#ChallengeAZ… V comme Véhicule des villes, véhicule des champs…

Autrefois,  les gens se déplaçaient à pied ou en carriole pour les plus aisés et parcouraient ainsi des dizaines de lieues.

Mais, l’arrivée des véhicules motorisés a été une révolution dans les villes comme dans les campagnes.

Ainsi, en 1936, Adolphe Achon a 27 ans. Comme tous les jeunes gens, il rêve de posséder une voiture, sa voiture…

Il a vu une publicité et son vœu est de posséder un véhicule comme celui-ci :

Il ne peut pas acheter une automobile neuve… cela n’a pas d’importance ! Il opte pour un véhicule d’occasion qui lui coûte la somme de 2 250 Francs…

 
 
Le matériel agricole n’est pas en reste.
En 1940, Adèle Achon, la grand-mère de mon mari a investi dans une motofaucheuse Dollé Bernard pour la somme de 6 200 Francs.
 
 
 
 
Grâce à cette machine, le travail est plus facile et plus rapide qu’avec la vieille charrue. 
Et surtout, cela permet à Chocolat, le vieux cheval de trait de prendre quelques repos bien mérité !
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Sources : factures acquittées – documents collection personnelle
                Voiture Chenard & Walker : Chenard et Walker blogspot.cm 
                 Motofaucheuse Dollé : apbfrance.com
 
 


#Challenge AZ… U comme Union dans le Bocage normand…

Maria Josephina Alberta Apollonia Valentina JEANNE (Sosa 31) a 18 ans. Elle est dentellière  et attend un enfant.

Le père n’est autre que Ferdinand Alphonse Henri FOUQUES (Sosa 30), un jeune coq de 19 ans, carrier de métier.

Ces deux-là se sont rencontrés depuis peu et ne se quittent plus…  Amoureux, ils se donnent des rendez-vous secrets où ils s’abandonnent l’un à l’autre !
Maria & Ferdinand ont joué à des jeux répréhensibles par la morale et elle est enceinte.
Mais, quand on est orpheline, qui peut mettre en garde contre ces choses-là !

Elle vient d’annoncer la nouvelle à Jacques JEANNE, son oncle et tuteur, qui pour sauver les apparences va précipiter l’union des deux jouvenceaux…
La tradition aurait voulu qu’ils se hantent (fréquentent) longuement plusieurs années.
En Normandie, du XVIIIe au milieu du XIXe siècle, on se marie, en moyenne, vers 25 ans pour les filles et 27 ans pour les garçons.

Ferdinand, pas très fier, a fait appel à un entremetteur appelé badochet, diolevert, bérouette, brouetteur, darin, chausse-noire, colibard, marious ou hardouin qui saura trouver les mots justes pour convaincre l’oncle de Maria de la bonne foi du jeune homme.

La famille de Maria a accepté et a invité à la « bienvenue » (repas), Ferdinand et son père ; sa mère étant également décédée… Ferdinand a gagné l’entrée de la maison et maintenant les deux tourtereaux peuvent se fréquenter en bonne conscience et sans se cacher. Ce droit s’appelle venantisse ou menantise.

Maria n’a que peu de temps pour parfaire son trousseau ou équipage. Elle se fait aidée par ses amies qui voient là une façon de forcer la chance de se trouver également un futur mari.

Le temps presse, les « promis » se font enregistrer à la mairie de May s/Orne et les bans sont publiés le dimanche 28 février et le dimanche 7 mars 1869.
Puis, ils font la tournée des maisons pour inviter parents et amis.
Le mariage est prévu le mercredi 10 mars à 7h00 du soir.

Quelques jours avant le mariage, les meubles et le trousseau de Maria sont transportés au futur domicile des fiancés. Cela se fait lentement car il faut que tout le village puisse admirer le cortège.

Le jour de la noce est enfin arrivé… Maria est enceinte de trois mois mais cela ne se voit pas encore.
Elle a revêtu le costume local, agrafé un bouquet sur son corsage et ajusté sa coiffe sur la tête.

A la mairie, Les parents et amis sont présents et tous signent l’acte de mariage, excepté Alphonse FOUQUES, le père de Ferdinand, qui a déclaré ne pas savoir.

Puis, le cortège se dirige vers le lieu de la fête. Le repas est  servi dans une grange décorée pour la circonstance.
Maria trône à la table, tandis que Ferdinand aide au service.
Le repas est interrompu par le « coup du milieu » , trêve où l’on cesse de manger pour boire du calvados ou autre eau-de-vie : le fameux trou normand !

Au moment du dessert, le gâteau de noces sous la forme d’une grande galette, est coupé en morceau et distribué aux invités.
Pendant ce temps, un garçon d’honneur se glisse sous la table pour saisir la jarretière de la mariée ou un ruban que l’on découpe et que l’on distribue aux jeunes filles désireuses de se marier.

A la fin du repas, les invités distribuent des cadeaux aux mariés lors de la danse des cadeaux ou de la Quenouille.
Les danses et les chants durent jusque tard dans la nuit.

Maintenant, Maria & Ferdinand sont bel et bien mariés…

Et six mois plus tard, le 12 septembre 1869, naît leur fille Zéphirine Pauline dont je vous ai raconté la vie lors du challengeAZ 2013 à la lettre Z comme Zéphirine !

Sources : Acte de mariage de Ferdinand Fouques & Maria Jeanne – A.D Calvados
                Amours et mariages en France d’autrefois – Archives & Culture – Collection Vie d’autrefois
Image : Les français vus par eux-mêmes – Google livres 

                                                                                                                                                                                                                          

#ChallengeAZ… T comme Trisaïeul…











La définition du terme « Trisaïeul » est la suivante :
Grand-père du grand-père ou de la grand-mère. Père du bisaïeul ou de la bisaïeule.
Chaque individu a seize tris aïeux.

(Dictionnaire de la Généalogique – Larousse)

Je vous présente mes 16 tris aïeux :

Cliquez sur l’image pour l’agrandir
 
Cet article m’a permis de faire un petit bilan sur cette génération, la cinquième de mon arbre :
 
Mes tri aïeux étaient manouvriers, tailleur d’habits, tisserand, cordier, marchand de chiffons, maçon, cultivateur, jardinier et carrier.
 
Les couples se sont mariés entre 19 et 38 ans, mais avec des écarts d’âge important chez mes Sosa 16 & 17 : elle avait 38 ans et lui 27 ans et chez mes Sosa 28 & 29 : elle avait 19 ans et lui 31 ans.
 
Le nombre d’enfants par couple varie de 2 à 11 enfants.
 
L’âge de décès de mes tris aïeux oscille entre 35 et 81 ans mais la moyenne se situe entre 50 et 70 ans.
 
 
 
Et vous, avez-vous fait ce genre de bilan sur vos ancêtres ? 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Sources : image : collection personnelle : Baobab – Afrique du Sud -2006
                Fichier Hérédis : Généalogie Marly/Berthault  
 
 
 
 
 
 

#ChallengeAZ… S comme Sépultures…

S’intéresser à nos ancêtres, c’est aussi s’intéresser à leur dernière demeure… c’est à dire à leur sépulture !

La visite des cimetières est également une source de renseignements et de découvertes :

Au début de mes recherches généalogiques sur mes ancêtres maternels, je me suis rendue à Saint-Rémy sur Orne dans le Calvados en Normandie.
Je souhaitais faire des recherches à la mairie, mais cette dernière n’étant ouverte que deux demi-journées par semaine, j’ai trouvé porte close…
(Petit conseil  : toujours se renseigner sur les jours et heures d’ouverture des mairies en Province avant tout déplacement…)

Ne voulant pas m’être déplacée pour rien,  j’ai décidé de visiter le cimetière.

J’ai, ainsi,  découvert une tombe ancienne avec une inscription gravée dans la pierre :
                                         
                                                       Famille BERTHAULT – 1893

Rentrée à la maison, j’ai adressé un courrier à la mairie de Saint-Rémy afin de savoir qui était inhumé dans cette sépulture.

Quelques jours plus tard, j’ai reçu une réponse m’indiquant que la tombe était une concession perpétuelle achetée le 25 juillet 1892 par Victor Emile Berthault dont voici le titre d’achat :

Ainsi, j’avais trouvé, par hasard, la tombe de mes arrières grands-parents maternels.
Ceux-là même qui s’étaient mariés en Algérie et étaient revenus vivre en Normandie. (Voir articles 1-2-3 : Une épine généalogique).

Ce document m’a, également, permis de savoir que mes ancêtres étaient des gens prévoyants en achetant cette concession en 1892 et qu’ils avaient anticipé leur enterrement : Victor Emile est décédé en 1898 et son épouse en 1908.
Et que financièrement, ils avaient pu acheter une concession perpétuelle à 300 Frs.




Sources: image – collection personnelle


#ChallengeAZ… R comme Rieux de Pelleport….

Pour la plupart, mes ancêtres sont des gens de langue d’oïl qui n’ont que peu bougé de leurs régions.

Cependant, mes recherches m’ont révélé quelques surprises… Puisque je me découvre des trisaïeuls, côté maternel, pratiquant l’occitan.

Ces ancêtres ariègeois résidaient à Rieux de Pelleport avant de migrer vers l’Algérie (#ChallengeAZ… A comme de l’Ariège à l’Algérie…) :

Rieux de Pelleport est une commune située dans le département de l’Ariège en région Midi-Pyrénées. Ses gentilés sont les Ruxéens.

*L’étymologie du nom vient de : Rivus, ruisseau et de Pelleport (Pellepourte, nom du château et d’un seigneur de Rieux)

Rieux de Pelleport apparaît dans l’histoire lors de la donation faite en 1008 par Pierre, futur évêque de Gérone à son frère Raymond, Comte de Carcassonne, mais reste ensuite dans l’obscurité…

Lors du dénombrement du Comté de Foix en 1390, « Rius de Pelaporc » compte 33 feux (ce qui donnerait, pour la part imposable selon la règle de Voltaire, 149 habitants. Mention y est faite de « lo casteg » (château)…
Le château existait toujours, en 1540, et dépendait de de la châtellenie de Varilhes. Il fut assiégé durant les guerres de religions par le sire d’Audou en 1586 et a probablement été détruit à cette époque…

A la fin du XVIIe siècle, la seigneurie appartient au seigneur de Dalou, Gaspard d’Hébrail.
Existait, au XVIIe siècle, une église Sainte Madeleine.

En 1896, Rieux de Pelleport comporte 126 maisons pour 127 ménages (454 habitants)

Au début du XXe siècle, deux instituteurs et un curé exercent pour Rieux et le hameau de Ferriès.
Il est fait mention d’une manufacture de broderie.

Pour finir, ci-joint une perle relevée dans les registres BMS :

« Ordonnance de l’Evêque du Pamiers contre le curé de Rieux de Pelleport qui reçoit du monde dans sa maison et souffre qu’on y joue aux dés, cartes et autres jeux de hasard, y mange et boive comme dans un cabaret »… (13 février 1649) : ADA, G 145 (4)

L’armorial de Rieux de Pelleport :






Sources : *www.histariege.com/rieux_de_pelleport (Etude J.J Pétris ; participation d’Y.A Cros)
Images : Cartes de France Oïl et Oc :www.lexilogos.com
               Carte de Cassini : www;histariege.com
               Blason de Rieux (réalisé par Y.A Cros du Cercle Généalogique du Languedoc)

#ChallengeAZ… Q comme Quillidien en Plouigneau…


 
 
 

Quillidien est un petit hameau, situé sur la commune de Plouigneau dans le Finistère.

Quelques maisons isolées dans la lande bretonne… et une borne millénaire connue sous le nom :  Stèle de Croas Ar Peulven.

C’est là que mes ancêtres maternels bretons ont vécu avant que l’un deux, Claude Morin, jardinier (Sosa 28) ne prenne la route qui le mènera en Normandie, à May sur Orne, où il finira sa vie ainsi que sa femme et ses enfants :

 
 
 
 
 
 
 
 
Sources : Fichier Hérédis : Généalogie Berthault
                Images: photos collection personnelle 

#ChallengeAZ… P comme Pain…

Quel est l’aliment qui nous relie à nos ancêtres ?
                                                           

                    Le pain, bien sûr !

Le pain est l’aliment de base dans beaucoup de sociétés.

Mais, saviez-vous que le pain existe depuis la nuit des temps :
On trouve des traces de pain sans levain sous le « Paléolithique supérieur »
Les égyptiens auraient inventé le pain au levain et les grecs, le métier de boulanger.

Nos ancêtres se nourrissaient essentiellement de pain.
En 1880, la consommation moyenne, par jour et par personne, était de 600g. Aujourd’hui, nous n’en consommons plus que 130g.

La vie de nos ancêtres dépendait de cet aliment. Lorsque les récoltes étaient insuffisantes, les pauvres se nourrissaient avec du « pain de disette », fade et gris ou du « pain de famine » fait à partir d’argile, de paille, d’écorce d’arbre ou de farine de gland.
Le « pain de fougère » était un des « pain de disette » utilisé jusqu’au XIXe siècle.

Max Gallo écrit dans le Petit Dictionnaire Amoureux de l’Histoire de France :

Que le pain vienne à manquer parce que la récolte de blé avait été mauvaise et c’était la disette, puis la colère, la révolte, l’attaque des greniers, des chariots qui transportaient les sacs de grains au moulin.

Ainsi écrire l’histoire du pain, c’est dérouler l’Histoire de France, évoquer les révoltes paysannes, les émeutes dans les villes, les pillages des boulangeries…

On tue pour avoir du pain. On dresse des barricades, on crie : « Du pain ou du plomb « !

Le royaume tremble en 1775 quand éclate le « guerre des farines », lorsque Turgot a voulu libéré le commerce des grains…

La rareté et la cherté du pain est une des causes de la Révolution. Quand les femmes de Paris, les 5 et 6 octobre 1789, parce qu’elles manquent de pain, s’en vont à Versailles chercher Louis XVI pour le ramener à Paris, elles nomment la famille royale : » le boulanger, la boulangère et le petit mitron »!

Tout est dit dans l’histoire du pain et celle de la France.

L’avènement de l’industrialisation fait progresser les techniques de fabrication du pain.
Le pain noir va disparaître au profit du pain blanc.
La baguette a fait son apparition vers 1836.

Le pain est un symbole. On le trouve dans la religion, la littérature, la peinture, le cinéma ainsi que dans les contes pour enfants !

De lui dérive le terme « compagnon » : littéralement, la personne avec (cum en latin) qui l’on partage son pain (panis en latin) ; de compagnon vient le mot copain.

En écrivant ces lignes, je ne peux m’empêcher de penser à mes ancêtres qui ont fini leur vie « mendiants »… En luttant pour obtenir un morceau de pain…


Sources : Wikipédia
                Dictionnaire amoureux de l’histoire de France – Max gallo
                Image : La porteuse de pain – Agence Meurisse – Gallica -BNF








#ChallengeAZ… O comme Obligation…

Nos ancêtres n’avaient pas accès aux services bancaires et devaient s’accommoder de petits arrangements entre amis pour emprunter et/ou prêter de l’argent…

En Auvergne, on ne plaisantait pas avec ces transactions monétaires comme le démontre ce document appelé « Obligation ».
Cet acte a été établi et enregistré devant notaire et inscrit au bureau des hypothèques :

 
 
 
Le 13 juillet 1890, Jean Achon (Sosa 8) a emprunté à Jean Barthomeuf une somme d’un montant de deux mille deux cent quarante Francs.
 
Le 7 octobre 1897, il s’est engagé, par la présente « obligation », à rembourser la somme de six cent quatre-vingt cinq francs représentant les intérêts calculés sur le capital emprunté.
 
Jean Achon a promis le remboursement du capital et des intérêts dans un délai de deux ans.
 
Pour se faire, il a hypothéqué tous ses biens…
 
Les deux parties ont signé l’obligation en présence de deux témoins et du notaire.
 
 
Et bien évidemment, en homme d’honneur, Jean Achon a remboursé sa dette !
 
 
Et vous, connaissiez-vous ce genre de document ?
 
  

#ChallengeAZ… N comme Noiron…

Il est 8 heures du matin, ce 25 janvier 1847, deux hommes pénètrent dans la mairie de Monceau le Waast, petit village de l’Aisne.
Ils ont rendez-vous avec François Adrien Marly, le Maire de la commune.

Les deux hommes se présentent : Jean Louis Florentin Locqueneux, 28 ans et  Jean Marie Locqueneux, 63 ans, tous deux, père & fils, manouvriers et habitant la commune.

Ils viennent déclarer le décès de Louis Antoine Noiron (Sosa 42), beau-père de Jean Louis.
Le pauvre homme est décédé à 63 ans, à 6h00,  hier matin, à l’Hôtel-Dieu de Laon.

Louis Antoine Noiron est le fils de Pierre et de Marie-Antoinette Coulet, originaires d’Athies. Il est manouvrier et a épousé Marie Rose Bonnaire, le 21 mai 1806, à Monceau le Waatz.

Ils ont deux filles :
– Marie Joseph Stéphanie, née le 3 Juillet 1807. Louis Antoine signe l’acte de naissance de sa fille et se déclare boulanger.
– Félicité Constance, née le 10 novembre 1820. Louis Antoine est alors manouvrier.

Puis, Marie Rose décède, le 11 octobre 1831, à 49 ans.

Marie Joseph Stéphanie épouse Joseph Hilaire Wallon (Sosa 20), le 18 juillet 1832. Louis Antoine est présent et consentant.

A son tour, Félicité Constance épouse Jean-Louis Florentin Locqueneux, le 23 janvier 1840. Louis Antoine est, également, présent et consentant,  mais déclaré sans profession à 56 ans.

Louis Antoine ne s’est pas remarié. Il est resté veuf. Les années ont passé… Plus en âge de travailler, pas de ressources, il est devenu mendiant… et a fini sa vie dans la misère !

Ainsi, va la vie d’un pauvre manouvrier au début du XIXe siècle en Picardie.

Source : Carte de France – www.cartes-2-France.com
               Actes de décès J.L Noiron – A.D Aisne5Mi0500

#ChallengeAZ… M comme MARLY…

MARLY est mon patronyme…

Bien sûr, comme moi, vous connaissez le château, le domaine, la forêt, la machine, les chevaux… sans compter les villes ou villages portant le même nom  ! 


       




           




       Petite, je pensais naturellement que ma famille avait une relation avec tous ces MARLY.
                                                      J’étais Princesse sans le savoir…
                              Et oui, l’imagination enfantine est sans faille et sans limite !

Qu’en est-il exactement :

L’étymologie du nom serait la suivante : Marly est surtout porté dans l’Aisne, désigne celui qui est originaire d’une localité portant ce nom ( sept communes en France dont une dans l’Aisne).
C’est donc un toponyme : sans doute le domaine de Marillius, nom d’homme latin ; mais on peut envisager un lieu marneux (margila = marne, glaise)

Mes ancêtres paternels sont picards, nés dans l’Aisne, dans les villages d’Erlon, Grandlup & Fay, Athies sous Laon, Samoussy et Gizy… 
Ce sont ce qu’on appelle des « invisibles » à en juger leur profession.
Ils étaient majoritairement « manouvriers » du XVIIe siècle jusqu’au début du XXe siècle.
Mes Sosa 32 & 42 ont fini leur vie, mendiant…

La plupart d’entre eux étaient illettrés, surtout au XVIIIe siècle, à la lecture des actes trouvés.

                               Patatras !…  Mon rêve s’est envolé ! 🙁

 Pourtant dernièrement, en remontant une génération… O surprise,  j’ai trouvé un Marly sachant lire et écrire. Il était charpentier et greffier de la paroisse.

– Antoine Marly (Sosa 128) est né le 22 décembre 1692 et décédé le 6 août 1747 à 55 ans.
Il s’est marié trois fois et a eu environ 11 enfants issus de ses unions.

Dans les registres paroissiaux de la commune d’Erlon, il signait les actes comme témoin et sans doute, est-ce lui qui rédigeait les actes.

Son père, Anthoine (avec un h),  qui était aussi charpentier, signait également.

Étonnant, n’est-ce pas, de trouver des gens ayant reçu une éducation au XVIIe siècle, alors qu’au XVIIIe, les illettrés abondent… !

Et vous, avez-vous fait des découvertes comme la mienne ?

Sources : Images Gallica – BNF : Les Chevaux de Marly – Le Château de Marly – La Machine de Marly
             Actes : A.D Aisne