« 100 mots pour une vie » ! Voilà un exercice que j’affectionne particulièrement !
Déjà en 2013, je vous parlais d’Adèle, la grand-mère paternelle de mon mari.
L’an passé, je vous contais la vie d’Octavie, ma grand-mère paternelle, ainsi que celle d’un Poilu nommé René !
Cette année, il s’agit de ma trisaïeule maternelle : Maria Joséphina Alberta Appolonia Valentina JEANNE, née le 20 mars 1850 à May sur Orne (Calvados) :
Dentellière, tu te maries à 18 ans à peine… La vie te sourit ! Six enfants plus tard, tu intègres le clan des veuves. La solitude te pèse t’elle cruellement… que tu trouves du réconfort au creux d’autres bras. Ainsi, Constance JEANNE, ton septième enfant, nait hors mariage et vingt mois après le décès de Ferdinand, ton mari. Crois-tu que le Ciel te punit… quand il rappelle à lui cette petite deux mois après sa naissance. Le chagrin et la douleur t’étreignent’ ils… que tu restes seule de longues années avant de te remarier avec Auguste, un berger.
Tu as 53 ans et la promesse d’une vieillesse adoucie !
Les généanautes apprécient les défis… De temps en temps, l’un deux lance une bonne idée à suivre… Ainsi, Jimbo Généalogie est parti à la recherche de la G10 de son arbre, suivi par Yann.
Voilà un concept intéressant qui permet de faire une reconnaissance sur l’état des recherches de nos ancêtres.
Alors, ai-je atteint la Génération 10 ?
Les statistiques trouvés sur mon fichier Hérédis me renseignent sur le dénombrement d’ascendants ainsi que le nombre de générations trouvées :
Cliquer pour agrandir
Etat des recherches :
Côté positif : J’ai trouvé tous mes aïeux jusqu’à la Génération 6, c’est à dire jusqu’à mes arrières-arrières-arrières grands-parents.
Ensuite, les investigations sont plus aléatoires bien qu’une branche remonte à la Génération 13.
Je profite de cette inspection pour faire un point sur chaque génération :
Génération 7 = 24 ancêtres sur les 64 théoriques.
Cependant, cette génération ne comptera que 62 personnes car mon Sosa 121, Clémence Euphémie, est une orpheline. J’ai raconté sa vie, ici
Et je n’ai pas trouvé mes Sosa 66 à 69, 72 à 79, 92 à 119 répartis dans l’Aisne, le Calvados, le Finistère et l’Ariège.
La tâche ne sera pas aisée car pour certains, je ne possède que le patronyme masculin. Les curés des paroisses concernées n’étaient pas diserts concernant les épouses, les mères…
Génération 8 = 22 ancêtres sur les 128 théoriques.
Evidemment, pas de miracle… Les maillons manquants s’additionnent…
Génération 9 = 20 ancêtres sur les 512 théoriques.
Bonne nouvelle… j’enregistre un implexe avec mes Sosa 490 et 491, Jacques VASNIER & Elisabeth HAMON qui sont également mes Sosa 492 et 493.
… J’aurai moins de recherches à effectuer !
Génération 10 = 8 ancêtres sur les 512 théoriques… L’objectif est loin d’être atteint !
Génération 11 = 4 ancêtres trouvés
Génération 12 = 4 ancêtres trouvés
Génération 13 = 1 ancêtre trouvé
Un petit bonus revanchard car j’ai enregistré ces ancêtres côté maternel pour les trois dernières générations…
Plus sérieusement, cette analyse me permet de recentrer mes recherches.
Rien ne sert d’avancer avec tous ces manques… Je vais, donc, reprendre les générations une à une et tenter de les compléter.
J’établirai un état sur chaque couple de Sosa trouvé.
Et pour ne pas faire de jaloux, j’effectuerai le même travail sur l’arbre de Monsieur !
Et vous, avez-vous également atteint la Génération 10 ?
Après un mois de juin bien rempli, la période estivale m’incitait au voyage et à la rêverie, nez au vent !
Mais, les démons historico-généalogiques veillaient…
Traditionnellement, en juillet, je me rends en Auvergne retrouver nos cousins.
Cette année, nous avons prévu de faire rénover la sépulture familiale à Lorlanges qui a souffert des affres du temps :
La visite du cimetière s’est avérée instructive : photos de tombes, relevé de noms et de dates.
Cela m’a permis de combler quelques lacunes sur l’Arbre généalogique des « Achon » mais a, également, soulevé de nouvelles questions auxquelles il me faudra trouver les réponses.
Puis, le vent m’a emportée vers Marseille où j’ai retrouvé ma descendance. Là, les jeux, les rires et les câlins ont rempli les journées : le Bonheur !
Ensemble, nous avons navigué en Méditerranée à la découverte d’autres rivages… Le crépuscule venu, le soleil nous offrait de magnifiques spectacles…
Août m’a, ensuite, menée dans le Haut-Var, à Régusse, un village bâti par les Templiers sur un piton rocheux.
On y célébrait, cette année, la vingtième fête de ses moulins datant du XIIe et XIIIe siècles.
Restaurés en 1995, l’un abrite un petit musée d’outils agraires, l’autre fait encore, à l’occasion, de la farine :
Tandis qu’à Aups, le village voisin, la colère grondait et les habitants manifestaient contre une éventuelle implantation d’un parc éolien…
Confrontation entre le passé et l’avenir… Le vent indifférent a continué sa course vagabonde…
Je l’ai suivi, en Italie, le temps d’une dernière escapade sur la Riviera.
A San Remo, j’ai visité, entre autre, l’Eglise russe appelée Eglise du Christ Sauveur :
Cette église détient les archives diocésaines orthodoxe de l’Europe Occidentale.
Entre temps, les démons m’incitaient à lire l’actualité généalogique sur les réseaux sociaux… Mais, cela était peine perdue, la fée Internet étant absente des collines provençales, la connexion était aléatoire.
De retour dans le monde informatisé, deux courriels attendaient dans ma messagerie :
– l’un de Sylvie, une petite cousine germaine paternelle rencontrée via Généanet. Elle m’a gentiment envoyé des photos des frères et sœurs de mon Père au temps de leur jeunesse, un temps que je n’ai pas connu :
Germaine Marly
– le second venait de la compagne d’un cousin éloigné de mon mari qui a découvert mon blog et désire connaître l’histoire familiale .
Depuis, j’ai laissé le vent musarder, seul…
Il me faut, désormais, ranger les vacances et reprendre mes bonnes habitudes.
Et je vais m’y employer avec plaisir !
Et vous, les démons généalogiques vous ont-ils poursuivis, cet été ?
Le mois de juin s’est achevé et avec lui la troisième édition du ChallengeAZ que tous les généanautes participants ont vécu intensément !
Cette année, je vous ai entrainés dans un voyage culinaire et comme l’avait écrit Margaridou, j’espère n’avoir pas abimé les recettes de la Mémé en vous les livrant.
Ces recettes se sont transmises de génération en génération et chaque fois, la cuisinière ou le cuisinier y a saupoudré un zeste de lui-même … J’ai fait de même et ce fut un vrai plaisir !
Afin de vous faciliter la lecture ou la relecture, voici le menu du Challenge :
Et si la cuisine des ancêtres vous a ravis… Le nombre des visites et vos commentaires m’ont régalée.
Vous êtes de plus en plus nombreux à me suivre comme le montre les statistiques de juin (3 237 lecteurs – 4 159 pages vues et 35 abonnés de plus)
Je n’ai qu’un mot à écrire : MERCI !
J’adresse une mention étoilée à Sophie de la Gazette des Ancêtres qui depuis trois années coordonne le ChallengeAZ… Merci Sophie pour ton professionnalisme et ta bienveillance à l’égard de tous !
Cette année, le ChallengeAZ est une cuvée d’exception ! Mais un grand cru se savoure lentement. Aussi, ne m’en veuillez pas si je prends mon temps pour déguster tous les *articles parus !
Encore bravo et félicitations à tous les participants !
Je vous souhaite un très bel été et vous donne rendez-vous pour de nouvelles aventures généalogiques !
Sources :
*J’ai emprunté le terme de « terminance » à Margaridou – Journal et recettes d’une cuisinière au pays d’Auvergne de Suzanne Robaglia (Editions CREER)
Notre voyage dans la cuisine des ancêtres s’achève comme il a commencé… en Italie !
J’ai eu la chance de me rendre plusieurs fois à Venise, la Sérénissime… notamment pendant son carnaval.
Une tradition qui se perpétue depuis le Moyen Age. La fête commence dix jours avant le mercredi des Cendres et s’achève le Mardi Gras.
Son but original était d’abolir les contraintes sociales, le riche devenait pauvre et vice versa… Les masques et les costumes permettaient une certaine liberté et la population pouvait transgresser les règles sans se faire reconnaître.
Durant l’occupation des troupes du Directoire, Napoléon Bonaparte interdit le carnaval ce qui déplut aux vénitiens. Quelques temps après, les autrichiens le réhabilitèrent.
Tombé en désuétude un certain temps, le carnaval a retrouvé son éclat depuis les années 1980 et est devenu un évènement touristique majeur.
Pendant le carnaval, la tradition veut que l’on mange des « zaletti » ou « zaeti ». Créés au XVIIe siècle et initialement appelés « gialletti » à cause de leur couleur due à la farine de maïs… Gialletti a donné zaletti !
Ingrédients pour 30/35 Biscuits : 200 g de farine + 200 g de farine de maïs – 150 g de sucre – 150 g de beurre – 4 jaunes d’œufs – 100 g de raisins secs – Le zeste d’un demi-citron – Une pincée de sel – Un petit verre de Grappa ou de Rhum
Faites trempez les raisins dans la grappa ou le rhum Coupez le beurre en petits morceaux Dans une jatte, battez les jaunes d’œufs avec le sucre Ajoutez peu à peu les farines mélangées, le sel, le zeste de citron, le beurre Travaillez la pâte énergiquement et ajoutez les raisins ramollis Formez un boudin de 5 à 6 cm de diamètre
Placez au frais pendant 30 mn Découpez- le en tranches d’un demi-centimètre Donnez une forme de losange ou allongez tout simplement Disposez les biscuits sur une plaque de cuisson Mettez à cuire dans un four chauffé à 180° : – 10 mn pour obtenir des biscuits friables et jaunes – jusqu’à 20 mn pour des biscuits plus secs et ambrés, selon vos goûts.
Ces petits biscuits se conservent plusieurs jours dans une boite en métal.
Pff… !!! La lettre X ne se cuisine pas ! Aussi, aujourd’hui est un jour de jeûne car je n’ai trouvé aucune recette ancestrale des régions annoncées ici commençant par la lettre X…. Et ce n’est pas faute d’avoir cherché…
Les ancêtres de mon petit fils ne connaissaient ni le vin de Xérès, ni le Xingar (prononcer chingarre), fines tranches de viande de porc conservées par salaison.
Pour cela, il aurait fallu qu’ils soient Andalous ou Basques…
Ils ne connaissaient pas non plus le Ximénia, ce petit arbre tropical dont les fruits sont appelés « pommes de mer » ou « citrons de mer » à la saveur très acidulée.
Le noyau donne une huile qui mélangée à de l’ocre contribue à la beauté des femmes « Himbas » en Namibie.
Pour cela, il aurait fallu qu’ils soient Africains…
Alors, pour aujourd’hui il ne me reste qu’à vous adresser un xoxo (eXentible Open XHTLM Outline), petite marque d’affection ou d’amitié dans le langage informatique.
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Confrontée à la frustration générale, j’ai mitonné une petite recette Xpress approuvée et validée par Sophie de @Gazette des ancêtres, Charles de @RFG et Martine du blog Chronique Familiale !
Voici ma recette toute fraîche :
Ingrédients pour 6 : Fruits rouges variés : fraises, framboises, cerises, groseilles, myrtilles, mûres, etc… Un verre de muscat – Une tasse de thé – Une cuillère à soupe de miel – quelques feuilles de verveine (citronnelle)
Préparez une tasse de thé léger Faites chauffer le muscat avec le miel, Ajoutez le thé et portez à frémissement Verser dans un saladier et ajoutez les feuilles de verveine Laissez infuser et refroidir Préparez les fruits Mélangez le tout délicatement Versez le sirop dessus et placez au réfrigérateur
Nous arrivons à la lettre V… Et je ne sais pas pour vous, mais tous ces plats m’ont donné soif… Que diriez-vous d’un petit verre de vin d’orange pour nous désaltérer ?
La Provence est réputée pour ses vins aromatisés et le vin d’orange en fait partie.
L’aromatisation du vin est un procédé très ancien remontant à l’Antiquité. Il s’agit, soit d’améliorer un vin de qualité médiocre, soit de créer une boisson apéritive.
Actuellement, les vins aromatisés sont obtenus à partir de substances amères ou aromatiques. Entre aussi dans cette catégorie, les vins servis après y avoir fait macérer, plus ou moins longtemps, des agrumes ou des petits fruits rouges.
Sur la route des Indes, les premiers colons découvrirent que les indigènes (indiens) cultivaient l’oranger pour faire du vin…
Au XVIIIe siècle, on considéra que « le vin d’orange est peut-être la liqueur la plus agréable et la plus salubre de tous les vins de liqueurs connus »…
Ce fut, vers 1850, qu’aux Antilles, quelques propriétaires d’orangeraies se lancèrent dans cette fabrication…
Elle était faite à base de sucre terré (blanc) clarifié en sirop, de jus d’orange, de décoction de l’écorce et de fleur d’oranger, le tout mis à fermenter pendant deux mois.
Après avoir lu plusieurs recettes, j’ai agrémenté la recette à ma façon pour la préparation de ce breuvage !
Ingrédients : Deux bouteilles de vin rosé (Côte de Provence) – 3 oranges biologiques et un citron biologique – Trois-quatre gouttes d’extrait de vanille – 40 cl d’alcool à 40% – 20 cuillères à soupe de sucre.
Prélevez les zestes des oranges et du citron après avoir lavé les fruits Retirez le plus possible de peau blanche Coupez les fruits en quatre Dans un grand saladier : mélangez le vin rosé, l’alcool, le sucre et l’extrait de vanille Disposer les fruits dans deux bocaux de 2 litres Versez dessus le mélange vin rosé/alcool Fermez les bocaux
Laissez macérer pendant trois semaines mininum, plus si vous êtes patients (j’ai laissé infuser pendant quatre semaines) dans un endroit frais et à l’abri de la lumière en agitant les bocaux de temps en temps. Au bout de ce temps, filtrez avant de mettre en bouteille
Uuuu…! J’ai bien failli ne pas trouver de recette commençant avec la lettre U !
Mais, fort heureusement, la langue corse m’a aidée.
Aussi, je vous propose « u lutina », un gâteau de « ménage » léger réalisé avec de la farine de châtaigne, à déguster après les storzapreti !
Sur l’île, les premières châtaigneraies sont attestées depuis le Haut Moyen Age, mais c’est à partir du XIIe siècle que la culture du châtaignier se développa.
Au XVIe siècle, la Corse alors conquise par Gênes subit une révolution de son système agricole. Une ordonnance datant du 28 août 1548 obligea les propriétaires et les fermiers « de planter chaque année quatre arbres fruitiers : figuier, olivier, mûrier et châtaignier, sous peine de trois livres d’amende pour chaque arbre non planté »… Puis, au fil du temps, plusieurs autres ordonnances favorisèrent le développement massif de la castanéiculture changeant ainsi le paysage agricole, surtout dans le nord de l’île.
La farine de châtaigne fut pendant des siècles la base de l’alimentation des insulaires. Ayant un rendement plus rentable que les farines de céréales, elle se substitua à ces dernières qui disparurent peu à peu. Elle modifia profondément les habitudes alimentaires.
Le châtaignier aussi appelé « arbre à pain » permit de nourrir la population en temps de famine et de disette, mais également durant les grandes guerres.
La farine de châtaigne corse est protégée par une AOC (appellation d’origine contrôlée) depuis 2006 et par une AOP (appellation d’origine protégée) depuis 2010 et répond à un cahier des charges strictes.
Elle est également reconnue pour ses atouts nutritionnels. Sans gluten, elle contient des protéines, des acides aminés essentiels, des fibres et une quantité minime de matière grasse.
Alors, ne nous privons pas et réalisons cette recette !
Ingrédients : 200 g de farine de châtaignes tamisée – 100 g de sucre en poudre – 6 cl de lait – 8 cl d’huile – Quatre œufs – Un sachet de levure –
Séparez les jaunes et les blancs d’œufs Mélangez les jaunes d’œufs et le sucre Incorporez la farine, la levure, le lait et l’huile Montez les blancs d’œufs en neige Ajoutez les à la préparation Versez dans un moule et faites cuire au four th. 180° pendant 45 mn.
Essayer, c’est adopter, dit l’adage !
Voilà un gâteau simple et savoureux que je m’empresse d’ajouter à mes recettes favorites.
Ferez-vous de même ?
Bonghjornu,
Avec la lettre S, nous retournons en Corse pour déguster des Storzapreti !
La Corse est une terre de tradition pastorale. Les bergers fabriquent le brocciu, à partir du petit-lait de brebis. C’est un produit saisonnier (printemps) qui est protégé par une appellation d’origine contrôlée (AOC) depuis 1998.
Autrefois, ce fromage entrait dans l’alimentation des plus modestes.
Mais, revenons aux « Storzapreti », traduisez « étouffe prêtres »… C’est une spécialité bastiaise constituée de boulettes de blettes et de brocciu gratinées au four et si délicieuses que jadis les prêtres s’en nourrissaient jusqu’à s’étouffer… Parait-il !
Pour réaliser des Storzapreti, il vous faudra :
Ingrédients pour 4 : 500 g de brocciu – 100 g de fromage râpé (gruyère) – Un œuf – Trois feuilles de blettes (uniquement le vert) ou à défaut des épinards – Une pincée de persa (plante aromatique du maquis corse) ou à défaut deux brins de menthe fraiche – Six cuillères à soupe de fond de sauce à la viande ou de sauce tomate – Farine – Sel & poivre
Egouttez le brocciu Lavez les blettes – Séparez les feuilles des côtes Blanchissez les feuilles dans de l’eau bouillante pendant 3 minutes Egouttez et hachez les Dans un saladier : mélangez le brocciu, l’œuf entier, les feuilles de blettes hachées, la pincée de persa ou de menthe – Salez et poivrez Confectionnez des boulettes à l’aide d’une cuillère
Roulez les dans la farine délicatement
Puis façonnez d’une main à l’autre sans les presser Plongez les boulettes dans une casserole d’eau bouillante Laissez cuire quelques minutes, Lorsque les boulettes remontent à la surface, récupérez les avec une écumoire Disposez dans un plat allant au four Versez un peu de fond de sauce à la viande ou de la sauce tomate Saupoudrez de gruyère râpé Mettez à gratiner dans le four chauffé à 150°
Ce plat est délicieux en accompagnement d’une viande en sauce ou comme plat principal d’un menu végétarien.
J’ai fait… J’ai goûté… Je recommande !
Et que le ciel me pardonne… mais ces « étouffe prêtres » sont divins !
Avec la lettre S, je pouvais, également, vous proposer la recette de la salviata ou serviade … (cliquez pour atteindre la recette)
C’est un gâteau corse fabriqué le 2 novembre, jour des morts… Jour particulier où se mêlent croyances et traditions… mais, c’est une autre histoire !
Aujourd’hui, je laisse la parole à Margaridou, cuisinière auvergnate, vous raconter l’histoire de ses « Jacques » :
Triomphe des simples.
Se mêler de faire la cuisine, non dans une « Tour d’Argent » ou d’ivoire, mais dans une simple cuisine, la faire avec le souci d’être utile, la faire pour les autres, quelle joie féminine !
Chaque jour passe, qu’un autre remplace, où l’on recommence dans le silence de menues besognes, à épousseter, à récurer, à allumer le feu, à faire « respirer la cheminée ».
Le Jacques, de tout temps, a symbolisé le paysan.
En Auvergne, lorsque l’on dit : « c’est un Jacques », il y a un sens de commisération et un sens péjoratif, intraduisibles en bon français…
Le jacques est encore un « chausson aux pommes » le plus modeste, le plus « maison » d’entre les gâteaux…
Et voici la recette telle qu’elle l’a écrite :
Faire une pâte comme celle des croissants, l’étendre au rouleau, la découper en ovales de douze centimètres de long. Garnir la moitié de l’ovale avec des tranches de pommes crues saupoudrées de sucre. Rabattre la moitié libre sur la partie du dessous un peu plus longue que l’autre de manière à pouvoir fermer le chausson, en formant avec les doigts des petits festons. Dorer le dessus du « Jacques » avec du jaune d’œuf, le saupoudrer de sucre et l’enfourner à four chaud. Laisser cuire environ vingt minutes.
On fait le Jacques avec des prunes ou des abricots, aussi bien qu’avec des pommes
*Et pour finir, je laisse le dernier mot à Henri Pourrat relevé dans la préface du livre :
« Ce qui est difficile en cuisine, c’est de faire les plus simples plats avec raffinement ».
Et vous, qu’en pensez-vous ?
Sources : *Margaridou, journal et recettes d’une cuisinière au pays d’Auvergne – Suzanne Robaglia –
Photo : Collection personnelle