#TDFArchives…Les traditions culinaires du Finistère…

En lien avec l’étape du jour de notre célèbre Tour de France, Geneatech propose entre le 26 juin et le 18 juillet, une présentation des archives ou autres ressources en ligne.
Pour relever ce défi, nous prendrons des forces avec les traditions culinaires des départements traversés.

Nous débutons par le Finistère, là où la terre se marie avec la mer, donnant naissance à une multitude de traditions culinaires.
Je ne peux pas toutes les citer tant elles sont nombreuses.
Côté mer, il y a bien sûr, les coquillages, les crustacés et les poissons emblématiques des côtes bretonnes ; côté Terre, c’est une cuisine principalement rurale qui se satisfait de peu, une cuisine où rien ne se perd.

Bien sûr, le Finistère est connu pour ses galettes et ses crêpes mais, nous débutons ce tour de table avec la charcuterie et deux produits représentatifs, l’andouille de Guéméné et le pâté de porc Hénaff.

Nous poursuivons avec le Chotten ou choten (costé-pen en breton), une spécialité charcutière ancestrale, à base de tête de porc, encore présente dans les campagnes cornouaillaises. Bien que devenue rare dans le commerce, quelques artisans du côté de Quimper en poursuivent la fabrication.
Ce « pur produit du terroir », plat rustique s’il en est, se résume à une demie-tête de porc, saumurée et rôtie, découpée dans le sens longitudinal (de haut en bas). La recette ne répondant à aucun « code » établi, tous les chottens ne se ressemblent pas. Certains y adjoignent des oignons.
A l’arrivée, la demi-tête de porc, plus ou moins joufflue, avec son demi-groin et son unique œil, repose dans une terrine (source : Keldelice.com)

Maintenant que nous sommes dans le vif du sujet, continuons avec les farz. (traduisez par farine) cuisinés aussi bien salé que sucré.
Le Kig ar farz est un pot-au-feu accompagné d’une farce faite de farine de sarrazin et de froment cuite dans le court-bouillon.
Découvrez, également, le Yod Kerc’h, une bouillie de farine d’avoine.

Parmi les légumes, on se régale avec la pomme de terre, le chou-fleur, l’artichaut Camus et l’oignon rose de Roscoff réputé jusqu’en Angleterre.

En 1828, un jeune paysan, Henri Olivier, tente l’aventure de l’exportation en Angleterre. Sa réussite marque l’avènement des « Johnnies », surnom donné aux marchands d’oignons roscovites (les « petits Jean », car nombre d’entre eux se rendaient Outre-Manche avec leurs jeunes enfants).
De 200 en 1860, ils sont 1300 en 1909 à sillonner la Grande-Bretagne à bicyclette, portant des charges pouvant peser jusqu’à 150 kilos.
 Après la Première Guerre mondiale, les bateaux ne cessent d’effectuer la navette entre Roscoff et les ports britanniques. En 1929, 1500 « casseurs de sonnette » comme on les appelle là-bas franchissent la Manche pour aller vendre en porte à porte. Mais l’odyssée touche à sa fin au lendemain de la dernière guerre mondiale avec l’effondrement de la production.
Dans les années 1990, une poignée d’agriculteurs passionnés relancent la méthode ancestrale de culture de l’oignon rosé (source : Keldelice.com)


Parmi les produits laitiers, nous trouvons le lait ribot (de la ribote, « baratte » en breton) est un lait fermenté aigrelet qui appartient à la culture culinaire de Bretagne autant que la galette de blé noir et la crêpe bretonne. Il se présente sous l’apparence d’un liquide assez fluide de couleur blanc cassé, plus épais que du lait entier. Au goût, il évoque un yaourt nature à boire, mais onctueux.
A l’origine, le lait ribot était le petit-lait qui se sépare de la crème lors de son barattage pour obtenir le beurre. De nos jours, produit dans les laiteries, il s’agit d’un lait maigre (1 à 3 % de matière grasse) fermenté artificiellement.

Le gros lait
, moins connu que le lait ribot, n’en demeure pas moins une merveille de laitage pour ses inconditionnels. Il s’agit à peu de choses près de lait caillé, légèrement visqueux, à la cassure franche, avec sur le dessus une fine couche de crème, d’un goût onctueux et rafraîchissant provenant à l’origine de la race bovine bretonne pie-noire. (source : Keldelice.com)

Chez le boulanger, nous demandons le pain chapeau ou « pain coiffé », « chapeau breton ». Pain du centre de la Bretagne, le pain chapeau doit son nom à sa forme originale (évocation du célèbre chapeau rond des Bretons), obtenue par la superposition de deux boules de pâte d’inégale grosseur et dont la petite, sur le dessus, est souvent farinée.

Ce pain à la mie dense (surtout la boule inférieure) se caractérise aussi par une croûte épaisse résultant d’une cuisson prolongée. Les artisans-boulangers le fabriquent toujours manuellement, à partir d’une composition classique de pâte : farine de blé, levain et levure, eau, sel. La fermentation joue un rôle capital et la superposition des deux boules requiert un art consommé.
Le pain chapeau ressemble au pain plié par sa structure. Ce pain de ménage très répandu, dont on fabriquait la pâte chez soi avant de la porter au boulanger, ce jusque dans les années 1950, garde ses nombreux inconditionnels. Certains spécialistes de la question ont avancé l’hypothèse que cette double superposition de pâte, favorisant la hauteur, permettait de placer davantage de pièces à chaque fournée (source Keldelice.com)

Pour terminer ce tour de table des traditions culinaires, voici la farandole des desserts avec le far breton, le kouign-amann, les galettes bretonnes dont celles de Pont-Aven, le gâteau breton, le quatre-quarts, sans oublier, la savoureuse fraise de Plougastel-Daoulas.

Et bien évidemment, nous étancherons notre soif avec une bolée de cidre ou de jus de pommes.
Les plus audacieux dégusteront également du chouchen avec modération, bien sûr.

Rassasiés par ce menu, il ne nous reste plus qu’à enfourcher notre vélo pour l’étape du jour.
Bonne route !


En cliquant sur le nom des spécialités, vous découvrirez leurs recettes.

Sources :
keldelice.com
andouille-guemene.com
henaff.com
finisteresud.com
wiki-brest.net
oignonderoscoff.fr
boulangerie.org

toutcommenceenfinistere.com
mangeons-local.bzh

tourismebretagne.com
chouchen.bzh
Image mise en avant : pixabay image libre de droits -Ah Riz Ko
Cycliste : Image libre de droits – Pinterest

#MaCuisineAncestrale… Le sirop de queues de fraises…

Collection personnelle

Les beaux jours arrivent et avec eux l’envie de se désaltérer, une fois n’est pas coutume, MaCuisineAncestrale vous propose une boisson.

La recette qui suit a des réminiscences enfantines puisqu’il s’agit de réaliser un sirop de fruit simplissime très apprécié des petits mais aussi des grands.

Et oui, c’est comme ça, MaCuisineAncestrale ramène sa fraise et ne raconte pas de salade.
Si vous êtes mi-figue, mi-raisin, lisez la suite !

Côté histoire :

Pour retrouver la première trace des sirops, il faut remonter à la fin du XIème siècle, au temps des croisades au Moyen-Orient, dans la vallée de l’Indus entre l’Inde et le Pakistan.
À l’époque, les croisés découvrent un breuvage appelé « charâb ». Ils y prennent tellement goût qu’ils vont conserver
le mot en le transformant à la mode occidentale. Le mo« sirop » provient ainsi de l’arabe « charâb », qui signifie « boisson » en arabe et du latin « sirupus », désignant une boisson à base de dissolution sucrée et aromatisée de diverses substances.
Quant aux sirops de fruits, leur origine remonte à l’histoire de la Grèce Antique et de Rome. A cette époque, les fruits frais étaient conservés avec du miel de façon à ce que les boissons aromatisées aux fruits puissent encore être préparées une fois la saison passée.

Puis, au XVIIème siècle, Vatel, le cuisinier de Louis XIV, met en évidence le fait que l’usage du sucre de canne permet la conservation la plus fidèle des fruits dans le temps, tout en respectant la sincérité du goût.
Mais si l’idée du sirop en découle, la technique mise en œuvre est différente : il ne s’agit pas d’ajouter du sucre aux fruits, comme le font les confiseurs ou confituriers, mais d’évaporer l’eau des fruits pour le concentrer, puis de l’intégrer à un sirop de sucre.
Ce sont d’ailleurs les cuisiniers qui, dans un premier temps, ont concocté des recettes comme la grenadine, au XVIIIe siècle.
C’est d’ailleurs à la même époque, que l’on peut lire pour la première fois l’expression « sirop » en français, dans un texte qui évoque les sirops utilisés en pharmacie et en cuisine.
A l’époque, on utilise principalement des fleurs et des plantes comme la camomille, la rose ou encore le sureau.

Le XIXème siècle voit la gamme de l’emploi quotidien du sucre s’élargir et les sirops « pour jeunes et femmes » se multiplient : sirop à la gomme, sirop Rossoly (fenouil, coriandre, anis, aneth), sirop d’orgeat ou à la grenadine.
Les sirops de cerises, de framboises, de citron, d’orange, voire de vinaigre framboisé se développent également.
En 1847, la consommation de ces sirops représente un volume de 620 236 litres pour l’agglomération parisienne, et elle double jusqu’en 1900.

(Jean Meyer – Histoire du Sucre – Desjonquères – Paris – 1989)

Et c’est quelques années plus tardle 28 juillet 1908, que le terme « sirop » apparaît pour la première fois dans un texte réglementaire.

Source : www.sirops.fr/histoire

Côté cuisine :
Nos aïeules ne gaspillaient rien, donc, elles réalisaient ce sirop avec des queues de fraises, de l’eau et du sucre. Et puis, c’est tout !

Il suffit de peser les queues de fraises et d’y ajouter le même poids de sucre et d’eau… En langage culinaire, cela s’appelle un tant pour tant.

Composition CANVA
Collection personnelle

J’ai pesé 150g de queues de fraises et j’y ai ajouté 150 g de sucre cassonade et
150 g d’eau. J’ai obtenu 15 cl de sirop environ.

MaCuisineAncestrale dédie cette recette à tous ceux qui en ont gros sur la patate, ceux dont c’est la fin des haricots, ceux qui n’ont pas un radis, ceux qui font chou blanc, ceux qui sont pressés comme un citron, ceux qui ont la tête comme une citrouille, ceux qui se prennent le chou, ceux qui font le poireau, ceux qui ont un cœur d’artichaut … mais, aussi, à ceux qui se fendent la pêche, ceux qui sont bonne poire, ceux qui ont la banane… ceux qui sont haut comme trois pommes et tous les autres !

Et en attendant notre prochain rendez-vous, régalez-vous ! Moi, c’est déjà fait !

Sources :
Dites-le avec des fruits et des légumes : www.reponse-conso.fr/ramener-fraise-faire-chou-blanc-dites-fruits-legumes/
Origine du sirop : www.sirops.fr/histoire

Conserves et confitures à la portée de tous – Paul Mougin

Images : Collection personnelle

#MaCuisineAncestrale… Les gaufres de l’Empereur…


5 mai 1821, Napoléon 1er meurt sur l’île de Sainte-Hélène.
5 mai 2021, #MaCuisineAncestrale célèbre le bicentenaire de la mort de l’Aigle à sa manière.

Que l’on aime ou que l’on déteste le personnage, #MaCuisineAncestrale ne pouvait ignorer cet évènement tant l’histoire de la cuisine française a connu un avant et un après Napoléon.
Outre l’Empereur, ce changement est dû, également, à Antonin CARÊME, un gamin des rues abandonné par son père, devenu le « roi des cuisiniers », et à Alexandre GRIMOD de La REYNIERE, un écrivain gastronome de talent qui inventa la critique culinaire, parce que les grands cuisiniers, auparavant employés chez les aristocrates et chômeurs suite à la Révolution, ont trouvé un nouveau public pour leur art et une nouvelle ambiance gastronomique en ouvrant des restaurants.

Napoléon, lui, n’était pas un fin gourmet. Il mangeait vite et mal, ne s’accordant que quelques minutes pour ses déjeuners et ses dîners.
Mais, il comprenait l’intérêt diplomatique des repas d’apparat, c’est pourquoi il déléguait à ses ministres, Cambacérès et Talleyrand, la responsabilité de recevoir les hôtes importants pour les affaires de l’Etat.
Napoléon préférait une alimentation simple mais appréciait la pâtisserie, comme les gaufres roulées et fourrées à la crème, son dessert favori, accompagnées d’un verre de Chambertin, le vin qui le suivait partout.

Voici la recette telle que décrite par l’académicien Paul GANIERE dans son livre « Napoléon à Ste-Hélène » :


Voici ma recette adaptée :

Composition CANVA

Note : J’ai réalisé 25 petites gaufres avec un gaufrier électrique normal car je ne possède pas de plaques à gaufrettes.

Napoléon Bonaparte disait : « On ne fait bien que ce qu’on fait soi-même »
Ma cuisine ancestrale a appliqué cet adage pour commémorer cet anniversaire particulier.

D’ici notre prochain rendez-vous, régalez-vous ! Moi, c’est fait !

Sources :
Le cœur au ventre : A la table de Napoléon
Histoire pour tous : A table, de la Révolution à l’Empire

Recette : Le Figaro gastronomie : Les plats préférés de Napoléon 1er
Images et composition Canva personnelle


#MaCuisineAncestrale… La Koka…

En avril, Ma Cuisine Ancestrale vous emmène au pays basque, vers Saint-Jean-de-Luz.
Là-bas, le goût pour les crèmes, les flans et les entremets parfumés y est particulièrement prononcé.
On y savoure, entre autres, la koka, un flan de texture épaisse, proche de la crème brûlée, recouvert de caramel.

Le terme « koka » désigne aussi bien le contenant que le contenu. Il vient de l’ancien occitan « concha » qui signifie « coquille » car bien avant l’arrivée des poteries culinaires, on cuisait cet entremet dans des coquilles.
Aujourd’hui, la koka se cuit dans un moule à cake pour couper de belles tranches, dans un moule rond en terre ou en verre que l’on pose directement sur la table ou des ramequins individuels.

Autrefois, ce dessert était traditionnellement servi lors des mariages, accompagné de l’Etxeko biskotxa, le célèbre gâteau basque (cliquez sur le mot pour découvrir la recette)

La coutume veut que la koka se réalise pour 6 à 8 personnes avec une douzaine de jaunes d’œufs + 4 œufs entiers pour 75 cl de lait entier et 150 g de sucre.
Voilà pourquoi, on la nomme aussi « pain d’œufs »… Une recette digne des fêtes de Pâques.

La quantité d’œufs étant impressionnante, j’ai choisi une recette moindre mais, tout aussi délicieuse.

Composition Canva

Ancré dans le patrimoine culinaire, ce dessert est l’objet d’un concours dans le village de Saint-Pée-sur-Nivelle à proximité de St-Jean-de-Luz, lors de la Fête de l’agneau, tous les ans au mois d’avril.

Ma Cuisine Ancestrale vous souhaite de Joyeuses Fêtes de Pâques et d’ici notre prochain rendez-vous, régalez-vous, moi, c’est déjà fait !

Sources :
Recette de la koka : www.cuisinedaubery.com/recipe/creme-caramel-koka
/
Dictionnaire gourmand des desserts de nos régions de A à Z – Editions Atlas
Images : collection personnelle



#MaCuisineAncestrale… Les sablés de Caen…

Collection personnelle

Après un début d’année riche en émotions suite à l’invitation de Geneatech à réaliser une vidéo gourmande, #MaCuisineAncestrale continue ses pérégrinations culinaires et vous propose sa recette de mars.

Nous partons en Normandie pour réaliser des sablés… les fameux sablés de Caen.
Cousins des sablés d’Asnelles et de Bayeux, ces biscuits avaient la particularité, autrefois, d’être confectionnés avec des jaunes d’œufs cuits durs et aromatisés avec du Calvados.
Pour la petite histoire, Masson de Saint-Amand, une figure politique du cru, déclarait, en 1828, que parmi ses desserts, figurait le « gâteau sablé d’Alençon ».
Masson explique qu’il s’agit d’une « espèce de pâtisserie assez recherchée, et qui s’émiette comme du sable quand on la mange. Elle se compose d’un tiers de beurre, un tiers de farine, un tiers de sucre ».

Vers 1870, Littré  inclut le mot « sablé » dans son dictionnaire où il le définit comme « nom d’une sorte de gâteau en Normandie».

Voici la recette pour réaliser les sablés de Caen :

Composition CANVA

Pour moi, ces sablés ont un goût d’enfance… ceux que je dévorais lors de mes vacances sur la Côte de Nacre.
Allez, je vous quitte car il est l’heure du goûter, mais retrouvons-nous en Avril.
D’ici là, régalez-vous, moi, c’est déjà fait !




Sources :
Origine du sablé normand : wikipédia.org
Recette : normandie-héritage.com et odélices.ouest-france.fr

Images : Collection personnelle

#MaCuisineAncestrale… Le Pain de Toni…

Collection personnelle

Pour clôturer cette année sinistre et afin d’ensoleiller nos cœurs et nos assiettes, #MaCuisineAncestrale partage une recette venue d’Italie et traditionnellement dégustée pendant la période de Noël !
Les ancêtres paternels de mes petits-enfants ne me contrediront pas !

Le Pain de Toni ou Panettone est une brioche préparée avec de la farine, des œufs, du beurre, du sucre, des fruits confits et des raisins secs.
Il fut créé dans la ville de Milan, au Moyen-Age.
La légende raconte qu’au XVème siècle, le duc Ludovic Sforza organisa un grand repas pour les fêtes de Noël.
Le chef et Toni, son assistant devaient préparer un dessert pour cette fête, mais ils le firent brûler !
Toni décida alors d’inventer la recette d’un nouveau dessert, qui s’avéra être un vrai succès.
Le duc l’adora, et décida de l’appeler « pain de Toni » en honneur de son créateur.

Une seconde origine précise que le Panettone est lié à une tradition médiévale, selon laquelle on enrichissait le pain habituel pour célébrer les fêtes de Noël.
On peut retrouver cette tradition dans d’autres régions d’Italie dont les résultats sont pourtant moins célèbres comme en France avec le pain d’épices.

La réalisation du panettone est assez longue à réaliser, je vous propose, ici, une recette simplifiée :

Composition CANVA


Et d’ici notre prochain rendez-vous, régalez-vous ! Moi, c’est déjà fait !


Sources :
Recette du panettone : Cuisine actuelle.fr
Origine du panettone : L’italie dans l’assiette

Images : Collection personnelle

#MaCuisineAncestrale… La rabote ou rabotte picarde…

Collection personnelle

Bonjour,
Hum, quelle bonne odeur de pommes !


Oh, non… tu es là, même le dimanche !
(note à ceux qui l’ignorent : il s’agit de ma vieille malle qui n’est normalement ouverte que pour le ChallengeAZ et qui cette année a décidé de me coacher
!)

veux tu que je sois ? Je te rappelle que je vis chez toi !
Mais, dis-moi, il n’y a pas d’article à paraître aujourd’hui pour le ChallengeAZ.


Non… mais, je n’ai pas édité le billet de #MaCuisineAncestrale du mois. Je profite du repas dominical pour réaliser une recette facile et rapide en mémoire de mes ancêtres picards.
Pour la circonstance, j’ai fait des rabotes.

Autrefois, elles étaient confectionnées avec les restes de pâte à tartes appelés « talibur » qui se traduit par « galette aux pommes ».

Composition CANVA

Rien de plus simple et quel régal ! J’aime beaucoup cette odeur de cannelle… Un petit avant goût de Noël…

Dommage que je ne puisse pas y goûter !
Bon, ce n’est pas tout ça… mais quand tu auras fini ta dégustation, tu as des billets à écrire car le ChallengeAZ n’est pas terminé.

Mon coach s’énerve… la frustration ne rend pas aimable…
Donc, d’ici notre prochain rendez-vous, régalez-vous… Moi, c’est déjà fait !


Sources :
Photo et composition CANVA personnelle
Recette : Les recettes picardes de ma G.M-Louis GILDAS-Editions CPE

#MaCuisineAncestrale… Le michon…

Collection personnelle

En octobre, nous partons en Bretagne… Vous voyez, ce petit coin de terre où les pommiers fleurissent la campagne et où le beurre « salé » est roi.

Autrefois, les pommes dont les différentes espèces étaient nombreuses se consommaient cuites sous forme de « pommé » (compotée cuite pendant 6 à 8 heures) ou garnissaient les desserts.

Parmi ces desserts, il en existait un appelé « michon ». Aujourd’hui, ce plat semble complètement tombé dans l’oubli !

« Michon » est l’équivalent masculin de « miches » ou « michottes » qui veut dire « petits pains ronds », plus ou moins épais.
N’allez rien imaginer d’autre ?…

En Bretagne, le « michon » était confectionné dans une poêle ronde pouvant aller dans le four.

Certes, cette recette n’est pas faite pour le régime, mais n’oublions pas que nos ancêtres avaient besoin de plats réconfortants après une dure journée de labeur. De plus, ce dessert se réalise très rapidement.

En attendant notre prochain rendez-vous, régalez-vous ! Moi, c’est déjà fait !



Sources :
Le grand classique de la cuisine bretonne – Jacques Thorel – Editions Ouest-France
Photo : collection personnelle



#MaCuisineAncestrale… La tarte au me’gin…

En septembre, ma cuisine ancestrale visite le pays messin et s’exerce au patois… La tarte au me’gin… ou en français, la tarte au maugin est la sœur de la quiche lorraine en version sucrée.
Comme pour la quiche, on utilise une migaine (un mélange d’œufs battus et de crème fraîche dans lequel on ajoute du fromage blanc)
Traditionnelle dans les pays germanophones depuis le moyen-âge, la tarte au maugin provient probablement des lorrains franciques au contact desquels le pays messin a toujours servi de transition entre le monde germanophone et la sphère romane de Lorraine.
Cette spécialité fromagère porte différentes appellations selon l’endroit et les familles :
– Tarte de Metz ou tarte messine
– Tarte de meugé (tautch’e de meugé) dans le massif vosgien
– Migaine ou Migeaine (du nom de l’appareil qui la compose)
En langue francique, on la nomme :
– Käskuche
– Käsdard
– Käskouchen
– Kéiskuch

Voici la recette :

Composition CANVA


.

On peut également ajouter dans la préparation des mirabelles, des pommes, des poires…
J’ignore si la prononciation du nom est correcte mais, la dégustation, elle, est sans équivoque.

Dites-moi ce que vous en pensez et d’ici notre prochain rendez-vous, régalez-vous ! Moi, c’est déjà fait !

J’ai écrit ce billet hier : 10 septembre et il parait que j’ai une bougie de plus… 😏


Sources :
Recette : le-lorrain.fr
Photos : collection personnelle
Histoire : wikipédia.fr

#MaCuisineAncestrale… Les croquants aux amandes…

Collection personnelle

Il y a le ciel, le soleil, la mer… et le mercure qui grimpe, qui grimpe…
Ça chauffe et allumer le four demande un certain courage…

Alors, allais-je abandonner la recette du mois d’août ?… Mais non, bien sûr…!

Malgré la chaleur, #MaCuisineAncestrale vous propose une recette typiquement provençale avec ces croquants aux amandes aussi appelés croquets ou casse-dents (lou cacho dènt en provençal)

L’origine de ces biscuits remonterait au 17e siècle, sans toutefois être clairement identifiée. Ils sont fabriqués dans tout le sud de la France mais également en Corse et sur le pourtour méditerranéen.
Chaque cité, dont ils sont la spécialité, possède sa propre recette en y ajoutant des olives comme à Carpentras, du citron comme à Nîmes ou encore du miel comme à Marseille, mais aussi des noisettes, des oranges ou des raisins.
Ici, je vous propose la recette de base :

Composition CANVA

Cette double cuisson me rappelle l’étymologie du mot biscuit… Bis-cuit = cuit deux fois ! Une cuisson inventée par les marins au Moyen-Age lors de leurs longs voyages pour une meilleure conservation.

Si les croquants aux amandes entrent dans les treize desserts de Noël, ils se dégustent aussi tout au long de l’année.
Ils se conservent au moins quatre mois dans une boîte en métal… enfin, si vous n’êtes pas gourmands.

Allez, je vous quitte… Mes p’tits loups m’appellent… C’est l’heure de la baignade.
Et en attendant notre prochain rendez-vous, régalez-vous ! Moi, c’est déjà fait !



Sources :
Recette : You tube – Chef Sylvain
Origine : notreprovence.fr
Image : collection personnelle