Il est prĂ©parĂ© le soir de la Toussaint, la veille de la fĂȘte des dĂ©funts, et laissĂ© sur la table Ă  l’intention des dĂ©funts, mais en rĂ©alitĂ© il est destinĂ© aux plus pauvres.
    C’est un pain Ă  base de farine, levure de boulanger, eau, beurre, sucre, sel, Ɠufs, lait, raisins secs, noix et citron.
  • En Bretagne, l’usage voulait qu’à la Toussaint, on mange des crĂȘpes de blĂ© noir en prenant soin de garder la « part des morts ». Autrefois, on voyait les enfants aller de village en village, munis d’une sonnette pour quĂȘter la « crĂȘpe des trĂ©passĂ©s.
  • Aux confins de la Normandie et de la Picardie, dans le pays de Bray, on mange le PĂątĂ© aux poires de FisĂ©e.
    La poire de FisĂ©e ou poire de FusĂ©e ( FisĂ©e Ă©tant la forme dialectale normande de fusĂ©e)  est une spĂ©cialitĂ© normande de cette rĂ©gion. 
    La Poire de FisĂ©e serait la FusĂ©e d’Automne, une variĂ©tĂ© ancienne originaire de Haute-Saxe, mentionnĂ©e en 1628 par le procureur du roi  Ă  OrlĂ©ans. 
    Devenu rare, l’arbre est toujours cultivĂ© dans le nord du dĂ©partement de Seine-Maritime. Sa chair est dure et blanche mais, devient rougeĂątre Ă  la cuisson. La poire n’est consommable que cuite sous forme de confitures, de fruits confits et de tarte. Elle est aussi utilisĂ©e pour la fabrication du poirĂ©, cidre obtenu Ă  partir des poires.
    Le pĂątĂ© de poires de FisĂ©e est un gĂąteau aux senteurs d’automne qui se dĂ©guste Ă  la Toussaint autour de Dieppe et de NeufchĂątel-en-Bray, pĂ©riode de rĂ©colte de ces poires. 
  • En Catalogne, on fabrique des panellets (petits pains), un dessert catalan traditionnel de la Toussaint, consommĂ© Ă  l’occasion de la Â«Â Castanyada », fĂȘte populaire cĂ©lĂ©brĂ©e la veille ou le jour de la Toussaint, issue d’une ancienne fĂȘte rituelle funĂ©raire.
    Ils existeraient depuis le XVIIĂš siĂšcle oĂč ils Ă©taient considĂ©rĂ©s comme un aliment bĂ©ni Ă  partager aprĂšs certaines fĂȘtes sacrĂ©es. 
    Les panellets bĂ©nĂ©ficient depuis le 2 octobre 2008 de l’appellation europĂ©enne « spĂ©cialitĂ© traditionnelle garantie Â»

Une fois n’est pas coutume, Ma Cuisine Ancestrale s’invite chez nos voisins Grands-Bretons, pays des soul cakes (traduction anglaise)
Autrefois, les gĂąteaux de l’Ăąme Ă©taient distribuĂ©s aux enfants et aux pauvres qui allaient de porte en porte, mendiant l’aumĂŽne, le jour de la Toussaint . 
Chaque gĂąteau mangĂ© libĂšrerait une Ăąme du purgatoire (cette Ă©ventualitĂ© m’enchante)
Le don et la rĂ©ception des gĂąteaux de l’Ăąme ont commencĂ© au Moyen Âge et sont considĂ©rĂ©s comme Ă  l’origine du « Trick or Treat » d’All Hallow’s Eve, une fĂȘte plus connue sous le nom d’Halloween et cĂ©lĂ©brĂ©e la veille de la Toussaint.
Mais ça, c’est une autre histoire !

Pour réaliser une trentaine de biscuits :

Composition CANVA

Ma petite touche personnelle : j’ai remplacĂ© le vinaigre de vin blanc par du vinaigre balsamique blanc (que j’avais dans mon placard) et j’ai ajoutĂ© une cuillĂšre Ă  soupe d’eau pour bien amalgamer la pĂąte.

Ces sablĂ©s ressemblent beaucoup aux shortbreads… So british et parfaits avec le thĂ© !

Ce serait merveilleux qu’en unissant notre goĂ»t pour la pĂątisserie d’autrefois, ces gĂąteaux libĂšrent les Ăąmes… Rien ne nous empĂȘche d’y croire et en attendant notre prochain rendez-vous, rĂ©galez-vous ! Moi, c’est dĂ©jĂ  fait !



Sources :
Origine de la Toussaint et de la FĂȘte des morts : Dictionnaire Larousse et lexilogos.com
Recette gĂąteaux de l’Ăąme : sempereademelizabeth.wordpress.com

Recette des niflettes : larbredeviedepascal.com
Recette de la salviata : les-papilles-sucrees-salees-de-lisulana.over-blog.com

Recette du pain de Bonifacio : www.bonifacio.fr
Recette du pùté aux poires de Fisée : Keldelice.com
Recette des Panellets : jesuisuncuisinier.fr
Photos : collection personnelle

#MaCuisineAncestrale… Le Garriguet…

Voyage, voyage… Ma derniĂšre escapade mi-septembre m’a menĂ©e aux confins de l’AriĂšge et de l’Aude. RĂ©gion ancestrale, elle est chargĂ©e d’Histoire mais, elle est aussi rĂ©putĂ©e pour sa gastronomie, une belle occasion pour rapporter une recette locale.
Cela tombe bien puisqu’il s’agit d’un gĂąteau cathare dit de voyage !

Mais, qu’est-ce qu’un gĂąteau de voyage ?
Par dĂ©finition, c’est un gĂąteau fait pour les transports, Ă  l’époque oĂč les voyages duraient longtemps et oĂč il Ă©tait impĂ©ratif d’avoir des denrĂ©es pas trop pĂ©rissables, pouvant supporter de longs trajets faits Ă  pied, Ă  cheval, en bateau…
Certains gĂąteaux se conservaient jusqu’à un mois et il en existe autant que de rĂ©gions.
L’origine de ces pĂątisseries est trĂšs lointaine puisque les galettes sĂšches additionnĂ©es ou non de miel que les peuples nomades anciens emportaient dans leur migration prĂ©figuraient de gĂąteaux de voyage.
(Dictionnaire de la gourmandise-Annie Perrier-Robert)

Aujourd’hui, nous voyageons plus vite mais, un gĂąteau qui tient la route, c’est toujours apprĂ©ciable et il n’y a pas de mal Ă  se faire plaisir, mĂȘme assis dans son canapĂ©.

Sans détour, voici la recette :

Composition CANVA

Il paraĂźt que le Garriguet se conserve un mois… Hum… Je n’ai pas eu le temps de le vĂ©rifier 😊

En attendant notre prochain rendez-vous, rĂ©galez-vous ! Moi, c’est fait !

Sources :
Recette : Audetourisme.com
Images : collection personnelle