Dans quelques jours, le Cercle Généalogique du Finistère (CGF29) fêtera son quarantième anniversaire en proposant un salon de la généalogie à Morlaix.
Je ne pourrai pas me rendre à cette manifestation mais en tant que membre de l’association, Ma Cuisine Ancestrale salue cette initiative en réalisant un gâteau aussi rond que les chapeaux bretons 😉
Côté Histoire :
Le gâteau breton est né en pays de Lorient et appartient à la grande famille des « gâteaux de voyage ».
Il se conserve si bien que les marins l’emportaient lors de leurs longs voyages en mer.
Autrefois, on le dégustait, également, lors des pardons (fêtes religieuses) et des fêtes familiales.
Il fut même mangé dans les tranchées durant la 1GM mais sous une forme carrée car plus pratique à transporter.
C’est en 1863, que ce gâteau alors appelé gâteau de Lorient ou gâteau lorientais reçoit ses lettres de noblesse grâce à un certain Monsieur CRUCER, un pâtissier suisse marié à une Lorientaise résidant à Port Louis.
Ce pâtissier le présenta à l’Exposition Universelle à Paris et y gagna un prix.
A partir de ce moment-là, la renommée du gâteau lorientais dépassa les frontières du Morbihan pour devenir gâteau breton.
D’ailleurs, tous les bretons vous diront que chaque famille possède sa propre recette transmise de génération en génération.
Au fil du temps, le gâteau breton est devenu un des symboles de la gastronomie armoricaine. Il existe même une « Confrérie du gâteau breton » qui organise, chaque année, un concours mondial des amateurs du gâteau breton.
Côté cuisine :
Ce gâteau est réalisé avec de la farine, du sucre, du beurre salé (le beurre doux n’existe pas en Bretagne) et des œufs… C’est tout !
Comme toutes les choses simples, sa fabrication nécessite donc des ingrédients de qualité.
Conseil : Anticipez sa réalisation puisque l’idéal est de laisser reposer la pâte environ 24 heures afin d’éviter d’utiliser de la levure chimique bannie dans la vraie recette du gâteau breton.
Ce gâteau est une vraie lichouserie (gourmandise), mais très riche donc on ne le découpe pas en part triangulaire mais en petits losanges en suivant les dessins tracés.
Et, il est bien meilleur trois ou quatre jours après sa fabrication… enfin, si vous résistez !
En attendant notre prochain rendez-vous, je vous souhaite Kalon Vat (bon appétit) ! Moi, c’est déjà fait !
Sources :
Origine et recette : mangeons-local.bzh
Images : collection personnelle