Voyage, voyage… Ma dernière escapade mi-septembre m’a menée aux confins de l’Ariège et de l’Aude. Région ancestrale, elle est chargée d’Histoire mais, elle est aussi réputée pour sa gastronomie, une belle occasion pour rapporter une recette locale. Cela tombe bien puisqu’il s’agit d’un gâteau cathare dit de voyage !
Mais, qu’est-ce qu’un gâteau de voyage ? Par définition, c’est un gâteau fait pour les transports, à l’époque où les voyages duraient longtemps et où il était impératif d’avoir des denrées pas trop périssables, pouvant supporter de longs trajets faits à pied, à cheval, en bateau… Certains gâteaux se conservaient jusqu’à un mois et il en existe autant que de régions. L’origine de ces pâtisseries est très lointaine puisque les galettes sèches additionnées ou non de miel que les peuples nomades anciens emportaient dans leur migration préfiguraient ces gâteaux de voyage. (Dictionnaire de la gourmandise -Annie Perrier-Robert)
Aujourd’hui, nous voyageons plus vite mais, un gâteau qui tient la route, c’est toujours appréciable et il n’y a pas de mal à se faire plaisir, même assis dans son canapé.
Sans détour, voici la recette :
Composition CANVA
Il paraît que le Garriguet se conserve un mois… Hum… Je n’ai pas eu le temps de le vérifier 😊
En attendant notre prochain rendez-vous, régalez-vous ! Moi, c’est fait !
C’est l’heure de la rentrée pour Ma Cuisine Ancestrale et comme tous les étés, la route du retour passe par l’Auvergne, histoire de rapporter quelques fromages dans nos bagages (enfin, façon de parler), mais aussi de la tome fraîche. Tiens, connaissez-vous cette dernière ?
La tome fraîche ou tomme fraîche est un caillé fortement pressé, légèrement fermenté et non salé à base de lait de vache, traditionnellement extrait au début du cycle de la fabrication du fromage. Elle entre dans la préparation de l’aligot et de la truffade mais également dans celle de desserts comme cette brioche.
Tome fraîche est une francisation à caractère pléonastique du mot occitan toma désignant un « fromage frais », ou touma signifiant « fromage non pétri, mou, qui n’a eu qu’une première façon » L’orthographie française en usage à la fin du XIXe siècle pour désigner la tome fraîche était « tome » et non « tomme ». A cette époque, l’adjectif fraîche n’était pas utilisé. Le terme « tome » continue, au début du XXIe siècle, d’être employé par la plupart des producteurs. La tome fraîche répond indirectement aux critères respectifs des cahiers des charges AOP des fromages desquels elle est issue, mais ne bénéficie en propre d’aucune appellation particulière. Aujourd’hui, on en trouve aisément dans les rayons de fromages des grandes surfaces.
Pour la recette, suivez le guide :
Composition CANVA
J’ai servi la brioche avec de la confiture de myrtilles maison… Un régal !
Ce dessert réconfortant fait partie des brioches rustiques auvergnates et ce n’est pas Margaridou, ma cuisinière préférée du lieu qui me contredira, bien que cette fois, je lui ai été infidèle.
Bonne rentrée à toutes et à tous… Et d’ici notre prochain rendez-vous, régalez-vous ! Moi, c’est déjà fait !
Sources : Origine de la tome Fraîche : wikipédia.org et parcdesvolcans.fr Recette : sancy.com Photos : collection personnelle
Le 15 août, c’est la sainte Marie. Marie, un prénom que nous avons tous à profusion dans nos généalogies.
Alors racontez nous vos Marie, avec des statistiques, des biographies, des anecdotes.
Côté Statistiques : A ce jour, mon arbre comptabilise 2590 personnes. Parmi elles, 154 se nomment « Marie » dont 58 dans mon ascendance directe. Avec les prénoms composés commençant par « Marie », le chiffre passe à 451 dont 121 dans mon ascendance directe. Avec les prénoms contenant « Marie » en seconde ou en troisième position, le résultat passe à 485 dont 127 dans ma lignée Sosa.
Marie est le prénom féminin le plus répandu dans ma généalogie, mais rien d’étonnant puisque jadis, il était de bon augure de placer le nouveau-né sous la protection de la Sainte Vierge.
Côté Histoirefamiliale, j’ai choisi de vous raconter quelques « Marie » de mon arbre : *Mon aïeule la plus lointaine à se nommer Marie se trouve à la 12e génération. Marie MORVAN est mon Sosa 3897 et elle est née le vendredi 13 juillet 1629 dans le Finistère à Ploujean. Mariée à Pierre LE LAVIEC, le 12 avril 1655, je lui connais 7 enfants. Elle est décédée le 22 mai 1706.
*La première à savoir signer se nomme Marie LESAGE. Elle est mon Sosa 3845 et elle était protestante. Elle serait née en 1648 d’après son âge indiqué sur son acte de mariage. A 23 ans, elle a épousé, Michel PARIS, 27 ans, le 10 mai 1671, dans le temple de Saint-Vaast-Sur-Seulles (Calvados). Je leur connais 6 enfants. Elle a adjuré sa religion prétendue réformée, le 26 mars 1686.
Signature Marie LESAGE
*Marie CARTON, Sosa 575, fut la plus féconde puisqu’en épousant Etienne LESCOT, meunier, elle a mis au monde 11 enfants. Originaire de Martigny-Courpière (Aisne), son dernier enfant (une fille) est née le 14 mai 1691, Etienne est décédé six mois plus tard, le 24 novembre à 45 ans. Marie a épousé, en seconde noces, Jean BLONDEAU, le 3 février 1693 et elle est décédée « subitement » le 1er avril 1695 à 46 ans.
*Marie Françoise EDELINE, Sosa 505, fileuse, eut la vie la plus longue. Elle est née le 16 Juin 1729 à St-Aignan-le-Malherbe (Calvados) et elle est y décédée à 86 ans, le 24 novembre 1815. En 1747, âgée de 18 ans, elle a épousé François LAQUAINE. Je leur connais deux enfants.
*Marie MORET, Sosa 169, eut un début de vie difficile. Elle est née le 6 février 1724 à Mortiers (Aisne) et fut baptisée deux fois : à la maison par la sage-femme car elle était en danger de mort, puis à l’église pour une plus grande espérance. Elle eut pour parrain : Pierre MORET et pour marraine : Marie-Jeanne DARET, ses grands-parents paternels. Elle a épousé Charles NOIRON, le 6 novembre 1647. Je leur connais 4 enfants. Elle est décédée le 16 décembre 1767 à 43 ans.
*Marie Françoise HALBOUT, Sosa 101, fut appelée « Mille-Savates ». Elle est née en 1731 à Flers (Orne). A 16 ans, elle a épousé Georges GEHENNE, le 20 mai 1747 à Saint-Georges-des-Groseillers (Orne). Elle est décédée le 27 mai 1796 à Saint-Pierre-du-Regard (Orne) à 65 ans. Je lui connais deux enfants. Mille-Savates est l’autre nom de Notre-Dame-du Rocher, une ancienne commune aujourd’hui rattachée à Athis-Val de Rouvre. Sa paroisse est dédiée à la Vierge.
*Marie Thérèse BOCHMIN, Sosa 83, était silésienne (polonaise) et était mariée à Joseph KONJETSKY, Sosa 82 et maître cordonnier. Je ne connais rien de plus sur leur vie.
*Marie Hélène DEPARNAY, Sosa 67, eut une sœur jumelle nommée Marie-Anne. Elles sont nées le 9 mars 1738 à Gercy (Aisne). Marie-Hélène a épousé Louis Nicolas VRAINE, le 27 janvier 1761 à Rogny. Je leur connais 11 enfants dont 7 morts en bas âge. Marie-Hélène est décédée le 1er février 1783 à 44 ans et j’ignore ce qu’est devenue Marie-Anne.
*Marie Magdeleine Véronique MAFFLARD , Sosa 47, eut une fin de vie « effroyable » puisqu’elle monta sur l’échafaud le 5 juillet 1826 à Laon (Aisne) à 46 ans pour avoir incendié une maison (je lui ai consacré un billet, à lireici) Née en 1779 à Marcy-sous-Marle (Aisne), elle fut manouvrière et chiffonnière, se maria deux fois et eut 5 enfants dont deux morts en bas âge.
*Maria Joséphina Alberta Apollonia Valentina JEANNE, Sosa 31, est celle qui a reçu le plus grand nombre de prénoms (elle a été l’héroïne d’un #RDVAncestral, à lire ou à relire,ici) Née en 1850 à May-sur-Orne (Calvados), elle est décédée en 1922 à Dinan (Côtes d’Armor). Elle fut dentellière, se maria deux fois et eut 7 enfants dont un mort en bas âge.
*Plus proche de moi, ce prénom est un cadeau de mère en fille car ma maman se nommait Marie (j’ai raconté son enfance malheureuse,ici), Marie est un de mes prénoms et ma fille a hérité d’un prénom composé commençant par Marie.
Voilà pour ces quelques tranches de vie et jour de l’Assomption oblige, j’ai une pensée pour toutes les « Marie » de mon arbre et d’ailleurs. Bonne fête à toutes !
Le mois de juillet fut bien occupé avec le #TDFArchives et le #TDF2021, du coup, Ma Cuisine Ancestrale a décidé de faire une pause et de jouer l’Arlésienne.
En parlant d’arlésienne, connaissez-vous l’origine de l’expression « jouer l’Arlésienne » ?
Côté Histoire : L’Arlésienne est à l’origine une courte nouvelled’Alphonse Daudet, d’abord publiée dans le quotidiende Victor Hugo, l’Evènement du , puis intégrée dans le recueil des Lettres de mon moulin, édité en 1869.
Synopsis : Jan, garçon de la campagne, est fou amoureux d’une jeune fille de la ville d’Arles, rencontrée aux arènes. D’abord réticents, ses parents consentent finalement au mariage. Un jour, un homme vient parler au père de Jan et prétend qu’il a été l’amant de cette Arlésienne. Il lui montre des lettres qui attestent ses dires. Le lendemain, le père raconte toute l’affaire à son fils qui renonce au mariage, mais ne peut oublier l’Arlésienne. Comme ses parents se montrent inquiets à son sujet, il décide de donner le change. Toutefois, rongé par le chagrin, il finit quand même par se suicider.
Daudet s’inspire du suicide d’un neveu de Frédéric Mistral, survenu le 7 juillet 1862. À la suite d’une déception amoureuse, le jeune homme se jette d’une fenêtre du domaine familial du mas du Juge sur une table de pierre. Mistral a confié cette histoire tragique à son ami Daudet qui l’a alors transposée dans sa nouvelle.
Trois ans plus tard, Daudet en tira une pièce de théâtre du même nom en trois actes et cinq tableaux, jouée et chantée, pour laquelle Georges Bizet composa une musique de scène. Créée le 1er octobre 1872, au théâtre du Vaudeville à Paris, la représentation fut un échec alors que la Suite pour orchestre, composée par Bizet, devint un succès.
L’Arlésienne a la particularité de ne jamais apparaître dans le récit d’où cette expression qui signifie : celui ou celle qu’on attend et qui n’arrive jamais.
Pff… Encore une romance qui finit mal ! Pour nous redonner le sourire, voici une arlésienne sous forme de tarte bien réelle, elle… et gorgée de soleil.
Côté Cuisine :
Composition Canva
J’ai ajouté ma petite touche personnelle en parsemant quelques amandes effilées sur la tarte avant la cuisson.
L’histoire ne dit pas si l’Arlésienne de Daudet et cette tarte sont liées mais, il est certain que nos grands-mères ont profité de l’abondance des amandes et des abricots que l’on trouve en Provence pour réaliser ce dessert.
Ma Cuisine Ancestrale s’entête à jouer l’arlésienne… Elle vous souhaite un bel été gourmand et vous donne rendez-vous en septembre… D’ici là, régalez-vous, moi, c’est déjà fait !
Sources : Images : collection personnelle Histoire de l’Arlésienne : wikipédia.fr Recette de la tarte arlésienne:Dictionnaire gourmand des desserts de nos régions de A à Z -Editions Atlas
En lien avec l’étape du jour de notre célèbre Tour de France, Geneatech propose entre le 26 juin et le 18 juillet, une présentation des archives ou autres ressources en ligne. Pour relever ce défi, nous prendrons des forces avec les traditions culinaires des départements traversés.
Nous arrivons en Ariège, terre de passion et de courage. Des cathares en passant par les montreurs d’ours, c’est une région chargée d’Histoire et ses traditions culinaires reflètent le caractère de ses habitants… simple et authentique.
Ici, la charcuterie et les confits sont aussi renommés. Autrefois, chaque famille élevait un cochon sans oublier les oies et les canards.
Etes-vous prêts pour mettre les pieds sous la table ?
En souvenir des preux chevaliers tel Gaston Fébus, nous débutons par un apéritif maison, l’hypocras.
Nous continuons le repas avec l’aÏgo bullidooutourin ariègeois(soupe à base d’œufs) ou une garbure, sans oublier de « faire chabrot ou chabrol »- Cette pratique consiste, quand il reste un fond de soupe, à ajouter dans l’assiette du vin rouge pour diluer ce bouillon puis de porter le plat à la bouche, et à l’avaler à grandes goulées. Nous poursuivons avec les hors-d ‘œuvres : une salade de gésiers, une omelette aux cèpes, la saucisse de foie sèche ou les foies gras.
Mais, voilà, qu’arrivent les plats principaux : l’azinat ou la rouzole(potée aux chouxaccompagnée de charcuterie, le plat emblématique de l’Ariège), les taillous (« gros morceaux » en patois occitan) et la mounjetado, le cassoulet ariègeois (mongeta signifie haricot en occitan)
L’Ariège est également réputée pour ses fromages : Bamalou, Moulis et Bethmale accompagnés des vins locaux : Minervois, Gaillac, Buzet ou Madiran.
Quand je vous dis que la cuisine ariègeoise est une cuisine simple et authentique… Me croyez-vous ? Fin des agapes… Il nous faut remonter sur notre vélo, le #TDFArchives et le #TDF2021 sont loin d’être achevés. Bonne route !
En cliquant sur chaque spécialité, vous trouverez leur recette.
Sources : Herodote.net Les recettes ariègeoises de ma grand-mère -Raymond ULLAS – Editions CPE www.ariege.com archives.azinat.com Image libre de droit cycliste – Pinterest Image Mise en avant libre de droit : Claude Alliva de Pixabay
En lien avec l’étape du jour de notre célèbre Tour de France, Geneatech propose entre le 26 juin et le 18 juillet, une présentation des archives ou autres ressources en ligne. Pour relever ce défi, nous prendrons des forces avec les traditions culinaires des départements traversés
Sentez-vous les délicieuses effluves de lavande ? Respirez, ici commence la Provence et la cuisine est à l’image de la région, ensoleillée… Un avant-goût de vacances !
Débutons par l’or noir ! Celui-là se déguste car la terre cache des trésors… des pépites appelées truffe des collines. En admirant les oliviers, nous verrons qu’eux aussi, sont couverts de petits bijoux : les fameuses olives de Nyons(et leur A.O.PAppellation Origine Protégée) qui donneront l’huile, mais aussi, les tapenades et autres spécialités.
Découvrons les caillettes de Chabeuil, des petits pâtés farcis avec des feuilles de blettes ou d’épinards et des herbes de Provence ainsi que la défarde crestoise, un plat de tripes. Continuons avec les volailles et les ovins comme les pintadeaux de la Drôme et l’agneau de Sisteron. Ces deux spécialités bénéficient d’une I.G.P (Indication Géographique Protégée)
LE SAVIEZ-VOUS ?
L’alimentation spécifique du Pintadeau de la Drôme est fondée sur l’utilisation de pépins de raisin. Une pratique ancienne consistait à distribuer aux volailles les marcs issus des pressoirs, sachant qu’autrefois la plupart des exploitations agricoles drômoises produisaient leur vin pour la consommation familiale. Les Pintadeaux en raffolent !
nosproduitsdequalite.fr
Pour parfumer ces plats, invitons une tête au caractère bien trempé. Il s’agit de la tête d’ail, bien sûr. Dans la région, sa culture est mentionnée dès le XVIIe siècle dans un livre de l’agronome Olivier de Serres (1539-1619) et elle bénéficie, également d’une I.G.P.
Outre la viande, les ravioles et le petit épeautre de Haute-Provence qui lui aussi bénéficie d’une I.G.P, nous régaleront, également.
Les fromages sont également réputés : le picodon et le bleu du Vercors dont les origines remontent au XIVe siècle. Aujourd’hui, ils possèdent, tous deux, une A.O.P. Concernant le picodon : –Au 16e siècle, on sait que Ronsard le dégusta au château de Tournon. -Au 18e siècle, on le retrouve dans les redevances en nature de la plupart des baux fermiers. -Le 19e siècle lui apporte la notoriété ; en codifie les qualités gustatives et les méthodes de fabrication ; lui donnant un rôle économique important (voir le train du Picodon dans les années 1890 entre Dieulefit et Montélimar). La production était familiale et donnait lieu à une commercialisation des excédents. (Source : geneawiki.com) Concernant le bleu du Vercors : C’est le baron de Sassenage, qui en 1338, a autorisé la commercialisation de ce fromage. Les producteurs de ce fromage ont, par la suite, changé la dénomination de ce fromage pour accoler le nom de la région voisine : « Le vercors », afin d’accroître la notoriété du fromage. Au Moyen-Age, il existait des Bleu du Vercors-Sassenage fabriqués avec un mélange de trois laits : Chèvre, Brebis et vache ! (Source : geneawiki.com) Nous les apprécierons accompagnés des vins de la région (Côtes du Rhône) et des noix du Royans, attestées depuis le XIe siècle.
Côté desserts : la Drôme est connue pour ses vergers recouvrant 37 000 hectares représentant 40% des cultures de fruits nationales. Savourons, aussi, la pogne ou les lunettes de Romans ainsi que le suisse de Valence , des gâteaux emblématiques de la région ; le tout accompagné de la pétillante clairette de Die.
Pour achever cette découverte des traditions culinaires de la Drôme, nous ne pourrons pas résister au célébrissime nougat de Montélimar et à quelques carrés de chocolat Valrhona.
Mais, il est déjà l’heure de reprendre notre vélo pour l’étape du jour et poursuivre notre #TDFArchives et le #TDF2021… Bonne route !
En cliquant sur les spécialités, vous découvrirez leur recette.
Sources : Image de mise en avant libre de droit par Eric Michelat de Pixabay Image libre de droit cycliste – Pinterest geneawiki.com truffes-dromedescollines.fr nyons-aoc.com charcuteriedeslimouches.com mairie-crest.fr agneaudesisteron.fr valence-romans-tourisme.com ladrometourisme.com picodon-aop.fr tentationfromage.fr routes-touristiques.com cave-noisel.com wikipedia.org/wiki/Pogne vacances-vertes.net valence-romans-tourisme.com clairette-de-die.com montelimar-tourisme.com citeduchocolat.com
En lien avec le tour de France des archives, nous vous proposons pour ce mois de juillet un généathème autour du cyclisme.
Une photo d’ancêtre ? Les anecdotes d’un fan de vélo ? La trace d’une course dans la presse ancienne ?
Nul doute que vous trouverez une idée pour participer à nouveau. Vous pourrez partager votre article dans la section du forum et/ou sur les réseaux sociaux. A vos claviers !
Pas de grandes histoires mais, juste quelques anecdotes concernant la petite reine et mes ancêtres.
L’histoire familiale raconte que mon grand-père paternel possédait un vélo qu’il utilisait pour se rendre sur son lieu de travail. Par ailleurs, il avait apprivoisé une pie. Chaque soir, elle quittait la maison pour le rejoindre sur la route et ils rentraient tous deux, mon grand-père pédalant et l’oiseau sur le guidon.
Collection personnelle : Papa (appuyé contre le vélo), mes oncles et tantes en promenade juste avant la Seconde Guerre Mondiale
Plus tard, mes parents, mes oncles et tantes arpentaient les routes, juchés sur leurs vélos. Cette photo me fait penser à la chanson d’Yves Montand :
Quand on partait de bon matin Quand on partait sur les chemins À bicyclette Nous étions quelques bons copains…
La bicyclette – chanson d’Yves Montand – 1968
Les cycles furent remisés après ma naissance.
Quant à moi, mon premier vélo m’a laissé un souvenir doux-amer. J’avais 7 ans… Mon royaume se limitait à un lit-cosy dans la salle à manger. J’avais commandé une bicyclette de couleur rose au Père Noël. Quelle ne fut ma surprise d’être réveillée en pleine nuit par Papa qui portait le cadeau à bout de bras pour le déposer au pied du sapin situé à quelques mètres de mon lit. Au matin du 25 décembre, je n’ai pas osé raconter à Papa, que je l’avais vu livrer le vélo… Mes sentiments étaient nébuleux et partagés entre le plaisir de recevoir ce beau cadeau et la désillusion de comprendre que le père Noël n’existait pas. Cette année-là, une légende mourut à cause d’une petite reine rose !
En lien avec l’étape du jour de notre célèbre Tour de France, Geneatech propose entre le 26 juin et le 18 juillet, une présentation des archives ou autres ressources en ligne. Pour relever ce défi,nous prendrons des forces avec les traditions culinaires des départements traversés.
Aujourd’hui, le Tour de France traverse le Centre-Val de Loire. Cette région est synonyme de douceur de vivre. D’ailleurs, nos souverains l’avaient bien compris, vu le nombre de leurs châteaux entourés de forêts giboyeuses et de vignobles. Qui dit « douceur de vivre » dit « plaisirs de la table »… Rien d’étonnant, nous sommes dans le pays de Rabelais.
Là encore, nous débutons par la charcuterie… le cochon est roi dans nos assiettes et avec lui, tout est bon ! Goûtons les fameuses rillettes de Tours, chères à Rabelais et à Marcel Proust.
Le savez-vous ? D’origine tourangelle, les rillettes tiennent leur nom du vieux français « rille », apparu à la fin du XVe siècle pour parler de morceaux de porc coupés en fines bandes. Mais il faut attendre jusqu’au milieu du XIXe siècle pour voir apparaître le mot « rillettes » dans le dictionnaire universel !
my-loire-valley.com
Continuons avec les rillons, des dés de poitrine de porc cuits dans le saindoux à haute température pendant plusieurs heures, puis avec les andouillettes au Vouvray.
N’oublions pas la géline de Touraine, petite poule noire de race ancienne qui fait partie intégrante du patrimoine gastronomique tourangeau depuis 1913 et réputée pour la finesse de sa chair.
Vous êtes « *ichtyophage », pas de problème… les rivières sont, à elles seules, un garde-manger :
Les POISSONS D’EAU CALME : la carpe commune qui est la seule sauvage, la miroir et la cuir sont des hybrides ; la tanche, le gardon, le rotangle, la brème, le carassin qui vivent en eaux calmes ; la perche soleil et le poisson chat sont les seuls qui sont classés nuisibles ; la bouvière dépose ses œufs dans les moules d’eau douce qui les gardent ainsi que les alevins.
Les POISSONS D’EAU VIVE : le goujon, l’ablette, le hotu, le chevesne, le barbeau, la vandoise.
Les CARNASSIERS : le brochet, léopard des eaux douces, surnom dû à sa propulsion de 75 km/h pour attaquer sa proie ; le black-bass, perche noire. Il commence à arriver en Loire ; la perche franche vit en banc ; le sandre, vampire des eaux douces, chasse en banc ; le silure a 6 barbillons. Il n’est pas classé nuisible. Il a sa place sur les grands axes. Il a les mêmes niches de reproductions que le sandre.
Les SALMONIDES. La truite arc-en-ciel a été « fabriquée » par les pisciculteurs ; on la met à l’eau pour qu’elle soit pêchée. La truite fario est sauvage.
Les MIGRATEURS sont les anguilles, les saumons, la truite de mer, l’alose.
http://chaumontaufildutemps.over-blog.com/
Evidemment, le Centre est aussi connu pour ses fromages de chèvre avec leur A.O.P (appellation d’origine protégée) : Sainte-Maure, Valençay, Selles-sur-Cher, Pouligny Saint-Pierre, sans oublier le crottin de Chavignol… le tout servi avec des fouées et des incontournables vins de la région.
Voilà ce qu’on appelle un menu gargantuesque et pantagruélique qui n’a rien d’utopique ! Cependant, la réalité du jour est de nous rendre de Tours à Châteauroux… Bonne route !
En cliquant sur les spécialités, vous découvrirez leur recette *ichtyophage : celui qui ne mange que du poisson
Sources : Image de mise an avant libre de droit : Blois par Zotx de Pixabay Image Cycliste libre de droit – Pinterest classes.bnf.fr my-loire-valley.com cuisine-campagne.com terroirdetouraine.fr wiki-anjou.fr vinsvaldeloire.fr regal.fr pithiviers.fr lenougatdetour.fr nouvellesgastronomiques.com valdeloire-tourisme.fr touraineloirevalley.com maison.com
En lien avec l’étape du jour de notre célèbre Tour de France, Geneatech propose entre le 26 juin et le 18 juillet, une présentation des archives ou autres ressources en ligne. Pour relever ce défi,nous prendrons des forces avec les traditions culinaires des départements traversés.
Nous débutons par le Finistère, là où la terre se marie avec la mer, donnant naissance à une multitude de traditions culinaires. Je ne peux pas toutes les citer tant elles sont nombreuses. Côté mer, il y a bien sûr, les coquillages, les crustacés et les poissons emblématiques des côtes bretonnes ; côté Terre, c’est une cuisine principalement rurale qui se satisfait de peu, une cuisine où rien ne se perd.
Bien sûr, le Finistère est connu pour ses galettes et ses crêpes mais, nous débutons ce tour de table avec la charcuterie et deux produits représentatifs, l’andouille de Guéméné et le pâté de porc Hénaff.
Nous poursuivons avec le Chotten ou choten (costé-pen en breton), une spécialité charcutière ancestrale, à base de tête de porc, encore présente dans les campagnes cornouaillaises. Bien que devenue rare dans le commerce, quelques artisans du côté de Quimper en poursuivent la fabrication. Ce « pur produit du terroir », plat rustique s’il en est, se résume à une demie-tête de porc, saumurée et rôtie, découpée dans le sens longitudinal (de haut en bas). La recette ne répondant à aucun « code » établi, tous les chottens ne se ressemblent pas. Certains y adjoignent des oignons. A l’arrivée, la demi-tête de porc, plus ou moins joufflue, avec son demi-groin et son unique œil, repose dans une terrine (source : Keldelice.com)
Maintenant que nous sommes dans le vif du sujet, continuons avec les farz. (traduisez par farine) cuisinés aussi bien salé que sucré. Le Kig ar farz est un pot-au-feu accompagné d’une farce faite de farine de sarrazin et de froment cuite dans le court-bouillon. Découvrez, également, le Yod Kerc’h, une bouillie de farine d’avoine.
Parmi les légumes, on se régale avec la pomme de terre, le chou-fleur, l’artichaut Camus et l’oignon rose de Roscoffréputé jusqu’en Angleterre.
En 1828, un jeune paysan, Henri Olivier, tente l’aventure de l’exportation en Angleterre. Sa réussite marque l’avènement des « Johnnies », surnom donné aux marchands d’oignons roscovites (les « petits Jean », car nombre d’entre eux se rendaient Outre-Manche avec leurs jeunes enfants). De 200 en 1860, ils sont 1300 en 1909 à sillonner la Grande-Bretagne à bicyclette, portant des charges pouvant peser jusqu’à 150 kilos. Après la Première Guerre mondiale, les bateaux ne cessent d’effectuer la navette entre Roscoff et les ports britanniques. En 1929, 1500 « casseurs de sonnette » comme on les appelle là-bas franchissent la Manche pour aller vendre en porte à porte. Mais l’odyssée touche à sa fin au lendemain de la dernière guerre mondiale avec l’effondrement de la production. Dans les années 1990, une poignée d’agriculteurs passionnés relancent la méthode ancestrale de culture de l’oignon rosé (source : Keldelice.com)
Parmi les produits laitiers, nous trouvons le lait ribot(de la ribote, « baratte » en breton) est un lait fermenté aigrelet qui appartient à la culture culinaire de Bretagne autant que la galette de blé noir et la crêpe bretonne. Il se présente sous l’apparence d’un liquide assez fluide de couleur blanc cassé, plus épais que du lait entier. Au goût, il évoque un yaourt nature à boire, mais onctueux. A l’origine, le lait ribot était le petit-lait qui se sépare de la crème lors de son barattage pour obtenir le beurre. De nos jours, produit dans les laiteries, il s’agit d’un lait maigre (1 à 3 % de matière grasse) fermenté artificiellement.
Le gros lait, moins connu que le lait ribot, n’en demeure pas moins une merveille de laitage pour ses inconditionnels. Il s’agit à peu de choses près de lait caillé, légèrement visqueux, à la cassure franche, avec sur le dessus une fine couche de crème, d’un goût onctueux et rafraîchissant provenant à l’origine de la race bovine bretonne pie-noire. (source : Keldelice.com)
Chez le boulanger, nous demandons le pain chapeauou « pain coiffé », « chapeau breton ». Pain du centre de la Bretagne, le pain chapeau doit son nom à sa forme originale (évocation du célèbre chapeau rond des Bretons), obtenue par la superposition de deux boules de pâte d’inégale grosseur et dont la petite, sur le dessus, est souvent farinée.
Ce pain à la mie dense (surtout la boule inférieure) se caractérise aussi par une croûte épaisse résultant d’une cuisson prolongée. Les artisans-boulangers le fabriquent toujours manuellement, à partir d’une composition classique de pâte : farine de blé, levain et levure, eau, sel. La fermentation joue un rôle capital et la superposition des deux boules requiert un art consommé. Le pain chapeau ressemble au pain plié par sa structure. Ce pain de ménage très répandu, dont on fabriquait la pâte chez soi avant de la porter au boulanger, ce jusque dans les années 1950, garde ses nombreux inconditionnels. Certains spécialistes de la question ont avancé l’hypothèse que cette double superposition de pâte, favorisant la hauteur, permettait de placer davantage de pièces à chaque fournée (source Keldelice.com)
Pour terminer ce tour de table des traditions culinaires, voici la farandole des desserts avec le far breton, le kouign-amann, les galettes bretonnes dont celles de Pont-Aven, le gâteau breton, le quatre-quarts, sans oublier, la savoureuse fraise de Plougastel-Daoulas.
Et bien évidemment, nous étancherons notre soif avec une bolée de cidre ou de jus de pommes. Les plus audacieux dégusteront également du chouchen avec modération, bien sûr.
Rassasiés par ce menu, il ne nous reste plus qu’à enfourcher notre vélo pour l’étape du jour. Bonne route !
En cliquant sur le nom des spécialités, vous découvrirez leurs recettes.
Sources : keldelice.com andouille-guemene.com henaff.com finisteresud.com wiki-brest.net oignonderoscoff.fr boulangerie.org toutcommenceenfinistere.com mangeons-local.bzh tourismebretagne.com chouchen.bzh Image mise en avant : pixabay image libre de droits -Ah Riz Ko Cycliste : Image libre de droits – Pinterest
Le #RDVAncestral est un projet d’écriture, ouvert à tous, qui mêle littérature, généalogie et rencontres improbables avec nos ancêtres.
-Avis à la population… Marchais est en liesse… Le mardi 21 septembre 1869, Son Altesse Sérénissime, Albert Honoré Charles GRIMALDI, 20 ans, futur Prince Albert 1er de Monaco épouse Lady Mary Victoria de Douglas-Hamilton, 18 ans, dans ce petit village de l’Aisne.
Cette annonce se propage telle une traînée de poudre pour arriver à mes oreilles.
-Vite, pas de temps à perdre ! Je vais assister à cet évènement ! Cela tombe bien, Adolphe André COULON, berger et frère d’Adeline Octavie, Sosa 9, réside dans le village. Il m’hébergera et nous participerons ensemble à la fête.
Marchais abrite un château, dit le « Domaine du Prince », habité par la famille Grimaldi depuis 1854. Cette bâtisse du XVIe siècle est entourée de 2000 hectares de terres agricoles employant la majorité des villageois. Aujourd’hui, la Principauté leur accorde un jour de congé pour la circonstance.
Euphorique, j’arrive devant le château… Que voulez-vous, les années passent et je suis incorrigible… La fleur bleue qui sommeille ne demande qu’à revivre. Je longe les jardins décorés d’où proviennent de joyeuses mélodies et des rires. La gaieté est communicative et les préparatifs de la cérémonie me donnent l’envie de danser et de chanter. J’atteins la demeure d’Adolphe André COULON et de Marie Joséphine LONGUET, son épouse. Je pousse la porte, la maison semble inhabitée. Le silence qui y règne contraste avec l’effervescence ambiante. J’appelle… Personne… Je reste là, décontenancée…
Un passant m’interpelle : – Pauvres gens, vous les trouverez au cimetière, me lance-t-il,
– Que s’est-il passé, dis-je, abasourdie,
– Vous l’ignorez !… Ils enterrent leur dernier né, un nourrisson de quelques jours.
Soudain, le ciel s’obscurcit. Tonnerre et éclairs déchirent l’azur devenu noir. La nouvelle me foudroie… Plus de mariage, plus de danses, ni de chants. De la joie au chagrin, il n’y a qu’un pas… Et ce pas assassin m’étreint le cœur.
Je repars comme je suis venue sans que personne ne me remarque. La vie n’est pas un conte (même pour les princes) et mes ancêtres me rappellent que la nôtre n’est pas faite pour les châteaux.
Côté Histoire :
Par l’entremise de l’impératrice Eugénie (épouse de Napoléon III), Albert 1er, surnommé « le Prince savant » ou « le Prince navigateur », épouse en 1869 au Château de Marchais, Lady Mary VictoriaHamilton (des ducs d’Hamilton), petite-fille de la grande-duchesse de Bade, Stéphanie de Beauharnais.
Ils ont un fils unique, le prince Louis, né le 12 juillet 1870, dont son père ne fait la connaissance qu’en 1880. Le 3 janvier 1880 a lieu l’annulation du mariage avec Mary Victoria Hamilton par la Cour de Rome. Leur fils est reconnu comme légitime.
Le 10 septembre 1889, le prince Albert Ier accède au trône au décès de son père, Charles III, le jour même, au château de Marchais. Il prend le deuil pour six mois à compter du lendemain.
Albert Ier se remarie civilement le 30 octobre 1889 avec Alice Heine, duchesse douairière de Richelieu, à la Légation de Monaco à Paris et à la mairie du 8e arrondissement. Le 31 octobre, le mariage religieux a lieu en la chapelle de la Nonciature. Le prince a rencontré Alice Heine dix ans auparavant, lors d’un séjour à Madère. Albert et Alice n’auront pas d’enfants. (Source : Wikipédia.fr)
Côté Généalogie :
Adolphe André COULON est le numéro 2 des 3 enfants de Etienne André COULON, Sosa 18 et de Ursule Adélaïde BRASSELET, Sosa 19 (Héroïne de La fillette et la comète)
Il est né le 18 juin 1832 à Chermizy-Ailles (02) Il est tout à tour berger, tisseur et paveur.
Il épouse Marie Joséphine Octavie LONGUET, le 17/04/1860 à Marchais, où le couple demeure quelques années. Le 26/08/1869, Marie Joséphine met au monde un garçon nommé Alfred André Théodore. L’enfant décède 12 jours plus tard.
Adolphe André & Marie Joséphine quittent Marchais pour Reims. Marie Joséphine y décède le 14/02/1880. Adolphe André épouse en secondes noces, Marie Hubertine LEBOURCQ, veuve de Paul WAFFLARD, le 16/10/1880. Adolphe André décède, à son tour, le 01/01/1897, à 64 ans.
Le hasard veut que l’acte de décès d’Alfred André et l’acte de mariage du Prince Albert se suivent dans le registre d’état-civil de Marchais… une invitation fortuite pour une de mes rêveries.
Source Géoportail.gouv.fr
Sources : A.D Aisne – MARCHAIS : -Acte de décès de Alfred André Théodore COULON – 5Mi0538 – 1869 1882 – Vue 24/387 -Acte de mariage de S.A.S. Albert Honoré Charles GRIMALDI & Lady Mary Victoire de Douglas-Hamilton – 5Mi0538 – 1869 1882 – Vue 26/387