En attendant Noël-1…

Aujourd’hui, nous entrons dans l’Avent… Vingt quatre jours d’attente et de
désir … Patientons avec ce calendrier qui propose de (re)découvrir les traditions régionales de cette période.
Noël plante le sapin dans la maison tout brillant de lumière et nous raconte son histoire :

Création Canva


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Le roi des forêts est paré… il est temps de passer en cuisine pour nous réconforter avec de délicieux biscuits :

A demain pour découvrir les mystères de la seconde boule.

En attendant Noël…

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Cette année, je n’ai pas participé au #ChallengeAZ… donc pour me faire pardonner et vous faire aimer attendre Noël, je vous offre un délicieux calendrier de l’Avent avec des boules décoratives.
Du 1er au 24 décembre, vous y découvrirez les traditions régionales liées à cette période… Sans oublier Ma cuisine Ancestrale qui vous proposera quelques recettes… de quoi satisfaire la gourmandise de chacun.

Mais avant de décorer le sapin, j’ai une question à vous poser : savez-vous ce qu’est l’Avent ?

Contrairement au calendrier qui débute le 1er décembre, la période de l’Avent débute le quatrième dimanche avant Noël, cette année, ce sera le 3 décembre.
Le mot « Avent » ne veut pas dire « avant Noël ».

Il provient du latin « adventus » qui signifie « venue, avènement ».
On l’employait autrefois en latin pour désigner l’arrivée du Christ.
L’Avent est donc le temps liturgique précédant la fête de Noël, où les chrétiens se préparent à célébrer la naissance de Jésus lors de la messe de minuit, le 24 décembre. Ce temps de préparation est marqué par la symbolique de l’attente et du désir.

Ce calendrier sera donc motivé par l’attente, le désir et la gourmandise… Rendez-vous demain pour percer les mystères de la première boule.


Sources :
Origine Avent : le jour de seigneur.com
Image : collection personnelle

#MaCuisineAncestrale… Le gâteau nantais…

Collection personnelle

Depuis le premier novembre et jusqu’à la fin du mois, plus de 70 participants ont pris part au renommé #ChallengeAZ initié en 2013 par Sophie Boudarel de la Gazette des ancêtres, puis repris par la dynamique équipe de Geneatech.

Pour célébrer le dixième anniversaire de cet évènement et afin d’encourager les challengers, Ma cuisine Ancestrale propose un dessert, symbole de la ville de Nantes et appartenant à la famille des gâteaux de voyage (une succulente manière de nous évader)

Plusieurs légendes seraient à l’origine du gâteau nantais… la plus connue parle d’un gâteau né avec le commerce triangulaire qui s’effectuait au départ du port de Nantes, vers le continent africain et les Antilles, au XVIIe siècle.
Ce gâteau aurait été créé en 1820 par un certain Mr Rouleau, maître fouacier dans le quartier Saint-Clément, en utilisant du sucre de canne et du rhum des Antilles.

Un autre récit l’associerait aux biscuits :
Lors de leurs voyages en mer, les marins transportaient des biscuits, des gâteaux cuits deux fois (bis-cuits) pour les garder plus longtemps.
Mais, les marins ne parvenaient pas à les avaler parce qu’ils étaient trop desséchés et que leurs dents étaient affaiblies ou cassées à cause du scorbut. Alors, pour pouvoir les consommer, ils les trempaient dans du rhum.

Tombé dans l’oubli au fil du temps, le gâteau nantais a été remis au goût du jour en 1910 par la Biscuiterie LU (mes cousins) qui l’a fabriqué jusqu’aux années 1970.

A vous tous qui nous faites voyager avec vos billets, Ma Cuisine Ancestrale vous embarque, à son tour, sur les océans et les iles sous le vent avec la recette :

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Collection personnelle

et vous insuffle des ondes positives et gourmandes pour terminer allègrement ce #ChallengeAZ !
Et en attendant notre prochain rendez-vous, régalez-vous ! Moi, c’est déjà fait !


Sources :
Origine et recette : www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2019-08-05/le-gateau-nantais-un-dessert-de-marin-entoure-de-legendes
Images : collection personnelle

#MaCuisineAncestrale… La tourte bigourdane…

Cet été, Ma cuisine ancestrale vous emmène dans les Hautes-Pyrénées, en pays Bigorre, pour y découvrir une recette qui, historiquement, trouve son origine du côté d’Asté près de Bagnères.

Source Wikipédia : Vue du village d’Asté

Si la véritable tourte du moulin d’Asté est dotée d’une pâte plus humide, sûrement liée à la cuisson dans un four à bois et aux inévitables petits secrets de fabrication, ailleurs, cette tourte aussi nommée « tourte des Pyrénées » se déguste, de nos jours, sur tous les tons et toutes les sauces : nature, aromatisée, fruitée avec des myrtilles ou des framboises ou encore chocolatée avec des pépites.

On la trouve facilement sur les étals des marchés, mais reste que la recette proposée si dessous est particulièrement savoureuse et assez simple à réaliser avec la satisfaction qu’elle sera « faite maison »
De plus, ce gâteau peut être consommé avec bonheur tout au long de la journée, du petit-déjeuner à la pause-café en passant par le goûter.

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Collection personnelle

Le secret : Pour obtenir une tourte des Pyrénées typique bien bombée, avec l’intérieur moelleux et dense, il y a une étape primordiale à ne pas omettre. Il faut beurrer généreusement le moule même s’il est en silicone ou antiadhésif et le mettre au réfrigérateur avant de préparer la pâte du gâteau.
On verse la pâte dans le moule juste sorti du froid et on enfourne direct dans le four chaud.
C’est le choc thermique qui va provoquer cette belle bosse au centre et une mie bien tendre à coeur.

Cette recommandation vaut également pour les madeleines.

Et il est aussi important d’utiliser le bon moule, type moule à brioche à tête parisienne, pas trop grand. J’ai utilisé un moule de 22 cm de diamètre.

Entre nous, je dis ça, je ne dis rien 😉… Et en attendant notre prochain rendez-vous, régalez-vous ! Moi, c’est déjà fait !

Sources :
Recette : https://www.yumelise.fr
Origine : https://www.ladepeche.fr
images : Wikipédia et collection personnelle

#MaCuisineAncestrale… Le mollet de noce noirmoutrin…

Collection personnelle

En juin, Ma Cuisine Ancestrale raconte le mollet de l’Ile de Noirmoutier.
Autrefois, ce mollet était servi lors des mariages où presque tous les noirmoutrins étaient invités. Il était donc confectionné en très grande quantité et tout en tendresse…

Le jour dit, les mariés suivis par tout le cortège et le joueur de *veuze arrivaient à la mairie de Noirmoutier, en charrette ou à pied. La cérémonie civile terminée, le cortège repartait vers l’église pour la célébration religieuse.
A la fin de la bénédiction nuptiale, le cortège, bras dessus-bras dessous, prenait la direction de la salle du banquet, en s’arrêtant dans presque tous les cafés trouvés le long de la route.

La fête commençait avec la famille, les amis et les voisins… une fête qui durait trois jours. En fait, elle avait commencé la veille avec les préparatifs, le jour même bien sûr et le lendemain des noces.

Les cuisinières s’étaient activées pour préparer les gâteaux qui allaient clore le repas. Il y avait bien sûr le gâteau de la mariée recouvert de dragées et ceux pour les invités. Chaque gâteau était découpé en quatre. Les parts étant énormes, les invités repartaient généralement avec leur morceau enveloppé dans un mouchoir.
Le lendemain, les mariés allaient en offrir aux absents, ceux qui n’avaient pas pu participer à la noce.

Les gâteaux cuisaient dans des fours à bois souvent chauffés avec des sarments de vigne. Par la suite, ce sont les boulangers qui prirent le relais et proposèrent leurs fours aux familles.
Et de nos jours, certains boulangers perpétuent la tradition et continuent à préparer les mollets.

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A noter que cette tradition du gâteau de mariage n’est pas propre à Noirmoutier. Après avoir emprunté le passage du Gois pour rejoindre le continent et parcourir le bocage vendéen, on retrouve cette coutume du gâteau de noces dans de nombreux foyers.

La fête se termine avec une dernière bouchée du mollet de noce et en attendant notre prochain rendez-vous, régalez-vous ! Moi, c’est déjà fait !

*Veuze : sorte de cornemuse spécifique à la Vendée et au pays nantais

Sources :
Origine du mollet : unecuillereepourpapa.net/le-gateau-de-noce-de-noirmoutier/

Recette : julieandrieu.com/recettes/mollet-de-noce-noirmoutrin-de-pierre
Images : collection personnelle
You Tube : Sur une air de veuze

#MaCuisineAncestrale… Le soleil de Marcillac…

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Parce qu’en mai, on fait ce qu’il nous plait, Ma Cuisine Ancestrale a décidé de visiter le vallon de Marcillac dans l’Aveyron.
Vous n’allez pas le croire mais, là-bas, pendant les fêtes de la Pentecôte, on mange le soleil lors de la Saint Bourrou !

Non, ce n’est pas une galéjade… Voici l’histoire :

Intimement lié au vignoble de Marcillac-Vallon, Bourrou, le saint patron de la ville est célébré lors d’une fête d’origine païenne au cours de laquelle sont bénis les bourgeons de la vigne.
Certains tentent de rattacher ce protecteur à la religion en le réclamant de Saint Charles Borromée, un évêque italien du XVIème siècle, canonisé par le pape Paul V dès 1610.
Mais plus prosaïquement, ce saint patron correspond en fait au borron, qui n’est autre que le bourgeon en occitan.
La Saint-Bourrou est une tradition dont les origines n’ont pas été établies avec certitude. La première trace écrite daterait de 1783, mais il faut attendre 1886 pour voir une description de cette coutume dans le journal de l’Aveyron.

Pendant ces festivités, on mange le soleil… un drôle de gâteau sablé de forme arrondie, à rayons, avec en son centre un trou carré résultant d’une incision en forme de croix, dont les replis permettent d’obtenir quatre triangles ou « cornes » plus épais que le reste du gâteau.

Malgré plusieurs variantes selon les boulangers, le soleil a conservé deux spécificités : une étoile au centre qu’on appelle « oreille » et une découpe sur le pourtour qu’on appelle « orteils »… Cela ne s’invente pas !

Autrefois, après la cérémonie, nos ancêtres emportaient ce gâteau et du vin  en souvenir de cette mémorable journée.

Aujourd’hui encore, le soleil est associé aux jours de fête. On le consomme toute l’année accompagné d’un verre de vin de Marcillac, bien sûr.
La production est cependant réduite durant la période de la fête des Rois en janvier.

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Collection personnelle

Ce soleil est aussi délicieux avec un café ou un thé… Et croyez-moi, vous ne résisterez ni aux cornes, ni aux oreilles et encore moins aux orteils !
Alors, en attendant notre prochain rendez-vous, régalez-vous ! Moi, c’est déjà fait.

Sources :
Origine : millavois.com et mondes.occitanica.eu
Recette : tourisme-conques.fr
Photos et image : collection personnelle

#MaCuisineAncestrale… La pogne de Romans…

Collection personnelle

Nous sommes à la veille du long week-end de Pâques, une occasion de (re)découvrir les traditions de ces fêtes pascales.
Pour cela, Ma cuisine ancestrale vous emmène à Romans-sur-Isère dans la Drôme.
Là-bas, on y déguste la Pogne, une brioche au levain en forme de couronne, à la croûte dorée et aromatisée à la fleur d’oranger.
Il existe même une confrérie pour sauvegarder ce patrimoine gourmand.

La Noble Confrérie de la Pogne de Romans

Côté Histoire :
La pogne de Romans apparaît dès le Moyen âge. Il est attesté qu’au XVIe siècle, des circulaires interdisaient sa fabrication lors des « disettes de blés ».
Autrefois, la pogne n’était confectionnée que lors des fêtes de Pâques.
Un texte de 1835, décrivant les traditions du lundi pascal, fait mention de cette coutume :
-« La ville de Romans est presque déserte […], on va se promener, danser et manger des pognes à Vernaison (quartier au bord de l’Isère). On en fait une consommation extraordinaire. Les familles les plus pauvres font ou achètent des pognes, c’est un usage obligé. »
Source : Dictionnaire de la gourmandise – Annie PERRIER-ROBERT

Son nom aurait plusieurs origines :
– Jadis, lorsque nos ancêtres faisaient leur pain eux-mêmes, nos aïeules avaient l’habitude de prélever une poignée de pâte dont elles formaient une petite couronne qu’elles plaçaient à l’entrée du four. Les enfants se régalaient de ce pain croustillant.
Petit à petit, les ménagères l’améliorèrent en y ajoutant du beurre, puis des œufs et du sucre : la pogne était née.
La poignée de pâte se disait pougna ou pugna en patois et le mot est devenu pogne en français.

– P-L. Couchoud dans La France à table donne une autre interprétation.
Selon cet auteur, on appelait pognon en Dauphiné un pain demi cuit, de bonne farine, que le boulanger retirait du four au moment où il vérifiait le feu et il ajoute que le mot pogne en est dérivé.
Depuis, le mot pognon est passé dans le langage argotique pour désigner l’argent, rappelant une époque où manger du bon pain blanc était un signe extérieur de richesse.
Source : Cuisine et vins de France

Voilà une occasion originale de s’encanailler en découvrant l’origine des mots.

Côté cuisine :

Collection personnelle
Collection personnelle

La pogne de Romans est une cousine du Saint-Genix, une autre spécialité de la région, ce qui satisfait tous les gourmands car aujourd’hui, nous avons le droit de les déguster tout au long de l’année.

Ma cuisine ancestrale vous souhaite de Joyeuses Fêtes de Pâques… Et en attendant notre prochain rendez-vous, régalez vous ! Moi, c’est déjà fait !

Image Pinterest

Sources :
Origine :
Dictionnaire de la gourmandise – Annie PERRIER-ROBERT
Cuisine et vins de France
Recette : pognederomans.com
Blason : Confrérie de la Pogne de Romans -Facebook
Image et photos : collection personnelle
– Pinterest

#MaCuisineAncestrale… The Chocolat Guinness cake…

Collection personnelle

En mars, le #Geneatheme courtise Ma Cuisine Ancestrale et l’entraîne vers la poétique Erin, terre de mythes et de légendes, pour y fêter son Saint Patron…

L’histoire :
Le 17 mars 461, l’évangélisateur Saint Patrick meurt à Downpatrick. Il y est inhumé aux côtés de Sainte Brigitte et Saint Columcille.

De son vrai nom, Maewyn Succat, Saint Patrick est né au IVe siècle en Ecosse.
Il aurait été enlevé à l’âge de 16 ans par des pirates et serait devenu l’esclave d’un druide irlandais.
Après plusieurs années passées à travailler comme berger en Irlande gaélique, il serait parvenu à s’enfuir vers la Grande-Bretagne.
C’est alors qu’il aurait décidé d’étudier la théologie afin de devenir prêtre catholique en rejoignant le monastère Saint-Honorat sur les îles du Lérins, près de Cannes en France.
Puis, il serait rentré en Irlande avec une mission : évangéliser tout le pays. 
Et selon la légende, il aurait chassé tous les serpents (comprendre « le mal ») de l’île et tenté d’expliquer la notion de Sainte Trinité à l’aide d’un trèfle, incontournable symbole de cette fête.

C’est en 1631 que l’Église Catholique décide de reconnaître la Saint Patrick comme une fête religieuse.
Puis en 1903, la fête religieuse se transforme en fête populaire et le 17 mars est officiellement déclaré jour férié en Irlande.

Depuis, la saint Patrick est célébrée, non seulement en Irlande, mais également dans le monde entier où la diaspora irlandaise est présente.

En cuisine :
Pour fêter l’évènement, Ma cuisine ancestrale teste de nouvelles saveurs avec une recette traditionnelle.
Le gâteau chocolat et stout Guinness fait partie des grands incontournables de la cuisine irlandaise et de la Saint Patrick.

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Note : Pour un gâteau dans un moule haut, le temps de cuisson est de + ou – 60 minutes

Fin et savoureux, ce gâteau est un excellent dessert, à déguster en famille ou entre amis, accompagné d’une Guinness ! Et ne vous avisez pas à dire le contraire, sinon gare aux leprechauns !
A bon entendeur… En attendant notre prochain rendez-vous, régalez vous ! Moi, c’est déjà fait !


Source :
Origine fête St Patrick : guide-irlande.com

Recette inspirée par guide-irlande.com et maspatule.com
Images et photos : collection personnelle

#MaCuisineAncestrale… La tarte du Champsaur…

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En février, Ma Cuisine Ancestrale vous emmène dans les Hautes Alpes, plus particulièrement dans le Champsaur, une des sept vallées du Parc des Ecrins pour y découvrir SA spécialité sucrée.

La tarte de Champsaur est un des emblèmes de la gastronomie régionale. On retrouve ce dessert dans toutes les Alpes du sud où il est connu sous diverses appellations : tarte des Alpes, tarte de la vallée ou tarte de pays dans le Valgaudemar (vallée voisine du Champsaur) ou encore tarte queyrassine dans le Queyras. Mais la recette de base reste la même.

Autrefois, cette tarte n’était confectionnée qu’en hiver avec des confitures de fruits réalisées durant l’été, le plus souvent avec du pruneau.
Parfois, on la recouvrait complètement de pâte, lui donnant l’aspect d’une tourte ; parfois, elle était décorée de petits croisillons de pâte.
C’est dans cette dernière version qu’elle est aujourd’hui le plus souvent déclinée. Et désormais le pruneau a laissé la place à de nouvelles saveurs : myrtille, framboise, abricot, fraise, figue, cerise, fruits des bois et même crème de citron, argousier ou clémentine corse.

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Habituellement, la tarte du Champsaur peut se conserver entre deux et trois mois tout en gardant ses saveurs d’origine. Mais entre le petit-déjeuner, le dessert et le goûter, gageons qu’elle ne résistera pas longtemps à l’assaut des gourmands .
Alors, en attendant notre prochain rendez-vous, régalez-vous ! Nous, c’est déjà fait !

Sources :
Origine et recette : lemondedesboulangers.fr
Images : Collection personnelle

#MaCuisineAncestrale… Le gâteau ou biscuit de Savoie…

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Ma Cuisine Ancestrale ne déroge pas à ses bonnes habitudes et en ce début d’année vous emmène en Savoie pour y découvrir son fameux « Gâteau ou Biscuit ».

Léger, moelleux, simple à préparer, cette pâtisserie traditionnelle, vieille de sept siècles, a depuis longtemps débordé le cadre de la région qui lui donne son nom.

L’origine du gâteau de Savoie n’est pas de celles qui se perdent dans la nuit des temps. Il se trouve que la tradition nous renseigne sur la date et les circonstances exactes de sa naissance.
C’était en 1365, à Chambéry, capitale des comtes de Savoie – lesquels ne deviendront ducs qu’en 1416. Derrière les hauts-murs du château, on s’active avec fièvre pour accueillir avec les honneurs dus à son rang Charles IV, empereur du Saint-Empire germanique et suzerain de la Maison de Savoie.
Le comte Amédée VI, dit le Comte-Vert, entend se montrer digne de son auguste visiteur. La diplomatie étant souvent une affaire de bonne chère, il demande à son cuisinier – pardon, son maître-queux – de mettre les petits plats dans les grands.
Ici, les sources divergent. Pour certaines, le chef des cuisines comtales se nomme Pierre de Belleville, originaire de Tarentaise, quand d’autres évoquent un certain Pierre d’Yenne, de l’Avant-Pays savoyard.

Bref, le maître des fourneaux, conscient de ses lourdes responsabilités, met au point une préparation de son cru, qui sera servie à la table impériale au milieu de « divers mangiers et plusieurs entremès », comme le rapporte une chronique anonyme de l’époque.
L’innovation culinaire ne s’embarrasse pas de fioritures : des œufs, de la farine, du sucre, un zeste de citron, quoi d’autre ?
On ignore si la recette contenta le palais impérial de Charles IV. L’essentiel n’est pas là : ce banquet de 1365 marque l’acte de naissance du gâteau de Savoie.

Cette histoire relayée au fil des siècles est-elle véridique ?
Peu importe… C’est ainsi que la tradition nous l’a transmise et, pour reprendre l’expression consacrée, « quand la légende est plus belle que la réalité, imprimez la légende ».

https://editionsarthema.fr/gateau-savoie/

Ma cuisine ancestrale applique cet adage et vous livre, sans transition, sa recette façon grand-mère :

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Collection personnelle

Rien de mieux qu’un gâteau léger comme une plume pour contrer le #BlueMonday… Je pratique le lâcher-prise en m’offrant un délicieux moment.

Collection personnelle

Alors en attendant notre prochain rendez-vous, faites comme moi !

Sources :
Origine biscuit de Savoie : https://editionsarthema.fr/gateau-savoie/
Recette : Journal des femmes – cuisine – Olivier JEAN
Photos et images : collection personnelle